Mourir à petit feu
1 avril 2015
@ Robert Barberis-Gervais
« Le chemin de l'indépendance passe par le pouvoir provincial ». C’est un élémentaire truisme qui occulte en fait la destination « Place jamais ».
Un paradigme de la pensée impuissante, comme l’était « le chemin du retour à la terre » des temps jadis.
Depuis des décennies que nous subissons le « chemin du Plus tard ». Et c'est sur ce ras-le-bol de lassitude que s’est construite la Coalition Avenir Québec.
Alors quoi ? Encore et encore du « Peuple à genoux, attend ta délivrance » dans notre Parti; « Indépendantistes, renoncez à vos désirs, vous trouverez au PQ le chemin menant au pays de vos désirs ».
Si les conditions géopolitiques contemporaines sont à ce point défavorables, eh bien, que PKP nous le dise franchement en nous indiquant cependant en quoi le PQ se distinguera de la CAQ aux prochaines élections. Sinon, "le Pays" demeurera dans la boîte à mouton du Petit Prince et les votes PQ se distribueront en parts inégales entre la CAQ et Québec solidaire.
PKP doit assumer son poing levé avant que ne prennent fin les débats.
« Il y a un but, mais pas de chemin ; ce que nous nommons chemin est hésitation. »
(Franz Kafka) – Et je préfère cette citation aux vôtres.