Prendre le temps de voir ce qui peut nous unir ...
30 octobre 2012
Monsieur Montmarquette, vous êtes un véritable maître à déformer les propos de votre interlocuteur.
Par exemple, lorsque j'ai dit que l'ON, tout en nationalisant la propriété des ressources naturelles, pourrait s'allier à l'entreprise privée pour leur exploitation. Comme d'autres pays l'ont fait avec bonheur. En tels cas, l'État se garde un 51% de participation afin d'avoir le plein contrôle en amont, pendant et en aval. C'est le genre de partenariat qui fonctionne très bien ailleurs.
Nous sommes pour la scolarité gratuite à tous les niveaux; l'école obligatoire jusqu'à dix-huit et vous dites que je suis pour l'analphabétisme.
Nous voulons des élections à date fixe; l'instauration d'une proportionnalité dans notre système électoral; une assemblée constituante pour nous donner le régime que nous voulons. Suite à tout cela, vous dites que nous n'offrons aucun projet de société à la population.
Nous mettons l'accent sur la nécessité de faire l'indépendance le plus tôt possible. Pour deux raisons.
D'abord, notre existence comme nation québécoise française est de plus en plus fragilisée. Puis, pour des changements sociétaux rapides, l'indépendance est essentielle.
Tant et aussi longtemps que nous sommes partie prenante du Canada, nous nous devons d'en respecter les lois et les contraintes.
Avant d'être des habitants d'un paradis socialiste, il faut d'abord nous assurer que nous allons continuer d'exister comme nation québécoise. Ce n'est pas un slogan. C'est une nécessité d'existence.