Mais le Parti conservateur perdra plus que le pouvoir à cause d'un pari mal avisé de son chef; il perdra les fruits d'années d'efforts pour reprendre sa place sur l'échiquier politique canadien.
Cela dit, le Bloc devra jouer le jeu, au moins un temps, en exerçant pour vrai la balance du pouvoir.
Pourtant, nombreuses sont les bavures et les taches sur le bilan libéral. Et des bavures franchement plus graves que les fameuses écoles juives ou que le mont Orford.
M. Charest aurait intérêt à déposer les états financiers très rapidement
Les chefs de l'opposition n'ont pas tort. Il n'y a pas de plan économique, en effet. Mais c'est même pire que ça: il n'y a pas de plan, point.
Sans surprise, les adversaires des conservateurs les accusent de pleutrerie, de mépris et d'arrogance.
Le chef conservateur a aussi ressorti hier le vieil épouvantail du marasme économique lié au projet souverainiste. Celle-là, il y avait longtemps qu’on l’avait entendue…
Autrement dit, Stéphane Dion est dur à "vendre", mais Stephen Harper est facile à "planter".
Pourquoi maintenant?