Quant au gouvernement du Québec, à défaut de pouvoir abolir cette fonction, il devrait profiter du scandale pour couper dans le gras et circonscrire ses activités au strict minimum.
Dans l'immédiat, M. Charest est plus en mode survie. Celle de son gouvernement et la sienne.
La partie de poker budgétaire a été éprouvante pour le leadership de Jean Charest.
On attendait de grosses prises, c'est plutôt la pêche aux ménés.
L'absurdité de la situation dans laquelle se trouve plongée l'Assemblée nationale depuis jeudi semble décidément n'avoir aucune limite, aggravée un peu chaque jour par des petits jeux politiques malsains.
Dommage qu'Ottawa ait décidé de réduire le financement des festivals, parce qu'il y en a tout un depuis jeudi à l'Assemblée nationale: le festival des contradictions.
D'abord, les vraies affaires, comme dirait Mario Dumont: le gouvernement Charest survira-t-il à son premier budget? Ça dépend maintenant du PQ et ça dépend même du moment où vous posez la question à son chef intérimaire, François Gendron.
Un premier budget pour un gouvernement minoritaire, c'est comme une «vie» en réserve dans les jeux vidéo. C'est comme un coup de pratique.
On expliquait hier au Bloc qu'il a décidé de se retirer à cause de l'avance de Pauline Marois. La question, alors, n'est pas de savoir pourquoi il se retire, mais bien pourquoi il s'est lancé!
Mais tout cela n'est que broutille de séparatistes sans importance, dites-vous. Le hockey et la victoire du Canada passent avant tout.