Le torchon brûle entre les féministes « radicales » et ces hommes qui s’identifient comme femmes transgenres, même en l’absence d’une réassignation sexuelle permanente.
Aujourd’hui, nul besoin d’être « opéré » pour changer de genre. Devenir un homme en gardant ses organes génitaux féminins ou une femme avec organes génitaux mâles n’est plus qu’une formalité administrative.
Tout cela est loin de votre réalité ? Erreur, car ces hommes veulent s’attribuer certains droits durement acquis par les femmes. Une sorte de vol d’identité sexuelle.
Droits pour tous
Un homme qui s’identifie de genre féminin, mais qui a conservé ses organes masculins, pourrait utiliser le vestiaire des femmes dans un gym, les toilettes des femmes et être incarcéré dans une prison pour femmes.
Vous pourriez donc vous retrouver, Mesdames, dans des douches communes à côté d’une transgenre auto déclarée, avec pénis et testicules. Protestez, et vous serez accusées de discrimination sur la base de l’identité.
Le droit des femmes à la sécurité constituerait une forme de discrimination.
En Angleterre, une femme transgenre n’ayant pas officiellement changé de sexe, mais qui vivait comme une femme depuis deux ans, la norme légale là-bas, a été incarcérée dans une prison pour femmes rapporte le Daily Mail du 17 juillet. (Au Canada, les prisonniers peuvent choisir l’établissement carcéral pour le genre auquel ils s’identifient depuis 2017.)
Rapidement, « elle » a violé quatre prisonnières. « Elle » a été enfin transférée dans une prison pour hommes, même si « elle » remplissait les conditions pour demeurer dans une prison pour femmes.
La British Psychological Society a mis le gouvernement en garde contre certains hommes trouvés coupables d’agressions sexuelles qui se déclarent faussement transgenres... pour avoir facilement accès aux femmes et aux jeunes enfants.
Les transgenres ne sont pas tous des agresseurs sexuels, mais comment savoir ?
L’organisme québécois Pour le droit des femmes (PDF) a protesté auprès du gouvernement sur la question des prisons, mais la Sécurité publique fédérale n’a pas répondu.
Écrire cela au Canada anglais me vaudrait d’être traitée de transphobe, car le puissant lobby trans est catégorique : le genre, le féminin et le masculin, n’est pas inné, mais acquis. On peut en changer comme on change de chemise.
La liberté de chacun
Je respecte les choix des personnes qui sont mal avec leur corps et leur identité sexuelle. Leur détresse est réelle et, même si la médecine permet des « ajustements » qui n’apaisent pas toujours leurs tourments, je ne vois pas pourquoi elles n’en profiteraient pas.
Là où mon ouverture s’amenuise, c’est quand un lobby culpabilisant réclame que la société change du tout au tout pour accommoder les lubies d’une minorité qui milite contre la nature humaine.
Pour qu’une paix s’installe entre les féministes radicales et les militantes transgenres, ces dernières devront reconnaître que la femelle de l’espèce est confrontée à un type de violence unique, la violence machiste, et accepter qu’on limite l’accès aux endroits réservés aux femmes à celles qui tout au moins n’ont pas d’organes sexuels mâles.
Même si cela signifie de renoncer à certains « droits » en tant que transgenres, car le droit des femmes et leurs enfants à la sécurité est un absolu.