Le chef du Parti québécois Jean-François Lisée reproche au gouvernement Couillard d’avoir «affaibli l’économie québécoise dans toutes les régions du Québec» en donnant son aval à la vente de RONA à l’entreprise Lowe’s, en mai dernier.
Le Journal révélait jeudi matin, en se basant sur un sondage effectué auprès des fournisseurs de RONA, que près de 50 % d’entre eux ont subi des impacts négatifs à la suite des mouvements de consolidation dans le domaine de la quincaillerie.
«Le Parti libéral a défendu la vente de ce fleuron québécois, de ce siège social stratégique, en disant qu’il n’y aurait pas d’impacts négatifs sur les fournisseurs», a dit le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, lors de son point de presse matinal, jeudi.
«La prétention de Mme Dominique Anglade et de M. Philippe Couillard, que ça allait bien aller, qu’ils avaient des programmes de soutien, qu’il y aurait une bonne transition, c’est de la désinformation», a ajouté M. Lisée.
Uniprix
Une autre entreprise que le PQ considère comme un «fleuron de l’économie québécoise», Uniprix, risque également de passer aux mains d’une entreprise américaine. Le géant pharmaceutique McKesson a annoncé mercredi qu'il s'était entendu avec Uniprix sur la vente de cette dernière.
M. Lisée a soutenu que cette transaction résulte des décisions prises par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette.
«L’acharnement de Gaétan Barrette sur les pharmaciens a eu des impacts sur les heures d’ouverture, la fermeture de certaines pharmacies, les marges bénéficiaires [ce qui a provoqué une] absence de prévisibilité dans tout l’écosystème pharmaceutique», a expliqué M. Lisée.
M. Lisée a ajouté que le président et chef de la direction d'Uniprix, Philippe Duval, avait dit: «Oui, les réformes Barrette nous ont poussés à accepter une offre d’achat d’une grande entreprise américaine».
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