Option nationale...

Une présence indispensable sur la scène politique québécoise

Tribune libre

Au moment du déclenchement des élections, 5 893 614 électeurs étaient inscrits sur la liste électorale. Si la tendance se maintient et qu’Option nationale maintient 2% des intentions de votes exprimées lors des derniers sondages, incluant les intentions fermes et les indécis, la parti de Jean-Martin Aussant récolterait quelque 70 000 bulletins votes en sa faveur dans l’hypothèse conservatrice où le taux de participation atteindrait 60%…Pas si mal pour un parti qui n’a que huit mois d’existence et qui est rabroué par les médias quand il n’est pas dénigré bassement, par exemple, par leur refus méprisant d’inviter le chef d’Option nationale aux débats des chefs.
Imaginez maintenant, dans un scénario « idéal » où ON réussirait à faire élire les candidats Jean-Martin Aussant, Denis Monière et Catherine Dorion, pour ne nommer que ceux-là, chacun dans sa circonscription, le poids politique que prendrait Option nationale dans l’éventualité d’un gouvernement péquiste minoritaire, une hypothèse fort plausible si on se fie aux résultats des derniers sondages.
Malgré eux, les péquistes se verraient de la sorte contraints de négocier des ententes avec les tiers partis, que ce soit QS ou ON, une démarche qui aurait pour effet d’accélérer le processus de le démarche du Québec vers son indépendance.
Lors d’une entrevue réalisée au Courrier Sud le 15 août au cours de laquelle Jean-Martin Aussant eu l’occasion de passer à savon les trois chefs de partis actuellement dans la course, lesquels auparavant, y étaient allés de leurs commentaires de bas étage sur Option nationale, JMA, à la remarque de Pauline Marois qui affirmait que pour se débarrasser de Jean Charest, il ne fallait pas voter « pour un tiers parti », mais « pour un parti qui peut réellement changer les choses » et qui a « réellement des chances de former le prochain gouvernement », n’a pas manqué de répliquer en l’accusant d’avoir choisi la voie facile en reléguant au second plan la souveraineté :
« Il faut que les leaders souverainistes aient le courage et la bonne volonté d’expliquer leur position à l’électorat, plutôt que de simplement dire « parlons d’autre chose ». Je trouve ça trop mou comme leadership. Il faut être sincère avec la population, quitte à ce que ce soit plus dur d’être élu. »
Voilà, à mon sens, le type de réplique qui sera lancée en chambre par d’éventuels députés d’ON lorsque la chef du PQ fera preuve de mollesse dans son discours souverainiste en manifestant ses intentions de « parler d’autre chose ».
Voilà pourquoi aussi il serait primordial que Jean-Martin Aussant soit présent aux débats des chefs, une présence qui contribuerait à sortir les débats de leurs ornières électoralistes et à mettre sur la table les arguments que désire entendre le citoyen au sujet des avantages de l’indépendance au lieu des sempiternelle pirouettes autour du pot auxquelles sont habitués les auditeurs depuis des décennies.
En réalité, un débat sans Jean-Martin Aussant, c’est comme de s’atteler à résoudre un casse-tête tout en sachant à l’avance qu’il nous manque des morceaux pour le compléter…À ce compte-là, je préfère ne pas le commencer, en d’autres termes, ne pas regarder les débats au lieu de subir la frustration d’être confronté à la fin devant un « casse-tête inachevé » !
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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2 commentaires

  • François Ricard Répondre

    18 août 2012

    Pourquoi, pensez-vous, ne veut-on pas lui donner de tribune comme à tous les autres? Parce qu'on a peur. On a peur de sa logique implacable; on a peur de ses vastes connaissances; on a peur de sa sincérité qui est palpable.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2012

    Le député d'Option2% est une sorte de transfuge. Ce n'est pas suffisant. Si Option2% réussit à faire élire un député le 4 septembre, alors son chef prendra part au débat dans quatre ans.