Les résultats du scrutin du 3 octobre dernier ont révélé des distorsions systémiques eu égard aux pourcentages des suffrages obtenus versus le nombre de députés élus chez l’ensemble des partis.
Toutefois, ce sont les partis d’opposition qui sont les plus touchés par ces distorsions, notamment le Parti Québécois (PQ) et le Parti conservateur du Québec (PCQ). On connaît déjà la saga que se livre le PQ contre la CAQ, le PLQ et QS eu égard à la reconnaissance du parti à l’Assemblée nationale.
Par contre, nonobstant les quelques sorties du chef du PCQ, Éric Duhaime, le PCQ passe sous le radar à l’aube de la rentré parlementaire. Et pourtant, quoique le parti n’ai fait élire aucun député, il a quand même récolté quelque 13% du suffrage exprimé représentant plus d’un demi-million d’électeurs du Québec.
Éric Duhaime revendique essentiellement trois choses: un bureau dans l'enceinte du parlement, l’accès aux membres de la tribune de la presse parlementaire lors de points de presse tenus à l'Assemblée nationale, et pouvoir participer aux huis clos normalement réservés aux élus.
Bien que n’ayant aucune propension pour l’idéologie du PCQ, je suis d’avis que son chef, en tant que représentant de plus d’un demi-million d’électeurs, doit obtenir sa « place au soleil » dans le paysage médiatique de la scène politique québécoise.
Le PQ se rallie aux demandes du PCQ
https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/le-pq-appuie-les-demandes-des-conservateurs/ar-AA14EnEf?ocid=EMMX&cvid=6fc8d585e70947609f022db607e4ba2e
Henri Marineau, Québec
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