Une gaffe majeure - Elle a dit «qu'elle le referait», Pauline...

cette petite phrase va lui nuire pendant toute la campagne

Tribune libre 2008

Elle a dit «qu'elle le referait», Pauline... Pauline a dit ça et vous
avez bien entendu, pas d'erreur possible, l'actuel chef du parti fondé par
René Lévesque a dit qu'elle le referait.
Non mais y'a-tu un pilote
intelligent dans la cabine du War Room ?
Le PQ s'est planté avec les mises à pied dans la santé, le Québec entier le
lui reproche encore aujourd'hui, Pauline en était et elle vient dire dans
MA télévision à moi, en ce début de campagne, alors que je mangeais un bon
pâté chinois avec ma douce et du ketshup Heinz «qu'elle le referait».
Moi, je ne sais pas ce que les Vigiliens en pensent, mais je trouve ça... je
trouve ça...
Et vous ?
----
Cher monsieur Archambault,
Tout d'abord une correction : Ce n'est pas Jacques Parizeau qui a fait les
coupures visant le déficit zéro, mais Lucien Bouchard et ce n'était pas en
'94, mais en '96.
Vous écrivez : « Que vouliez-vous qu'elle dise. Qu'il aurait fallu ne rien
faire pour ne pas se
tromper... » Je ne sais pas ce qu'elle aurait dû dire, mais j'aurais voulu
qu'elle ne dise pas que « si c'était à refaire, elle le ferait... ». Il ne
faut pas être un grand politique pour ne pas comprendre que cette petite
phrase va lui nuire pendant toute la campagne. Autrement dit, c'est à mon
avis une gaffe majeure. Cette femme qui a plus de trente ans de politique
derrière le foulard, s'est plantée comme une débutante et ça me met en
colère. Les grands politiques ne font pas ce genre de gaffe tout
simplement parce qu'ils sont en symbiose avec le peuple, et de toute
évidence, ce n'est pas le cas de madame Marois.
Je ne dénigre pas le PQ cher monsieur, mais je le critique fortement. Je
me demande comment il se fait que ce grand parti soit incapable de se
trouver un leader à la hauteur de son projet ? Je ne crois pas au messie
non plus, je crois même que c'est le peuple qui crée le leader, et non
l'inverse. Mais pour que ce genre d'homme émerge, il y a une autre
condition : il a
fallu un Nixon, un Reagan et deux Bush pour qu'advienne un Obama, comme
il nous a fallu plusieurs défaites, une grande noirceur et une révolution
tranquille pour qu'advienne un René Levesque. Il va donc nous falloir
attendre encore parce qu'à mon avis, Pauline Marois n'est pas à la hauteur
de cette tâche. Alors Combien de Charest avant que cela arrive... ?
À moins que, tel Daniel Johnson père, le pouvoir la grandisse, mais je ne
crois pas. Le but que poursuit Pauline Marois est de devenir la première
femme PM du Québec et ce n'est pas mon but premier. Ce qui est triste dans
tout ça, c'est qu'on s'étiolle d'élections en élections, les
indépendantistes perdent espoir, ou alors attendent en silence qu'il se
passe quelque chose. Après Parizeau, on a eu droit à Bouchard, Landry,
Boisclair et Marois et
regardez où on en est. Vous comprendrez alors que pour moi, le pouvoir
provincial pour le pouvoir provincial... je ne suis pas convaincu !
Dernière chose : Je n'aurais pas écrit les même mots dans La Presse par
exemple, ni même dans Le Devoir. Chez Vigile, on est entre nous pour ainsi
dire, et c'est le bon endroit pour s'autocritiquer. Je travaille depuis 40
ans pour ce pays et je ne suis pas « passé à autre chose », pas encore.
En toute amitié,
André Vincent
----
En observant les réactions à cette déclaration, je m'attendais à la
retrouver en grosse lettre à la Une de la grosse Presse, mais non, rien du
tout! Pas un mot et je trouve ça très-très bizarre pour un journal qui,
encore récemment, a joué sa Une sur un document interne traitant du
prétendu snobisme de madame Marois.
Et si, dans les jours qui viennent, nos fédéralistes ne font pas plus écho
à cette déclaration, c'est qu'il auront compris que c'était une tactique du
camp adverse pour ramener le débat sur la santé.
Et si tel était le cas, c'est moi qui aurais perdu une belle occasion de
me taire.

----
À tous,
Eh bien voilà! Une journée de bla-bla seulement et nous avons la réponse.
Ce n’était donc pas voulu, ni une quelconque tactique pour tenter de
reprendre le contrôle du message. À voir et entendre Pauline Marois tenter
de se dépêtrer de sa déclaration, à entendre et à lire les Michel David ou
Robert Sansfaçon (pour ne nommer que ces deux-là) mettre les points sur les
i et les barres sur les t, on constate que c’était une gaffe majeure et
mon feeling du début était malheureusement juste. Pauline Marois va devoir
traîner ce boulet jusqu’à la fin de la présente campagne.
Cela ne me plaît pas d’écrire ces mots, pas plus que de devoir critiquer
le PQ. Je dirais plutôt que ça me désole. Espérons seulement qu’à partir
de maintenant, madame Marois soit plus... prudente ou mieux avisée dans ses
commentaires. Ce dont je doute. Une fois la campagne terminée, ce sera aux
militants et aux membres de faire le bilan de cette campagne et d’en tirer
les conclusions qui s’imposeront.
Je voudrais remercier tous ceux qui sont intervenus sur ce sujet. Je suis
sûr que tout comme moi, chacun d’entre vous avez aussi des mouvements
d’impatience parfois, et même des bouffées de colères devant ces dérapages,
ou en constatant les nombreux virages, tournaillages et bizounnages du PQ.

Hélas ! je ne peux me résigner à voter pour Mère Thérèsa et le PI est dans
la... bisbille. Dire que nous traversons une période difficile est un
euphémisme.

-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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16 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2008

    @ André Vincent
    J'ai parlé des attentistes oui, mais en général, vous n'étiez pas visé. J'ai parlé d'attentisme... De ce que je crois percevoir en bruit de fond... Comme si on était quelque part soumis à une fatalité. Charest serait réélu. Au mieux, madame Marois ne pourrait faire mieux que l'opposition officielle. Comme si la défaite annoncée justifiait qu'on se tienne à distance, en quelque sorte en observateur ou en gérant d'estrade qui n'aurait qu'à appeler Gilles Duceppe en renfort pour la deuxième période. Pas de problème... Je récuse cette attitude. Gilles Duceppe ne pourrait pas faire mieux. Le mieux, c'est ici et maintenant. Comme le disent les sondages, rien n'est joué. Et, il manque un point d'interrogation au titre du texte de Michel David « Le début de la fin » ou « Le début de la fin ? ». On ne sait pas... or lui, Michel David, qui n'avait de cesse d'attendre que Lucien Bouchard fasse le saut, en sauveur qu'il devait être... en fait une affirmation. Il attend Gilles Duceppe. Voilà les attentistes que je dénonce...
    Si c'est ce que vous pensez, vous êtes d'après moi un attentiste, si ce n'est pas le cas, vous ne l'êtes pas. Je n'ai jamais dit que vous l'étiez. Désolé pour la méprise.
    Et, j'ai cru comprendre d'après votre avant-dernier message, que vous ne voteriez pas PQ... « Hélas ! je ne peux me résigner à voter pour Mère Thérèsa » Je constate que ce n'était pas le cas. Fort bien.
    Maintenant, et je sais que ce n'est pas facile... maintenant qu'on a décidé de voter pour le PQ, reste à trouver en nous l'enthousiasme qu'il faut pour que la victoire possible, toujours possible, se matérialise dans les urnes.
    La riposte de Madame Marois d'aujourd'hui, le sondage qui montre que rien n'est joué « Sondage Léger Marketing –Le Devoir
    Le vote n’est pas encore cristallisé », me donnent d'excellentes raisons d'espérer.
    Nous n'en sommes qu'à mi-campagne... Madame Marois a réussi à crever l'abcès ( vous aviez raison ) et permis de faire de la santé un enjeu qui jusque-là était passé sous silence, et par les propagandistes de Gesca qui ne parlent pas des listes d'attentes, et par Jean Charest, lui en 6 ans n'a n'a rien fait, alors qu'il se disait... prêt... à régler le problème TOTALEMENT.
    Libérons-nous des libéraux O O ! Libérons-nous des libéraux double zéro !
    Cordialement
    Luc A., le militant comme vous dites
    Heureux que vous soyez des nôtres.

  • Archives de Vigile Répondre

    19 novembre 2008

    @ Luc Archambault,
    Ne vous énervez pas comme ça cher monsieur, je vais voter PQ comme je le fais depuis la première élection de ce parti (en '70 si ma mémoire est fidèle). Mais ne me demandez pas d'être une majorette qui fait des steppettes sur le coté du terrain. La gaffe de Pauline Marois n'est pas d'avoir participé aux décisions de l'époque, mais d'avoir répété bêtement qu'elle le referait. Et je n'ai pas écrit ces lettres dans la grosse Presse à Gesca qui aurait été trop content de publier, mais sur Vigile, là ou je crois que les gens sont lucides et capables d'autocritique.
    Et s'il est si difficile d'être chef du PQ monsieur Archambault, c'est précisément parce ce que ce n'est pas de balayeuses électriques dont nous parlons, mais de pays. Et quand on a buché toute sa vie pour un idéal, de voir nos chefs successifs (du moins les deux derniers) ne pas être à la hauteur de cet idéal me met en colère.
    Je ne sais pas si c'est exact (l'information me vient de VLB), mais elle nous aurait même ressorti les cours d'histoire en anglais à la fin du primaire... Faut le faire !
    Quand on est pas capable de faire une job, simonak de torvisse! on la prend pas. On aurait pu gagner cette élection et voyez le sondage de ce matin...C'est à pleurer.
    Et ne me dite surtout pas que je suis un «attentiste» monsieur le militant, pas après 40 ans de combat. Vous m'insultez et vous insultez mon père !

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2008

    @ André Vincent
    Si vous êtes bien signataire de cette contribution adressée @ tous ( et toutes )
    « À voir et entendre Pauline Marois tenter de se dépêtrer de sa déclaration, à entendre et à lire les Michel David ou Robert Sansfaçon (pour ne nommer que ces deux-là) mettre les points sur les i et les barres sur les t, on constate que c’était une gaffe majeure et mon feeling du début était malheureusement juste. »
    Franchement, je n'en suis pas sûr... Votre constatation à l'effet que Gesca n'en fasse pas ses manchettes, et toujours pas, le fait que Vigile, le fasse, le fait que plus de souverainistes que de fédéralistes nous en apprennent tous bien davantage sur ces questions, voire que certains propagandistes canadianisateurs disent que Madame Marois n'a pas à souffrir des décisions prises puisqu'elle l'ont été avant qu'elle accède à la Santé, tout cela m'incite à croire, que stratégie ou pas, cette supposée bourde à le mérite d'au contraire documenter, mettre à jour, discuter, ce qui déjà était un boulet pour elle, pour le PQ. Le fait d'en faire maintenant la « chèvre émissaire » ne change rien. C'est le PQ qui traîne ce boulet...
    « Ne comptons pas sur Jean Charest pour s’excuser de quoi que ce soit; tu le sais, ce n’est pas dans sa nature. Pour ce qui est de Mme Marois, elle n’a pas à faire de mea culpa; les programmes de retraite précoce dont il est question ont été mis en place bien avant son arrivée au ministère de la Santé. »
    André Pratte - Cyberpresse - Blogue Marissal-Pratte Le confessionnal
    Tout cela me fait penser, que votre deuxième intuition, n'était pas mal avisée.
    On verra...
    Et dans le doute, une erreur, voire des erreurs, ne font pas en ses débuts d'un chef, d'une cheffe, irrémédiablement une cause de défaite. Aussi, ne l'anticipons pas ! C'est cette cheffe qui est la nôtre. Si nous avons commis une erreur de jugement en l'élisant cheffe, ne commettons pas deuxième erreur de jugement en la sacrifiant sur l'autel de la supposition de défaite, avant même d'avoir livré combat en l'appuyant. Il ne faut pas baisser les bras à la première occasion, ni à la deuxième, ni à aucune autre avant d'avoir livré bataille, avant même la fin de la bataille.
    À voir comment vous vous dépatouiller vous-même, en l'accusant de le faire mal, il faudrait peut-être que les souverainistes cessent d'assassiner quiconque des leurs est attaqué par nos adversaires, cessent d'attaquer eux-mêmes les leurs, sous prétextes qu'ils seraient menacés de l'être par nos adversaires, ou que nous serions menacés de l'être nous-mêmes. Le fait d'attaquer madame Marois pour ses supposées bourdes, n'aide pas le PQ, ni les souverainistes. Nous devons assumer ce que les souverainistes et le PQ souverainiste a déjà posé comme geste. C'est le PQ qui a fait l'erreur, c'est même celui que nous avons un temps cru être un temps notre messie... Qui donc a commis l'erreur de jugement au fait ? Lui, ou nous qui avons cru au messie sauveur de la patrie ? Ne sommes nous pas en train de faire la même erreur en nous imaginant qu'une autre personne pourra faire mieux. En nous imaginant que M. Duceppe pourra faire mieux... Car n'est-ce pas cela qui est espéré maintenant par des attentistes démissionnaires qui refuse de relever leurs manches pour appuyer la cheffe qui est la nôtre ? On laisse faire, et on sacrifie la « chèvre émissaire » en attendant le messie. Comme si l'élection de Jean Charest était une fatalité sous prétexte qu'il nous convainc de lui accorder une troisième chance de canadianiser le Québec de la démission... Si nous avons quelque chance de le renverser, faut-il qu'on gâche même les chances de le voir se casser les dents sur son rêve majoritaire ?

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2008

    @ tous,
    Eh bien voilà! Une journée de bla-bla seulement et nous avons la réponse. Ce n’était donc pas voulu, ni une quelconque tactique pour tenter de reprendre le contrôle du message. À voir et entendre Pauline Marois tenter de se dépêtrer de sa déclaration, à entendre et à lire les Michel David ou Robert Sansfaçon (pour ne nommer que ces deux-là) mettre les points sur les i et les barres sur les t, on constate que c’était une gaffe majeure et mon feeling du début était malheureusement juste. Pauline Marois va devoir traîner ce boulet jusqu’à la fin de la présente campagne.
    Cela ne me plaît pas d’écrire ces mots, pas plus que de devoir critiquer le PQ. Je dirais plutôt que ça me désole. Espérons seulement qu’à partir de maintenant, madame Marois soit plus... prudente ou mieux avisée dans ses commentaires. Ce dont je doute. Une fois la campagne terminée, ce sera aux militants et aux membres de faire le bilan de cette campagne et d’en tirer les conclusions qui s’imposeront.
    Je voudrais remercier tous ceux qui sont intervenus sur ce sujet. Je suis sûr que tout comme moi, chacun d’entre vous avez aussi des mouvements d’impatience parfois, et même des bouffées de colères devant ces dérapages, ou en constatant les nombreux virages, tournaillages et bizounnages du PQ.
    Hélas ! je ne peux me résigner à voter pour Mère Thérèsa et le PI est dans la... c'est ça ! Dire que nous traversons une période difficile est un euphémisme.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2008

    @ L.P.
    Désolé de vous le dire, mais vous ne savez pas lire cher monsieur, ou alors vous lisez trop vite. J'ai écrit :« leprétendu snobisme de madame Marois », et je l'ai fait aussi dans l'intention de dénoncer Gesca.
    C'est quand même étonnant la façon dont certains nous répondent en ayant mal lu, mal compris,ou volontairement mal compris notre texte.

  • Archives de Vigile Répondre

    18 novembre 2008

    Le but de madame Marois c'est le pouvoir comme ce l'est pour tous les candidats et chefs de parti. Venez-vous de découvrir cela? Elle a dit beaucoup de chose mais ce que découpe Radio-Canada qui est chargé de défendre l'unité canadienne au détriment de la nation québécoise c'est autre chose. Supposons que le PQ prend le pouvoir et hérite d'un autre déficit libéral de 5 à 6 milliards de Charest. Madame Marois ne pouvant tenir toutes ses promesses rapidement, cela irait de soi, vous lui tomberiez dessus au lieu de déplorer le déficit des responsables, les libéraux?
    Pour ce qui est du snobisme vous cherchez des poux avec le tandem Gesca-R-C. À diverses élections on a accusé Jean Lesage d'être pompeux chez l'Union nationale où on parlait joual aux gens pour gagner du vote, on a dit que Parizeau était désagréable parce que trop connaissant, Levesque était dangereux etc. Mais, pour le sn0bisme, que pensez-vous du style de madame Jérôme-Forget tant qu'à y être? Est-ce selon l'apparence extérieur que vous décidez de votre vote?
    Si je coupe 34% de vos revenus comme l'a fait le fédéral dans les transferts à la santé et ce en plus du déficit de 7 G des libéraux, est-ce que vous garderez le même train de vie? Je remarque que dans ce texte vous avez seulement madame Marois dans votre mire. Allez-vous voter pour Jean Charest avec 13 mois d'attente pour un cardiogramme?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2008

    Ce que le gouvernement Charest omet de nous dire, c'est qu'en 1996 au fédéral avec Paul Martin, il avait coupé dans les transfert fédéraux. Pour atteindre son équilibre budgéraire il a coupé 34% dans le transfert aux provinces, pour combattre son déficit. Il a coupé dans le champ des politiques sociales(en santé, en éducation, dans les services sociaux et dans l'assurance-chômage) ce qui a fait un manque à gagner de 2.2 milliards de dollars pour le Québec.
    Tandis que le fédéral avait un surplus budgétaire en 1997-1998, les provinces voyaient leur charge financière augmenter. Depuis ce temps, le fédéral engrange des surplus de plusieurs milliards et en plus il se permet avec cet argent de s'ingérer dans le domaine des compétences provinciales, ce qui est insconstitutionnel. Le fédéral commet des impairs et personne ne peut l'arrêter parce que M.Martin a trouvé un moyen pervers de soumettre les provinces, c'est ce qu'on appelle de déséquilibre fiscal, finalement.
    Mais revenons à Mme Marois. M.Charest nous a dit qu'il voulait avoir les 2 mains sur le volant, mais il s'est mit à faire de l'excès de vitesse, il s'est emballé et il a oublié le frein. Mme Marois a mis le pied sur le frein avec sa sorti, pour reprendre le volant. Maintenant elle va aller dans la cour du PLQ pour évaluer sa gouverne depuis près de 6 ans, et remettre les pendules à l'heure sur l'urgence de faire un virage en 1996. À cet époque, à l'Assemblée Nationale, tous les partis était d'accord pour un virage ambulatoire, mais personne ne s'entendait sur les moyens à prendre, car de toutes façon quelque soit les moyens, ça allait faire mal et personne ne voulait en prendre la responsabilité.
    Géniale, Mme Marois. Après son élection à la tête du Québec, elle va nous sortir du piège à con du fédéral et nous démontrer que vivre à l'intérieur du Canada s'est une perte de temps, d'argent de d'énergie.
    M. André Vincent
    Si Mme Marois a dit «si c'était à refaire, elle le referait», derrière cette idée il y a un plan de contrôle du message. Je crois que vous vous emballez trop vite sur la critique, ce qui nuit au PQ. Douter de la cheffe avant qu'elle ait accomplit son travail, ne fait que saper le moral des troupes. Quand est-ce que vous et les souverainistes, allez comprendre ça?...
    P.-S. : Je souhaite que le Bloc et le PQ réouvres leur blogue pour nous permettre de nous exprimer et de soutenir Mme Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2008

    voici un document que j'ai re^cu récemment. Je ne l'ai pas vérifié mais je n'ai pas de raisons de douter de sa solidité
    -------
    Défaire le mythe de la mise à la retraite des travailleurs de la santé

    Selon l’Institut Canadien d’information sur la Santé, si on regarde les statistiques pour 2003, « Il y a plus d’omnipraticiens et de médecins de famille au Québec, 104, qu’en Ontario, 85. Il y a plus de spécialistes au Québec, 102, qu’en Ontario, 92. Il y a plus d’infirmières autorisées au Québec, 832, qu’en Ontario, 693. Le nombre moyen des professionnels de la santé par 100,000 habitants est de 207 au Québec, de 177 en Ontario, tandis que la moyenne Canadienne est de 187 ! »
    Aussi, selon ce tableau (trouvé via Charity Bernhard), en 2004, le Québec était la province avec le plus de médecins par 100000 personnes. Alors qu’en est-il du scandale de la mise à la retraite massive des professionnels de la santé sous le gouvernement péquiste? Et je ne veux surtout pas par ce billet prendre la défense du Parti Québécois, mais cela reste un fait. Parce qu’il est clair que depuis longtemps c’est le symbole de nos problèmes et ce qui même semble abondamment justifier la fécondation de l’ovule Santé par le spermatozoïde Privé!
    Si le problème n’est pas le nombre de médecins, pourquoi le temps d’attente semble toujours augmenter? Est-ce que les Québécois seraient plus friands de soins de santé que les habitants des autres provinces

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2008

    @ M. André Vincent
    Vous dites :
    «Et si tel était le cas, c’est moi qui aurais perdu une belle occasion de me taire.»
    Non pas ! Vous avez parlé avec votre coeur. Ce qui nous a donné l'occasion de questionner notre engagement. Il me semble qu'il est plus fort maintenant. Il faut donner la chance à la coureuse ! Il faut appuyer Madame Marois, la cheffe des souverainistes. C'est avec notre appui qu'elle grandira. Et, nous avec, et notre cause avec. Nous, le peuple souverain du Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2008

    Madame Marois invoque avec raison que la démarche a été entamée en 1994... Mais il est vrai que le référendum a repoussé la décision à prendre ultérieurement...
    Vous dites par ailleurs à propos de ce qui nous manquerait...
    « Mais pour que ce genre d’homme émerge, il y a une autre condition... »
    Qu'il soit un homme ? Cela dit tout sur le fait que Madame Marois ne vous apparaisse pas le « genre d'homme » qu'il nous faut...
    Vous dites encore...
    « À moins que, tel Daniel Johnson père, le pouvoir la grandisse, mais je ne crois pas. »
    Voilà toute la faiblesse de votre sens politique. Pourquoi ne pas donner la chance au coureur, à la coureuse ? Pourquoi préférer maintenant le vide du messie à venir, plutôt que de tout faire pour faire avec ce que l'on a ? Maintenant. Il sera toujours temps que le messie entre-temps advienne pour la remplacer, si effectivement, le pouvoir ne grandit pas Madame Marois...
    « Vous comprendrez alors que pour moi, le pouvoir provincial pour le pouvoir provincial... je ne suis pas convaincu ! »
    Vous n'avez qu'à vous convaincre de ça... Les seuls provincialistes sont les fédéralistes. Les souverainistes ne sont pas provincialistes. Les souverainistes doivent être au pouvoir de cette province pour que puisse être appelé le peuple souverain du Québec à se prononcer sur l'État qu'il désire fonder... On n'a pas le choix.
    Madame Marois assume, assume seule sa responsabilité ministérielle. Pourtant elle n'était pas seule à prendre cette décision, tout le Québec l'a prise, les syndicats compris.
    « À un moment donné, il y a des décisions qu'on doit prendre, qui exigent du courage, mais je crois qu'on l'a pris (sic) avec l'ensemble de la société québécoise. Et si c'était à refaire, je le referais, mais je ne souhaite pas à avoir à le refaire », a-t-elle déclaré.
    Mme Marois a expliqué que cette décision était motivée par les difficultés financières de l'époque: « Quand on a pris le gouvernement en 1994, on avait 5,7 milliards de déficit, de déficit vrai, on n'avait pas assez d'argent pour payer les services qu'on rendait, on ne construisait pas des hôpitaux. On payait les médecins et les infirmières, on payait les services sociaux et l'éducation. »

    Madame Marois assume, et parle vrai. Est-ce vraiment de mauvais jugement ? Je ne crois pas... Et, pour l'heure elle est notre cheffe. Nous devons gagner cette élection. Ne pas attendre mieux et faire avec me semble la chose a faire : être indépendant, indépendant de la dépendance au rêve de mieux.
    L'indépendance, c'est s'arranger avec ce que l'on a, au mieux. Et non pas attendre le mieux en refusant de prendre ses responsabilité et en laissant à nos adversaires le soin de les prendre à notre place, ces responsabilités. Il est trop tard pour reculer. Il nous faut gagner cette élection. Pour ce faire il faut y travailler et choisir de prendre le risque de se tromper. Il sera toujours temps une fois au pouvoir de mesurer si madame Marois grandit ou pas. Je pari qu'elle saura grandir. Déjà, le fait qu'elle ne s'esquive pas, le fait qu'elle assume, le fait qu'elle parle vrai en assumant ses responsabilités, me semble de bon augure.
    En toute amitié pareillement.
    Votons en BLOC pour le PQ de Madame Marois.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2008

    Les faits sont les suvants pour ceux qui veulent réfléchir à cette question
    - L'équipe Bourassa-Johnson junior laisse un déficit de 7 milliards en perdant le pouvoir aux mains de Parizeau en 93 soit 17% du budget. Parizeau prépare un nouveau buddget pour l'année suivante qui ramène ce déficit à 3.5 milliards.
    - Après le référendum Parizeau part et Bouchard doit équilibrer le budget suivant au rique de voir notre cote de crédit rabaissée pas S&P et la Dominion Bond Rating ce qui coûterait 100 millions d'intérêt de plus annuellement car le Québec s'endette trop.
    Avec les surplus des caisses de retraitre on bonifie les pensions à 60 ans pour laisser partir les infirmières agées et soulager les dépenses. La même chose se produits parmi les fonctionnaires qui en font la demande. Le budget est équilibré l'année suivante et la décote du Québec est évitée.
    Sans ces mesures les déficits des libéraux continuant au PQ. le Québec voguait joyeusement vers la faillite ou une forte augmentation de taxes ou d'impôts ou les deux.
    Au départ de Landry les libéraux prennent la relève avec un un budget équilibré et terminent l'année. Il y a 20 000 québécois qui attendent en ligne une chirurgie durant 6 mois. Charest a promis de régler ça.
    - À la fin de ce premier mandat libéral les patients au nombres de 28000 attendent une chirurgie plus de 9 mois. Aujourd'hui ce chiffre s'élève à 31000 et l'attente est de 11 mois. Charest crie mission accomplie.
    -Jugez par vous-même. Bien sûr les journaux de Gesca n'en parle pas et encore moins R-C, ils protègent leur poulain libéral Charest. Du temps de Landry ils en parlaient chaque jour.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 novembre 2008

    1) Les douces qui ont été mises à la retraite en 1998 avaient 60 ans, 62 ans, 64 ans. Elles auraient donc aujourdhui 70 ans, 72 ans, 74 ans.
    2) Le programme s'est fait dans l'atteinte du déficit zéro. Un objectif collectif devenu depuis un mantra.
    3) Le Québec compte plus de doc et de douces per capita que le Canada anglais.
    Bref, faudrait arrêter de charrier

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2008

    Luc Archambault
    Vous avez tout à fait raison de dire que Mme Marois a fait la job de bras que les autres ne voulaient pas faire.
    Si vous consultez son curriculum vitae, Mme Marois a occupé à peu près tout les ministère sur une période de quelques années, ce qui fait qu'elle ne pouvait pas faire avancer ses dossiers, elle devait aller éteindre les feux qui s'allumait partout, et plusieurs laissés par les libéraux avant elle.
    C'est hallucinant tout les ministères et les fonctions qu'elle a occupé au PQ et surtout de 1996 à 2000. Je pense qu'elle aurait dû se faire un plan de carrière au lieu de couvrir les incompétents!...
    C'est une femme qui a des compétences extraordinaires, mais qui ne sait pas se mettre en valeur, comme les hommes le font pour peu de choses qu'ils ont faits dans leur vie. C'est la culture des femmes de cette époque...je pense?.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2008

    Moi aussi j'aie été surprise de sa réponse, mais je l'ai trouvé correct. Elle ne va pas passer sa vie à se faire culpabiliser pour les décisions que M.Bouchard à pris à ce moment là.
    Et puis ça tombe bien, j'aie justement fait des recherches sur le sujet et j'aie trouvé bien des raisons à ce qui s'est passé.
    D'abord il faut se situer en 1996, à l'époque où le système de santé coûtait une fortune car son coût avait augmenté considérablement et continuait d'augmenter de façon incontrôlable. Au lieu de taper sur les partis qui n'avaient rien fait avant eux, ils ont pris les choses en main pour régler la situation.
    Les raisons provenait en parti de la perte de contrôle de plusieurs gestionnaires corrompus, des clients qui abusaient du système, en consultant plusieurs médecins pour un même diagonostic et en plus pour se sécuriser ils allaient voir des spécialistes qui coûtaient les yeux de la tête pour se faire répéter le même diagnostic etc. et plusieurs médecins qui cliquaient frauduleusement la carte soleil sans avoir vu des patients. Bref, tout le monde avait la main dans le sac et le système était devenu incontrôlable.
    Et vlan, c'est le cas de le dire, le PQ a fait la saignée qui s'imposait à ce moment là pour arrêter l'hémorragie.
    Si on résume, la corruption du système, les abus, la mauvaise gestion, les finances en souffrance et surtout de sauver le système qui risquait de disparaître ou se privatiser pour sortir du gouffre.
    Ce qui me surprend le plus, c'est que le PQ c'est laissé condamner par les fédéralistes sans se défendre. Le PQ a tendance à se culpabiliser et à se faire culpabiliser facilement.
    Bien fait Mme Marois, fini d'endurer les bourreaux comme John James Charest et sa gang qui condamne et qui ne font rien pour améliorer la situation.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2008

    Pauline Marois n'a pas de regrets - Radio-Canada
    Qui dit ça ?
    « Je pense que beaucoup de Québécois vont tomber en bas de leur chaise aujourd'hui. Il y a du monde qui vont être choqués d'entendre ça, d'autant plus qu'on en porte toujours les cicatrices aujourd'hui. 1500 médecins mis à la retraite, 4000 infirmières, 1800 infirmières auxiliaires, moi je n'en croyais pas mes oreilles »
    Jean Charest
    Qui abondent... ? Des supposés souverainistes...
    Comme si le pays devait être lié à des décisions prise d'un commun accord avec les syndicats, les médecins, les infirmières... bref, tout le Québec...
    De plus, elle souhaite ne plus avoir à le refaire... Et, pourquoi as-t-on à l'époque nommé une femme pour faire la job de bras ? Parce que lorsqu'il faut prendre des décisions qui compte, qui risquent de faire mal, les hommes sont beaucoup moins nombreux à se porter volontaires...
    « On a fait une immense corvée au Québec, on a réuni autour de la table autant des représentants de médecins, que des syndicats de travailleurs et des entreprises, puis on a dit: "Qu'est ce qu'on fait?" On se retrousse les manches, puis on ramène notre budget à l'équilibre. Déficit zéro, c'était l'objectif qu'on a, qu'on s'est fixé ensemble. » Pauline Marois citée par Radio-Canada
    Au fait, qui était Premier ministre en 1994 ?
    Jacques Parizeau... à la veille d'un référendum...
    Et, paraît-il qu'on a quitté le PQ quand il a démissionné parce qu'il était, est toujours le seul dirigeant crédible ? La belle affaire... Le hic, c'est qu'il a choisi de démissionner... Mais, il est toujours là, et... comme par hasard, lui aussi assume... il appuie madame Marois...
    Et, l'on va répétant qu'il ne vaut plus la peine de travailler, vaut mieux attendre le messie, comme s'il n'appuyait pas toujours le PQ et... madame Marois...
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    La faute à Charest
    Pauline Marois a souligné que de toute manière les médecins et les infirmières, qui étaient touchés par la décision de son gouvernement en 1994, seraient tous en retraite aujourd'hui. Dès lors, elle ne comprend pas pourquoi le chef libéral continue à accabler les péquistes de tous les maux du secteur de la santé.
    D'après elle, Jean Charest n'est plus en bonne position pour critiquer le travail de l'ancien gouvernement.
    « Ça fait six ans qu'il [Jean Charest] est là, c'est pire qu'avant. [...] Il n'a pas de leçons à nous donner », a-t-elle affirmé.
    Charest à bras raccourcis
    Rapide comme l'éclair, Jean Charest a immédiatement commenté les propos de sa rivale péquiste, lors de son passage en Abitibi.
    « Je pense que beaucoup de Québécois vont tomber en bas de leur chaise aujourd'hui. Il y a du monde qui vont être choqués d'entendre ça, d'autant plus qu'on en porte toujours les cicatrices aujourd'hui. 1500 médecins mis à la retraite, 4000 infirmières, 1800 infirmières auxiliaires, moi je n'en croyais pas mes oreilles », a-t-il déclaré.
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    Ce que je retiens, n'importe quoi pour ne pas avoir à subir l'odieux d'une éventuelle défaite du souverainisme... On anticipe déjà la défaite... autant refuser de participer à la victoire... Autant donc enfoncer le PQ... Comme ça... on est gagnant ! ? Vraiment !
    Ce que je retiens. Une décision difficile a été prise, de concert avec les parties en présence. Madame Marois assume. Elle souhaite ne plus avoir à prendre de telles décisions. Mais assume devoir éventuellement assumer. Que vouliez-vous qu'elle dise. Qu'il aurait fallu ne rien faire pour ne pas se tromper, comme fait Jean Charest depuis qu'il a compris que c'est payant !
    C'est ça l'alternative ?

  • Archives de Vigile Répondre

    16 novembre 2008

    Ce que j'en pense? Le PQ est à la dérive. Charest doit rire et rire et rire encore. Voyez-vous ça, revenir dans un débat télévisé?
    Monsieur, je suis comme vous, décourage, mais depuis très longtemps? L'avion du PQ est sans pilote depuis Parizeau et je l'ai quitté depuis plusieurs années. Et il va s'écraser le 8 décembre.
    Mais je demeure farouchement indépendantiste. Avez-vous bien lu? FAROUCHEMENT !
    P.B.