Un Québec indépendant serait viable sur le plan des finances publiques, indique l’ouvrage «Finances d’un Québec indépendant», publié jeudi.
Le document réalisé par l’auteur Maxime Duchesne soutient que le Québec est en meilleure posture financièrement pour réaliser son indépendance qu’il ne l’était en 1980 et 1995, lors de la tenue des référendums.
L’étude en arrive à cette conclusion malgré la diminution du poids économique du Québec dans la fédération canadienne et le vieillissement de la population de la province.
Maxime Duchesne a écrit que: «la somme des principaux transferts du gouvernement fédéral au Québec est plus élevée que ne le justifierait le poids démographique de l’État, ce déséquilibre est compensé par le fait que les dépenses reliées aux autres charges de programmes et aux autres paiements de transferts au Québec sont nettement sous le poids économique et démographique du Québec».
Dans ce contexte, la rationalisation des dépenses pour 2013-2014, dans l’hypothèse d’une éventuelle indépendance, peut être estimée à 4,1 milliards $. La somme compenserait partiellement la perte des transferts fédéraux qui sont actuellement destinés au gouvernement du Québec.
Toutefois, l’étude indique qu’un Québec indépendant pourrait enregistrer de légers déficits, selon l’année sélectionnée. En tenant compte des versements au Fonds des générations, le déficit serait d’environ 2 % du PIB pour l’exercice 2015-2016.
Mais, en éliminant les versements au Fonds des générations, l’État québécois pourrait facilement atteindre l’équilibre budgétaire dès 2018-2019. Ensuite, l’étude soutient que le Québec pourrait générer de légers surplus.
Dans le document de Maxime Duchesne, le Québec se classe au troisième rang des pays du G7 ayant le meilleur solde budgétaire pour les années 2015 et 2016. Aux fins de la comparaison, les pays du G7 comptent huit membres en incluant le Québec.
Par exemple, en 2015, le solde budgétaire d’un Québec indépendant aurait été de -2 %, derrière l’Allemagne et le Canada, qui ont obtenu 0,5 % et -1,7 %. Pour la même année, les États-Unis ont déclaré un solde budgétaire de -3,8 % et le Japon, -5,9 %. La moyenne des pays du G7 a été -3,5 %, en 2015.
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