Le couperet de la censure vient de s’abattre sur de nombreux sites américains qui semblent déranger l’« État profond » américain. C’est ainsi que Facebook, leader des médias sociaux, a reçu des ordres qui proviennent des centres de pouvoir qui régentent l’ordre « médiatique » afin de contrer une « désinformation » qui serait susceptible d’induire les internautes en erreur.
Détruire la page Facebook des médias récalcitrants
Certains analystes estiment qu’il s’agit, surtout, de restreindre l’espace dévolu à la liberté d’expression, qu’elle provienne de la gauche ou de la droite, afin de chasser les sites qui ont le malheur de remettre en cause les diktats d’une pensée unique mise en orbite par une poignée de centres de pouvoir mondialistes. Des médias alternatifs tels qu’Anti-Media, un site de gauche avec 2,1 millions d’abonnés, ou Right Wing News, une locomotive de droite, ont perdu leur page sur Facebook en l’espace d’un claquement de doigts.
Le quotidien Le Monde, qui est lui aussi parti à la chasse aux fausses nouvelles, nous apprend que Facebook a annoncé, mercredi le 10 octobre, avoir procédé à la fermeture de plus de 559 pages et 251 comptes qui auraient « enfreint les règles d’utilisation en vigueur ». Si cette vague de fermeture frappe surtout les États-Unis, certains sites européens se sont aussi retrouvés dans le collimateur de la censure.
On se rappellera que le géant californien avait supprimé la page du mouvement britannique identitaire Britain First, le 15 mars dernier, une mouvance réputée particulièrement critique envers l’immigration de masse et certaines minorités visibles.
Google fausse ses résultats de recherche
Et, la purge frappe aussi des sites britanniques liés à l’extrême gauche ou à certains courants particulièrement critiques vis-à-vis du grand Capital. Ainsi, le site World Socialist Web Site avait été parmi les victimes du « Project Owl », une initiative mise de l’avant par Google Engineering et qui consiste à rétrograder des sites jugés non conformes dans les limbes des résultats de recherche.
Facebook utilise la même approche consistant à rétrograder les pages jugées non conformes ou propageant des « fausses nouvelles » afin que les internautes ne puissent plus les débusquer lorsqu’ils consultent le moteur de recherche.
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