Pour la deuxième fois en deux semaines, des opposants au transport de pétrole brut de l’Ouest canadien vers Montréal par le pipeline 9B d’Enbridge sont parvenus lundi matin à fermer une valve de l’oléoduc, interrompant le flux de pétrole pendant plus d’une heure.
Cette fois, trois femmes ont fermé une valve, pour ensuite s’enchaîner aux installations d’Enbridge à Sarnia, à l’extrême sud du lac Huron. « Il est évident que l’exploitation des sables bitumineux est une forme de génocide culturel et environnemental, a fait savoir l’une des militantes, Vanessa Gray. Je défends la terre et l’eau parce qu’elles sont sacrées. J’ai le droit de défendre ce qui menace mes traditions et ma culture », a poursuivi la manifestante algonquine.
La mise en service de l’oléoduc — Enbridge utilise la ligne 9B pour acheminer le pétrole de l’Ouest canadien vers Montréal depuis le début du mois — a fait réagir ses nombreux opposants. Le 8 décembre, des manifestants se sont rendus à Sainte-Justine-de-Newton, à la frontière entre le Québec et l’Ontario, pour interrompre le flux de l’oléoduc et occuper le site de la pétrolière.
Le même scénario s’est répété lundi, vers 8 h. « Le fait que la ligne 9 soit en service actuellement justifie l’urgence d’agir », a estimé Stone Stewart, qui a aussi participé à l’action. Sa consoeur Sarah Scanlon a quant à elle dénoncé l’absence de consultation entre Enbridge et les Premières Nations, dont 18 territoires sont traversés par le pipeline.
En effet, le site de Sarnia est entouré par des réserves autochtones, notamment par la communauté ojibwée voisine, Aamjiwnaang.
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