Un citoyen de Trois-Rivières originaire du Congo vient d'éviter d'être déporté en dépit des accusations de voies de fait auxquelles il faisait face. L'homme, dont l'identité n'a pas été dévoilée afin de protéger celles des victimes, a commis des gestes violents pendant trois ans sur son ex-femme et ses quatre enfants âgés de 4 à 11 ans. Malgré ces sombres faits d'armes, le juge lui a imposé une sentence légère de cinq mois et demi de prison.
L'accusé avait plaidé des divergences culturelles, dans la mesure où les corrections physiques seraient encore généralisées au Congo. Il aurait à quelques reprises utilisé une ceinture et des souliers pour frapper ses proches, ce qui lui a valu, selon Le Nouvelliste, « un verdict de culpabilité sur dix chefs de voies de fait et voies de fait armées ».
En sus de sa détention, l'homme devra respecter certaines conditions. Il lui sera entre autres interdit, pendant trois ans, de contacter ses victimes et de s'approcher de leur domicile ou du lieu de travail de son ex-femme.