Qui aurait-pu prévoir qu’à la suite du résultat catastrophique du Parti québécois (PQ) lors du dernier scrutin en 2022, le PQ se retrouverait aujourd’hui, à la mi-mandat, confortablement installé en tête des intentions de vote au Québec à 34% contre 22% pour la Coalition avenir Québec (CAQ)? C’est ce que révèle un sondage Léger/Le Journal-TVA Nouvelles.
Nonobstant le fait que le PQ ait profité des maladresses du gouvernement, notamment la saga sur le troisième lien entre Québec et Lévis, force est de constater que la remontée du PQ est due en grande partie à son chef, Paul St-Pierre Plamondon, qui, dès la dernière campagne électorale, a su remettre l’indépendance sur le radar. C’est sans compter la manière fort habile de Paul St-Pierre Plamondon (PSPP) d’abolir le serment d’allégeance à Charles III lors de l’assermentation des députés en début de session parlementaire.
Plus près de nous, le sondage révèle que le déficit de 11 milliards prévu dans le dernier budget du ministre des finances, Éric Girard, ne passe pas, 58% des gens le jugeant «mauvais» ou «très mauvais» et seulement un citoyen sur 100 estimant qu’il s’agit d’un très bon budget.
À mon sens, François Legault est victime de l’usure du pouvoir et de nombreuses décisions controversées, telles l’entente avec Northvolt et le venue des Kings de Los Angeles. Le temps où il agissait en bon «père de famille» pendant la pandémie est révolu. Le rythme effréné de la politique au quotidien agit sur la rapidité de ses décisions qui sont souvent prises émotivement.
Il ne reste que quelque deux ans avant la tenue des prochaines élections. Si la tendance se maintient, le PQ pourrait s’emparer du pouvoir et former un gouvernement majoritaire. Je suis d’avis qu’un tel scénario est plausible. Les planètes semblent être alignées pour une victoire décisive du PQ en 2026...L’avenir le dira!
Un «palmarès» discriminatoire
Personne n’est contre la vertu. L’établissement d’une liste de données probantes relatives à l’état de la situation dans les écoles ne pourra qu’être fort utiles au ministre de l’Éducation eu égard aux décisions à prendre sur tel ou tel dossier.
Toutefois, là où le bât blesse avec le plus d’acuité, c’est sur le plan du palmarès des écoles que le ministre Drainville s’est dit prêt à publier officiellement dans les médias afin de «créer une saine émulation dans le réseau scolaire où l’amélioration passe forcément par la comparaison», a-t-il affirmé.
À cet effet, je suis plutôt d’avis que la publication d’un tel palmarès aura pour effet de créer un sentiment de démobilisation auprès des écoles accueillant une clientèle défavorisée, telles certaines écoles de quartiers. À mon sens, la véritable «émulation» émerge du groupe-classe avec l’appui constant de l’enseignant.
Si M. Drainville tient absolument à publier ce type de palmarès, qu’il le fasse en faisant ressortir la liste des dix écoles les plus performantes. De cette façon, les écoles moins «performantes» ne seront pas confrontées de façon discriminatoire aux écoles ayant obtenu les meilleurs résultats aux épreuves du ministère de l’Éducation.
Henri Marineau, Québec
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