Publicités sur le plan d'action économique du gouvernement Harper

Un flop monumental...au coût astronomique de 113 millions $

Tribune libre

Le coup de sonde de la maison Harris-Décima, réalisé pour le compte du ministère des Finances fédéral et mené auprès de 2003 Canadiens en avril 2013, révèle que les publicités visant à faire la promotion du plan d’action économique du gouvernement Harper sont un flop monumental puisque seulement trois personnes se sont rendues sur le site Web plandaction.gc.ca lancé en 2009 alors que l’une des principales retombées attendues de ces publicités était d’inciter les téléspectateurs à visiter ce site promotionnel.
De plus, 6% seulement de ceux qui disent se rappeler les publicités, qui ont commencé à prendre l’antenne en février 2013, ont affirmé y avoir réagi de manière quelconque après les avoir visionnées. Il s’agit du pire résultat de productivité pour un sondage dans ce dossier.
Et parmi ceux qui ont indiqué avoir entrepris une mesure quelconque, 9 ont dit l’avoir fait pour se plaindre ou « exprimer leur mécontentement » face à ces publicités d’une trentaine de secondes, dépeintes par leurs détracteurs comme de la propagande conservatrice à peine voilée.

Par ailleurs, le sondage, obligatoire en vertu des réglementations canadiennes, souligne qu’aucun Canadien n’a composé le numéro sans frais montré à l’écran, un autre objectif majeur de la campagne publicitaire.
D’autres sondages laissent croire que les Canadiens sont de plus en plus agacés et indisposés par la publicité du plan d’action, que ce soit à la télévision, à la radio, dans les journaux ou sur Internet, sans compter les nombreuses affiches installées à travers tout le pays.

Le gouvernement a dépensé, ces quatre dernières années, environ 113 millions $ pour faire la promotion de son plan d’action économique. Et qui plus est, Ottawa a fait savoir en mai que de nouvelles publicités seraient à venir au courant de l’année 2013 et pourraient se poursuivre jusqu’en 2016.
Et, pendant ce temps-là, les sinistrés de la catastrophe de Lac-Mégantic, causée par le laxisme de ce gouvernement conservateur vis-à-vis une déréglementation des mesures de sécurité imposées aux compagnies ferroviaires, attendent toujours une aide financière pour les aider à se sortir de cette tragédie insupportable.
Henri Marineau
Québec

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2013

    Moi, monsieur Marineau, je suis un peu comme tout le monde.
    Le plan économique du gouvernement n'est pas du premier intérêt pour moi.
    Je m'intéresse plutôt au bébé royal héritier du trône que Kate va avoir et aux dernières nouvelles concernant Madonna, Lady Gaga et Justin Bieber.
    Le reste ne m'intéresse pas tellement.
    (Évidemment, je fais de l'ironie mais je crois traduire comment réagit une bonne partie de la population)