Coalition avenir Québec

Un boys’club à la CAQ?

Le Parti vert du Canada est-il encore pertinent?

Tribune libre

 


Le moins qu’on puisse dire, c’est que la députée libérale de Saint-Laurent, Marwah Rizqy, n’y va pas avec le dos de la cuillère dans son attaque à bras raccourcis sur le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.

«Si ça avait été une femme, Roberge aurait été dégommé. Si ce n'était pas Jean-François Roberge, mais plutôt Marie-France Roberge, il n'aurait plus occupé ses fonctions. On a vu des femmes ministres perdre leur job pour bien moins que ça!» a lancé la députée à l’Assemblée nationale., faisant sans doute allusion à Marie-Chantal Chassé, Sylvie D’Amours et Marie-Ève Proulx qui ont toutes les trois été écartées du cabinet de François Legault depuis l’élection du gouvernement de la CAQ. Pour sa part, le ministre Roberge estime que sa vis-à-vis libérale va trop loin, arguant que « c’est une attaque personnelle inutile, basse ».

Or l’argumentaire de Marwah Rizqy eu égard aux critiques envers le ministre Roberge est pour le moins assez assez accablant, notamment le décrochage scolaire à la hausse, la pénurie d’enseignants, la lenteur à déployer les tests de dépistage rapide de la COVID-19 dans les écoles et la controverse entourant la qualité de l’air dans les classes.


Un vieux proverbe nous rappelle qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Certains faits ne trompent pas, notamment l’exclusion des trois ministres féminines du caucus caquiste. Existe-t-il un boys club à la CAQ? Dans la foulée de certains faits assez révélateurs, la question m’apparaît pour le moins pertinente.

Le Parti vert du Canada est-il encore pertinent?


D’entrée de jeu, lors du dernier scrutin, le Parti vert d’Annamie Paul a fait élire 2 députés et récolté 2,3 % des voix comparativement au Parti populaire du Canada (PPC) de Maxime Bernier qui a récolté 5,0 % des voix.

Et pourtant, en 2004, le Parti vert a recueilli plus de 582 000 voix, soit 4,3 % de l’ensemble des voix. En 2006, le parti recueillait plus de 664 000, 4,5 % des voix. Deux ans plus tard, aux élections de 2008, le parti connut un regain considérable, obtenant plus de 937 000 voix, soit 6,8 % de l’ensemble des voix.

Pendant ces années « fastes », le Parti vert était pratiquement le seul parti à placer la protection de l‘environnement en priorité dans son programme. Aujourd’hui, tous les principaux partis fédéraux offrent une place essentielle à la réduction des GES dans leur programme, si bien qu’il m’apparaît pertinent de se demander si le Parti vert a toujours sa place sur l’échiquier politique fédéral.


Henri Marineau, Québec

 


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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