L'affaire SNC-Lavalin rebondit...

Un boulet au pied de Justin

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Tribune libre

Il n’y a pas si longtemps, soit à la mi-mars 2019, un sondage effectué par Léger pour le compte du Journal révélait que pas moins de 69 % des Québécois estimaient que Justin Trudeau avait mal géré la crise ayant entouré l’affaire SNC-Lavalin. Du même coup, le Parti libéral a reculé de 4 % depuis le début de la controverse, obtenant 35 % des intentions de vote dans la Belle Province. Ce sont les conservateurs d’Andrew Scheer qui semblent en profiter, eux qui grimpent de 5 % pour atteindre 26 %.


Même si les libéraux mènent toujours au Québec, leur recul n’augure rien de bon pour le parti en cette année électorale. Les troupes du premier ministre comptent sur des gains dans la province pour compenser d’inévitables pertes ailleurs au pays. « S’il ne consolide pas ses appuis au Québec, Trudeau perd le pouvoir », avance carrément le président et fondateur de Léger, Jean-Marc Léger.


Pire encore pour les libéraux : la baisse de leur popularité dans la province s’accompagne d’une volonté de plus en plus marquée de changement dans la population. Une majorité (51 %) de Québécois contemple désormais un changement de régime à Ottawa, selon le coup de sonde.


Encore récemment, l’affaire SNC-Lavalin a rebondi dans l’actualité lorsque l’on a appris que la firme était citée à procès concernant des pots de vin qu’elle aurait versés à différentes compagnies pour obtenir des contrats en Lybie. Il est minuit moins une pour mettre de l’avant un accord de réparation qui sauverait SNC-Lavalin d’un procès coûteux et avec des conséquences fort contraignantes.


On sait que 9000 emplois au Québec sont menacés dans cette saga, une situation fort embarrassante pour Justin Trudeau qui vise à faire le « plein » de comtés au Québec. Justin Trudeau traîne comme un boulet l’affaire SNC-Lavalin depuis qu’elle a éclaté le 7 février 2019, et je ne serais pas surpris que le boulet reste accroché jusqu’au scrutin d’octobre 2019…. Si tel était le cas, nous assisterions probablement à la victoire du conservateur Andrew Scheer!



Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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