Israël - Palestine

Un autre point de vue

Faire mourir un peuple au nom de l’état d’Israël

1674996588d900a8584302575c236ab6

Tribune libre

En fin de semaine, le groupe extrémiste Hamas à fait une attaque brutale et sauvage sur des citoyens d’Israël. Le carnage fut insupportable. Les images de morts jonchant le sol, l’enlèvement de citoyens israéliens ne peut pas être acceptable. L’état d’Israël déclare aussitôt la guerre au Hamas, en attaquant des citoyens palestiniens dans la Bande de Gaza.


Voilà le degré de violences utilisées par ces deux groupes : le groupe Hamas et le gouvernement d’Israël. Et le peuple palestinien dans tout ça ?


Déjà que la bande de Gaza est coupée du reste d’Israël par une clôture, un mur et seulement deux points de passage. Seulement 18 000 Palestiniens passent là, à tous les jours, pour aller travailler du côté israélien. Ceci est aujourd’hui fermé. L’électricité est coupée à Gaza. Les livraisons de carburant sont aussi coupées. La nourriture n’entre plus à Gaza. C’est le siège total sur la totalité de la population, et pourtant le gouvernement d’Israël est en guerre contre le Hamas seulement.


Comment justifier une telle action de la part d’Israël avec le support de la majorité des pays de l’occident ? Le premier ministre écossais parlait d’une situation inacceptable. Le prix des attaques brutal du Hamas, ne peut pas être de faire souffrir et de faire mourir 2,2 millions de Palestiniens, qui sont pour la plupart non-partisans du Hamas. Ceci ne peut pas être le prix à payer pour ce peuple qui depuis 74 ans subit de l’oppression, de l’occupation de la part d’Israël. La richesse de la capitale Tel Aviv versus Gaza City est sans comparaison. Gaza vit depuis des décennies dans la pauvreté la plus abjecte alors que le peuple d’Israël, profite des terres volées, aux Palestiniens. 


La situation en Israël, aujourd’hui, est un reflet direct du système d’apartheid instauré en Afrique du Sud, il n’y a pas si longtemps.


Il y a eu, à Montréal, une manifestation soutenant Israël. Il y a aussi une manifestation, dans la même ville, pour un soutien aux Palestiniens et ce fut une condamnation sans équivoque de notre premier ministre François Legault. Pas une manifestation supportant le Hamas, non une manifestation supportant le peuple opprimé des Palestiniens et notre représentant politique s’objecte à ceci en disant que ceci est inacceptable ? Quelle honte. Quel manque de jugement. Quelle incompréhension de la souffrance de ce peuple. Où sont passées les grandes qualités d’inclusion, d’égalité et de diversité canadienne dans un tel commentaire d’un homme politique censé nous représenter ?


Avec ce blocus imposé par Israël sur la bande de Gaza, où doivent aller les citoyens pour échapper aux bombardements constants ? Contrairement à l’Ukraine, ici, les citoyens n’ont pas d’issu. Aucune porte de sortie. Ils sont captifs dans une prison à ciel ouverte et doivent attendre leurs destins, fort probable, de mort. Une situation, une action d’Israël inacceptable. En plus, Biden promet plus d’aide à Israël, un pays ayant déjà plus d’arme que tous ses voisins ?


Et l’aide humanitaire pour Gaza a été officiellement stoppé par Israël. Venant d’un peuple, qui lui a été persécuté durant la Deuxième guerre mondiale, ces gestes non-humanitaire est incompréhensible. Où est donc la compassion pour l’humain de la part d’Israël ? Un peuple qui a vécu tant d’injustices, à son tour, fait pire ?


Un journaliste gazien donnait l’exemple d’un chat pour illustrer la frustration du peuple palestinien. Si vous mettez un chat dans une boîte, fermez le couvercle, brasser constamment la boîte, tapotez la boîte avec vigueur, quand vous ouvrez la boite, il y a de très fortes chances que le chat vous griffe à sa sortie. C’est exactement la réaction qu’Israël récolte, car il a lui-même créé cette situation qui a vu la naissance du Hamas en Palestine. Israël refuse toujours, aujourd’hui, la création de la solution des deux états. Il refuse même le minimum de reconnaitre l’égalité entre ces deux nations, ces deux peuples, en gardant les Palestiniens dans un état de prisonniers.




 



Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé