Que dire encore de ce type né avec un nom sans lequel il n’aurait pu prétendre aux plus hautes fonctions...
Justin Trudeau, Saint-Crédule priant pour nous, qui passe aujourd’hui pour un con à travers le monde... Et qui fuit les questions une fois que les caméras cessent de promouvoir son personnage...
On finit par hausser les épaules devant ce cirque puant de multiples complicités. On finit par en avoir marre des jeux de rôle et des incisives du faux jeune.
C’est à ce grand enfant qu’on devrait se fier s’il devait y avoir la guerre? Aussi bien donner nos codes militaires à Greta...
Le plus étonnant dans le dernier épisode des aventures du Roi de l'habit, c’est que la photographie scandaleuse fut donnée à un média américain... Gênant, disons-le poliment.
Localement, et pour ainsi dire logiquement, la nouvelle a vite été centrée sur ses excuses...
Au Québec, on l’a dit «pardonné» en moins de deux jours. Ici, c'est vrai qu'on n’aime pas la chicane, ni le ressentiment, ni la souffrance d’un tiers, fut-il libéral...
Trudeau profite naturellement d’un parti-pris que d’aucuns jugent mystérieux. C'est pourtant simple: en additionnant les déficits, il est au diapason d’un tas de gens, surtout parmi les élites les plus bavardes. L'endettement est une notion abstraite, voire inexistante. Il n'y a pas de lutte au déficit, le déficit est plutôt un ami...
À gauche, on présume depuis toujours que la richesse existe, l'important, c'est d'en tirer profit, peu importe qu'il faille taxer la majorité...
Remarquez bien: aussitôt qu’est évoqué l’équilibre des comptes publics, les commentateurs, les invités, les improvisateurs et les artistes posent tout de suite la même question : À quel prix? Où couper? Qui souffrira?
Ce sont exactement les questions que pose Trudeau aux conservateurs d’Andrew Sheer, les seuls à rechigner devant l’endettement accéléré du Canada.
L’objectif des libéraux et de leurs alliés n’est pas d’obtenir une réponse mais de provoquer la peur de ceux qui n’y connaissent rien.
La peur de perdre un peu plus de ce qui leur reste après impôts...
Les médias en général sont d’accord avec le Roi de la Parade et estiment que l’équilibre budgétaire ne pourrait se faire sans un retour à une soi-disant «austérité».
Cette prémisse figure dans presque toutes les questions, toutes les chroniques, tous les commentaires, toutes les opinions; 70 milliards de déficit en quatre ans, pas grave! On met ça en pourcentage du PIB et puis voilà, tout baigne, selon les experts du statu quo, et on passe à autre chose...
C’est aussi l’incurie qui sauve Justin Trudeau. On s'intéresse peu aux finances publiques et les partisans du déficit chronique, majoritaires sur les principales tribunes et dans les institutions publiques, se font partout entendre quand la retenue est évoquée...
Alors, Trudeau peut donner dans un tweet 50 millions pour la cause d’un humoriste américain, il n’y aura pas de scandale...
Le Sultan du déficit a beau être limité, l’élite canadienne partage son penchant pour la dilapidation...
Intellectuels, syndicalistes, consultants et socioparasites, ils le chérissent tous, d’un océan à l’autre, au Québec aussi, où il obtenait jusqu’à hier 40% des intentions de vote... Pas mal dans une province qui a connu la Loi sur les mesures de guerre! On peut parler d'exploit, sinon d'amnésie...
Les colonisés de bonne pâte font la moue devant ses bourdes et ses réticences face à la loi sur la laïcité mais, au fond, ils l’aiment bien, le Veau d’or en manches de chemise...
Quand il fait des conneries, ils inclinent au pardon, c’est normal. Comme aux bulletins de nouvelles.