Courses à la direction du PLQ et du PQ

Tout un défi!

Un p’tit chausson aux pommes avec ça?

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Tribune libre

« Un nouveau départ 2020 », tel est le thème du candidat dans la campagne à la direction du Parti libéral du Québec (PLQ), Alexandre Cusson. Et, pour amorcer ce nouveau départ le maire de Drummondville porte en étendard l’éthique, arguant qu’«il y a cette idée constante qu’il y a une odeur de corruption qui flotte sur la politique au Québec, alors qu’on sait que les règles ont changé depuis quelques années, tout est différent, mais il semble que ça ne rentre pas dans les maisons, les gens ne voient pas ça ».




Or, je veux bien comprendre que M. Cusson évite de nommer le parti dont il brigue la chefferie, mais il m’apparaît évident que le manque d’éthique dont il parle s’applique surtout au PLQ. Un parti qui subit encore aujourd’hui les retombées négatives de l’enquête Mâchurer toujours en cours et dans laquelle le nom de l’ancien chef du PLQ, Jean Charest, est souvent mentionné.




Aux yeux des Québécois, les allégations de collusion et de corruption envers le PLQ font encore l’objet d’enquêtes de la part de l’UPAC. Les scandales allégués envers le PLQ sont toujours d’actualité et cela, Alexandre Cusson n’y peut rien même s’il se défend de proposer un resserrement des règles éthiques pour surfer sur cette controverse.     




Conséquemment, le « nouveau départ » axé sur l’éthique souhaité par le candidat Cusson risque de connaître des ratés tout au moins au décollage. Alexandre Cusson baigne actuellement dans la belle naïveté du débutant… Reste à voir s’il la conservera ou s’il ne devra pas y apporter certains ajustements!


 

Un p’tit chausson aux pommes avec ça?




De mémoire d’homme, le fait qu’un éventuel candidat à la direction d’un parti pose des conditions pour poser sa candidature constitue pour le moins un précédent dans les annales politiques du Québec.




Eh bien, l’humoriste Guy Nantel, par la voix de son organisateur, désire poursuivre ses activités et protéger les dates de ses spectacles tout au long de la course, et suggère que les dates des débats soient choisies en concertation avec les candidats et la présidence d’élection tout en ajoutant que la tenue des débats pourrait être déterminée par tirage au sort si le consensus n’est pas possible. À cet effet, entre le 9 avril, date de la fin des mises en candidature et le 19 juin, date du choix du chef, Guy Nantel doit donner 16 spectacles dans plusieurs régions du Québec.




Enfin, Guy Nantel souhaiterait que la participation des « sympathisants », à qui le parti a décidé d’ouvrir la porte uniquement pour le vote du prochain chef, soit gratuite, alors qu’il est prévu que les non-membres doivent débourser 5 $ pour adhérer au principe du Parti québécois et ainsi obtenir le privilège de voter pour choisir le prochain chef. Or, M. Nantel a plusieurs dizaines de milliers d’abonnés sur son compte Facebook qui ont le potentiel de devenir des sympathisants, mais comme leur adhésion doit se faire en ligne avec une carte de crédit, on craint que les coûts ne dissuadent les sympathisants de s’inscrire et de voter pour M. Nantel.




Un p’tit chausson aux pommes avec ça?, M. Nantel?




https://www.msn.com/fr-ca/actualites/quebec-canada/pas-de-compromis-pour-guy-nantel-plaident-ses-adversaires-potentiels/ar-BBZqmhy?ocid=spartandhp


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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