Tout est une question de langue!

Tribune libre

"Tout est une question de langue" est une expression qu'on entend souvent.
La langue est le résultat d'un ensemble d'interactions qui favorise une culture dont la langue fait parti.
Le texte suivant utilise le sujet de la langue et de la culture pour expliquer les liens exprimés graphiquement dans:

http://www.ameriquebec.net/actualites/2009/12/14-vivre-libre-ou-disparaitre.qc
La langue, la religion et autres coutumes partagées par une majorité font partie de la culture d'un peuple. La langue commune en est le lien général, si l'on casse ce lien, on brise la cohésion et on détruit la communauté. La langue est le résultat d'une communauté d'intérêts,
C'est donc notre culture qui est le principal ennemi du fédéral, la langue commune est le résultat de la cohésion entre tous les éléments.
Empêcher une culture d'évoluer peut prendre beaucoup d'autres chemins et le Canada les utilise tous ensemble dans tous les domaines via M. Charest.
Il nous place sous sa tutelle en s'attaquant d'abord à nos territoires dans l'approche commune, puis, il nous retire les subventions et son appui aux projets de développements favorisant la culture du peuple. Il nous empêche de créer des emplois et il favorise la dispersion des habitants.
Le moteur roue de l'Hydro n'a pas marché, pourquoi? Je crois qu'Ottawa, avec l’appui de pressions Américaines, s'en est mêlé pour protéger l'Ontario et la structure économique de l'auto Nord-Américaine.
GM avait détruit toutes les voitures électriques "Volts" pour ne pas avoir à restructurer l'industrie.
Au Québec, les projets de l'Hydro rencontraient l'assentiment sociale et la fierté de tous les Québécois.

Par son intervention dans le développement du moteur roue, Ottawa empêchait le Québec de répéter la valorisation et le développement d'une deuxième Hydro.
L'Hydro-Québec est venue au monde grâce à des prêts venant de NewYork. Le Canada refusait systématiquement de favoriser nos projets.
On allait trop loin.
Il en est de même pour le projet de développer un monorail à haute vitesse entre Québec et Montréal en 1 heure. Ce projet aurait l'effet de cimenter nos liens sociaux en réduisant les distances entre Montréal et ses régions, la suite d'un tel projet réunirait rapidement toutes les régions.
Le projet de monorails est beaucoup plus brillant que le TGV Européen pour plusieurs raisons:
1. Une infrastructure beaucoup plus économique.
2. On peu utiliser les entre-voies des autoroutes.
3. Il n'y a pas de déneigements à s'occuper.
4. Au Québec, on pourrait innover, le rail et l'alimentation électrique pourrait
être protégés contre le verglas. Chose impossible pour un train conventionnel.
5. La traction est par moteur-roues.
6. Il y a absence du risque de collisions avec d'autres objets sur les voies.
7. Le déraillement devient beaucoup plus difficile, les véhicules sont suspendus au
lieu d'être posés sur des rails.
8. On peut lui faire traverser les Montagnes à une fraction du coût d'une autoroute,
9. Pas de pétrole, pas de bitume, absence de pollution.
10. Traverser les parcs nationaux de dérange pas l'environnement.
11. On peut même le suspendre au dessus d'une route, d'une rivière ou d'un lac, ou,
lui faire traverser des obstacles qu'un train régulier ne peut pas faire sans
percer un tunnel.
12. Un deuxième rail sur la même structure assure le sens unique dans les deux
directions.
13. Création de milliers de nouveaux emplois.
14 Exportation de technologies et rayonnement de notre culture.
15. etc. etc. Quel beau projet...
Ce projet a très peu de chances de se développer en français sans l'autonomie d'un Québec souverain.
C'est aujourd'hui le bébé de Pierre Langlois, appuyé de beaucoup d'autres personnes de qualité, il n'y a cependant personne de haut placé ni à Québec, ni à Ottawa qui s'intéresse à notre avenir, où est Bombardier? ... La plupart des nouveaux emplois que créé Bombardier sont maintenant à l'étranger, signe d'une emprise extérieure à nos intérêts.
Ce sont toutes des choses créatrices d'emplois qui seront réalisés et contrôlés par d'autres pour nous empêcher de développer notre économie et notre sentiment collectif d'appartenance. Un transfert de culture par l'appropriation de l'économie de son voisin.
Idem pour le rejet par Trudeau d'installer dans les années 70 l'aéroport international à Drummondville au lieu de Mirabel. C'était le choix unanime de l'élite du Québec à l'époque, Québec aurait consolider ses liens culturels et sa langue de travail, c'en était trop. Le moteur-roue et le monorail en sont la suite.
je prévois que le gouvernement Charest aura privatisé nos actifs comme l’Hydro et liquidé des actifs importants de notre Caisse de dépôt. On doit se préparer à réagir violemment à ce genre de mandat contre les intérêts du peuple qui l'a élu. Les Québécois auront été délibérément trompés.
Si mes prévisions s’avèrent vraies après le départ de Charest on devra utiliser d’autres termes beaucoup plus dégradants pour définir le personnage de M. Charest et de ses amis.
C'est tout cela et bien d'autres choses qui est en dessous de l’expression: "Tout est une question de langue".
Il n'y a pas de droit, sans responsabilité, si les citoyens ne comprennent pas qu'ils ont la responsabilité de leur avenir, aucun de leurs prétendus droits ne sera respecté par leurs politiciens, c’est ce que l’on vit présentement au Québec.
Sans savoir pourquoi, les citoyens ressentent tellement leur absence de droits réels, qu'ils refusent maintenant d'aller voter. La seule façon de changer tout cela c'est d'en prendre conscience collectivement. Il nous faut comprendre pour réagir.
Le président Kennedy avait trouvé la bonne expression :
"Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais, demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays."
Si le Québec est le seul endroit dans le monde ou vous vous sentez chez vous, alors, Québec est votre pays. Il a besoin de vous et moi pour vivre.
Québécois, réveillons-nous!
Merci d'être là.
Jean-Pierre Plourde.
http://saglacweb.blogspot.com


Laissez un commentaire



Aucun commentaire trouvé