Oui, des mots, de la sémantique et de l'orgueil. Diminuer les «frais afférents» pour augmenter les «droits de scolarité». Voilà. Les libéraux ont étiré la grève, s'cusez le «boycott», et ont exiger la «condamnation» de la violence pendant treize semaine, trois mois, pour des mots. Parce qu'à la fin, la facture reste inchangée pendant au moins les deux prochaines sessions. Quel gâchis.
Si 50 cents par jour est «pas grand chose» pour Line Beauchamp alors pourquoi avoir tenu tête pendant treize semaines pour finalement en arriver à zéro cent par jour? Quel gâchis.
Devant l'ampleur du mouvement, pourquoi ce gouvernement n'a-t-il pas négocié de bonne foi après quatre semaines? La sévérité et l'intransigeance de Jean Charest a laissé des milliers de citoyens dans une situation déplorable qui aura coûté des millions aux contribuables. J'espère qu'il va payer au prochaines élections car j'ai le goût de la vengeance à présent.
Il faut comprendre que la lutte étudiante va recommencer dans neuf mois ou un an alors que les associations devront démontrer qu'il est possible de mieux gérer les universités en dépensant moins d'argent sinon les frais afférents vont augmenter. Imaginez, c'est aux étudiants de dire au gouvernement où il peut couper. Frais de voyages, de bonus de départ, de salaires trop élevé, de chauffeur privé, de restaurant, de publicité au Centre Bell etc...
Bravo aux étudiants d'avoir tenu leur bout et d'avoir obtenu un gel de la facture. C'est une victoire à court terme pour eux et il sortent de la grève la tête haute en aillant mis la table pour les futurs revendications.
Je souhaite maintenant une dernière manifestation importante pour finir le tout en beauté et rappeler que le Québec doit changer.
Stefan Allinger
Tout ça pour 0 cent/jour
treize semaines pour des mots.
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