La démission de Jacques Daoust s’ajoute à la liste des difficultés vécues par le gouvernement Couillard depuis l’élection du 7 avril 2014.
De fréquents remaniements ministériels, changements de décisions et autres accidents de parcours sont venus tourmenter le mandat du premier ministre Philippe Couillard.
Le mot-clic #philippeflop utilisé sur les médias sociaux témoigne des nombreuses critiques formulées de toutes parts à l’encontre des initiatives libérales.
Démission de Jacques Daoust
La dernière démission fracassante en date. Cette fois-ci, c’est l’ancien ministre des Transports Jacques Daoust qui est forcé de démissionner car son ancien chef de cabinet, Pierre Ouellet, avait autorisé Investissement Québec à liquider les 11,1 millions d’actions qu’elle détenait dans RONA. Ce qui eut pour effet de laisser le géant américain Lowe’s s’emparer de RONA.
La carrière politique de Daoust a d'ailleurs été marquée par d’autres controverses (Bombardier, Uber, subvention du MAPAQ accordée à son vignoble familial.)
Bye-bye Québec inc.!
Comme le soulignait le Journal pour commémorer les deux ans du gouvernement Couillard en avril dernier, des fleurons de l’économie québécoise ont été vendus à des intérêts étrangers. C’est le cas du Cirque du Soleil, des restaurants Saint-Hubert et de RONA.
La course à relais des ministres de l’éducation
5 ministres de l’éducation se sont succédés à un rythme effarant au cours des deux dernières années: Yves Bolduc, François Blais, Sébastien Proulx, Hélène David(elle a remplacé Pierre Moreau durant son congé de maladie.)
Sam Hamad pour l’ensemble de son oeuvre
Parmi les démissions qui s'accumulent depuis l’accession de Philippe Couillard au pouvoir, celle de Sam Hamad reste l’une des plus marquantes. Ce dernier a dû démissionner comme président du Conseil du Trésor à cause des accusations de trafic d’influence en faveur de l’entreprise Premier Tech.
Sans compter ses prouesses linguistiques capables de réinventer la «roue à trois boutons» et ses escapades en Floride.
Indépendance: de la viabilité à la «catastrophe»
Philippe Couillard affirmait en mars 2015 que l’indépendance du Québec serait une catastrophe économique. Il avait pourtant déjà prétendu qu’un Québec indépendant serait viable économiquement pendant la dernière campagne électorale.
Kathleen Weil et l’embauche d’intégriste
La ministre de l’immigration Kathleen Weil avait prétendu qu’elle ne refuserait pas d'embaucher un intégriste dans son cabinet. Elle s'est rétractée dans les heures qui suivirent.
Francine Charbonneau
La ministre de la famille Charbonneau avait déposé un projet de loi sur les places dites «fantômes» en garderie. Après avoir soulevé l’ire de certains parents, elle est revenue sur sa décision en précisant que les parents ne seraient plus sanctionnés si leurs enfants n'étaient pas à la garderie tous les jours de la semaine.
Jacques Daoust et Les Débrouillards
En plus de ses déboires au ministère des transports, Jacques Daoust a déjà été au coeur d’une autre controverse alors qu’il était ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Exportation. Après avoir annoncé qu’il coupait les vivres aux Publications BLD qui publient la revue de vulgarisation scientifique Les Débrouillards, il a annoncé que son ministère continuerait à financer l’organisme. Et ce, en quelques jours seulement.
Démission d’Yves Bolduc
En plus de ses déclarations sur les «fouilles à nu respectueuses» et les enfants qui «ne mourront pas» si les écoles achètent moins de livres, Yves Bolduc a aussi créé bien des remous avec sa prime de départ controversée après sa démission.
En anglais s.v.p.!
En 2014, le premier ministre avait prononcé un discours complet dans la langue de Simple Plan(du moins sur disque) alors qu’il se trouvait en Islande dans le cadre d’une conférence sur l’environnement.
Il a récidivé récemment en signant un message uniquement en anglais dans le livre d’or de la compagnie Siemens en Allemagne.
Démission de Robert Poëti
Sous la plume de bien des chroniqueurs, Robert Poëti aurait été «expulsé» du Ministère des Transports. Ces prises de positions sur le pouvoir des villes de taxer pour les transports en commun ou sur le dossier Ubër auraient eu raison de son poste. Il avait aussi demandé la tenue d'une enquête indépendante sur la MTQ.
Dossier Bombardier
Le gouvernement Couillard avait annoncé un investissement de l'ordre de 1,3 milliard$ pour la survie de la CSeries de Bombardier en octobre 2015. Quelques mois plus tard en février 2016, Bombardier supprimait 7000 emplois.
L'humeur «massacrante» de Rita De Santis
Au sujet de son passé d’immigrante, la ministre libérale Rita De Santis y est allé de cette déclaration autant contestée que tournée en dérision dans les médias: «Ma maîtresse m'a dit: ma chérie, tu ne vas jamais réussir dans la vie, tu parles avec un accent italien. Toute personne qui parlerait à un enfant comme elle m'a parlé devrait être tuée, massacrée, jetée je ne sais pas où.»
L’intégrisme, un choix personnel?
En janvier 2015, le premier Philippe Couillard avait donné une définition toute personnelle de l’intégrisme religieux. Selon lui, l’intégrisme peut être considéré comme une pratique extrême de la religion qui «fait partie des choix personnels de chacun».
Le bain par semaine de Gaétan Barrette
Prétextant vouloir réaliser des économies, le ministre de la santé a proposé de de ne donner qu’un seul bain par semaine aux bénéficiaires vivant dans les CHSLD. Cette mesure a été vivement dénoncée.
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