À inclure dans la Charte de la laïcité

Tolérance zéro pour la barbarie

Dérogations pour abattages rituels : 100 % injustifiées

Tribune libre

Parmi les arguments avancés par les défenseurs de la laïcité de l’État québécois, l’antinomie sciences/religions revient souvent. Avec raison d’ailleurs, car elle est au cœur de la Révolution tranquille des années 60, prônant la primauté du savoir sur les dogmes religieux.

L’un des reculs les plus pervers de ce principe est aussi celui qui est le plus vastement occulté. En 1959, Le Canada s’est doté d’une Loi imposant l’insensibilisation des animaux avant abattage, visant à minimiser les souffrances d’animaux en fin de vie.
Les modes d’abattage rituels «à froid» (casher et halal) sont des dérogations religieuses inacceptables accordées par Ottawa et Québec via l’article 77 du Règlement de 1990 sur l'inspection des viandes, intégré dans l’article 6.4.2.2 de la Loi sur les produits alimentaires du Ministère de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation du Québec (MAPAQ).
Violant les principes de la microbiologie, de l’immunologie, de l’hématologie, de la neurophysiologie et de l’éthologie modernes, les justifications avancées par les autorités juives et musulmanes depuis des siècles sont les suivantes:
1. Pour éviter de consommer du sang.
2. Pour éviter de faire souffrir l’animal en lui procurant une mort rapide.
3. Pour se prémunir contre la contamination bactérienne.
En raison de la nature même des techniques d’abattage employées, ces trois justifications sont fausses.
MYTHE NO 1 : «PRODUIRE DES VIANDES EXEMPTES DE SANG»
L’islam et le judaïsme prônent l’égorgement sans insensibilisation pré-mortem «pour vite séparer la viande du sang avant qu’elle ne devienne illicite». Et de «sectionner trachée, œsophage et veines jugulaires (artères carotides) d’un coup de lame, sans toucher aux cervicales où loge la moelle épinière». Selon le rite casher, «les principaux vaisseaux sanguins sont retirés de la carcasse et la viande est trempée dans l’eau, égouttée, salée (pour «absorber le sang par osmose»), rincée, voire, déshydratée».
Tissu conjonctif liquide, le sang est formé de globules rouges et blancs, de plaquettes, de protéines (hémoglobine/myoglobine) et autres substances en suspension dans le plasma. L’hémoglobine donne la couleur rouge rosée des viandes. Hydrosoluble, elle coagule facilement sous l’action des plaquettes. La myoglobine est la protéine du muscle et des tissus.
Artères et veines forment des ramifications jusqu’aux capillaires microscopiques, présents partout dans la chair et impossibles à retirer.
Type de globule blanc, les monocytes du sang migrent dans les tissus et se transforment en macrophages. Présents en permanence dans tous les tissus, ceux-ci ont notamment pour rôle de chasser les cellules mortes pour conserver les tissus sains (fonction de régénération). Il est techniquement impossible de les déloger.
De plus, dès que la gorge de l’animal subit une lésion, les plaquettes la détectent et s’agglutinent autour des tissus abîmés en envoyant des signaux chimiques pour avertir les lymphocytes d’enclencher le processus de cicatrisation. Ceux-ci libèrent à leur tour des substances qui rendent les tissus avoisinants perméables pour permettre aux globules blancs de les envahir.
Et, réaction physiologique due au stress et aux douleurs infligées, il se produit une concentration de sang dans les organes essentiels, processus naturel de survie qui entraîne une saignée moins abondante.
Conclusion : Une viande «exempte de sang» est une impossibilité scientifique.
MYTHE NO 2 : «PROCURER À L’ANIMAL UNE MORT RAPIDE ET SANS DOULEUR»
«Le sectionnement rapide des artères carotides initiant un manque d’apport sanguin au cerveau» est présenté par les défenseurs des rites halal et casher «comme la façon d’empêcher la douleur d’être captée par le cerveau». Certes, la pénurie d’oxygène au cerveau finit par rendre la bête inconsciente … après une agonie douloureuse de 2 à 14 minutes puisque la moelle épinière est gardée intacte lors de l’abattage.
Les messages de douleur captés par les nocicepteurs musculaires passent d’abord par la moelle épinière avant d’être relayés à l’encéphale (système limbique).

Le sang coagule aux extrémités des artères carotides sectionnées qui se contractent. Ces «bouchons» ralentissent l’écoulement du sang des carotides et retardent la chute de pression sanguine nécessaire à la désactivation du cortex sensitif. Le cerveau continue à être irrigué par les deux artères vertébrales qui sont un circuit de suppléance en cas de section des carotides. L’animal ressent des douleurs durant l’intervalle précédant sa mort cérébrale.
Conclusion : Les modes d’abattage halal et casher sont absolument atroces pour l’animal.

MYTHE NO 3 : «LES VIANDES HALAL ET CASHER SONT MEILLEURES POUR LA SANTÉ»
Faux! Elles présentent un risque accru d’infection bactérienne du type E. coli. L’égorgement à vif entraîne un épanchement de matières stercorales venues de l'estomac qui s'écoulent à travers la section béante de l'œsophage. S’ensuit une production massive de toxines, nocives pour l’homme, qui se transmettent par la viande. Les germes de l’intestin passent dans le sang. La longueur de l’agonie entraîne des soubresauts violents accompagnés de défécations et d’émission d’urine, éclaboussant toute la zone d’abattage au risque de souiller la viande, surtout les quartiers avant qui finissent en steak haché.
Conclusion : Les modes d’abattages rituels «accroissent» les risques de contamination par l’E-coli.
La banalisation de la cruauté
Du point de vue de l’animal, la cruauté à grande échelle exercée au nom de la liberté de culte est l’une des facettes les plus perverses des intégrismes religieux. Tels les rabbins, les imams touchent des redevances pour chaque bête abattue, certification dont les coûts sont refilés aux consommateurs. Le système de certification halal est la principale source de financement des activités des islamistes. Un marché mondial de 662 milliards $. Dans sa bêtise, l’Occident subventionne sa propre mort.

Pire, nos propres États ont intégré le business des viandes rituelles dans leurs activités économiques. En 2010, le marché canadien de la viande halal totalisait 1 milliard $ et ses exportations, 3 milliards $. Il oscillerait entre 2 et 3 millions $ au Québec, où ces pratiques ne cessent de croître sans qu’il soit possible d’obtenir de chiffres précis de la part du MAPAQ, qui ne semble compiler aucune donnée.
La banalisation de la cruauté érigée en système témoigne du degré de déshumanisation dans lequel nos États sont plongés. Or, la grande majorité des citoyens sont contre la cruauté envers les animaux. Cette réprobation est une valeur commune.
Un projet de Charte étrangement silencieux…
Dans son projet de Charte des valeur (Loi 60), le gouvernement Marois braque tous les projecteurs sur des pièces de vêtement et accessoires à caractère religieux tout en gardant dans le noir la violation la plus odieuse des valeurs de laïcité et de neutralité qu’il prétend pourtant vouloir «affirmer».
Comment l’État québécois peut-il continuer à laisser les raisonnements «spécieux» des groupes communautaires concernés primer sur les évidences scientifiques prouvant que l’égorgement à froid rituel est de la cruauté envers les animaux? Les immolations sacrificielles d’agneaux de l’Aïd-el-Kébir n’ont pas leur place non plus au Québec! Un État doit aborder les problèmes éthiques et moraux en fonction de leurs conséquences, et non selon les principes inflexibles de la Charte des droits et libertés. Et encore moins via une logique industrielle.

On n’encadre pas la cruauté perpétrée au nom de la liberté de culte : il faut l’interdire! Nous n’avons pas à «encadrer» la cruauté envers les animaux : il faut la sortir du cadre!
Tolérance zéro pour la barbarie!
Suzanne Bousquet, porte-parole
Citoyens contre l’abattage rituel d’animaux au Québec


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6 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    4 février 2014

    "Conclusion : Une viande « exempte de sang » est une impossibilité scientifique."
    La viande Halal ou Casher, ça n'existe pas!
    Vous avez dû insister pour lire tout votre texte à la commission sur la laïcité... Vous avez dû "rusher" pour tout lire, un peu nerveuse... Pas sûr que les clowns ont bien compris. Drainville somnolait, après dîner, si je me rappelle... Mais il avait lu auparavant... même s'il confondait immoler et brûler au bûcher. Il a accroché au problème de voir toute la population payer pour ce leurre où vivent les endoctrinés. Il devrait en tenir compte dans la rédaction du projet...de la douleur rituelle aussi.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2014

    Il y a à peine un demi millénaire la majorité tribale humaine pratiquait le Cannibalisme et c'est vers cette BARBARIE que nous RECULONS considérant la légalisation récente du meurtre avec des POMPES, les suicides assistées et les euthanasie systématiques . Et l'idée sectaire juive et musulmane et souvent ésotérique de croire que le sang est l'âme est entièrement faux car l'âme est IMMATÉRIELLE. Nous ne sommes pas à la fin de la BARBARIE
    MICHEL GUAY

  • Archives de Vigile Répondre

    2 février 2014

    Comme Québécois accepter de manger hallal, cela veut dire que nous acceptons de nous soumettre a la charia islamique.
    L'alternative est la cacheroute. Donc, autant écrire que vous préférez la soumission aux lois noahides.
    Pour les intéressés, le Noahisme.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Nohaisme
    Feu le rabbin Menachem Mendel Schneerson, un zohariste qui propage une opinion kabbaliste de la supériorité juive.
    Schneerson once explained his theory of Jewish racial superiority this way. He said, "We have a case of the Jew...a totally different species."
    "The body of a Jewish person," Schneerson bragged, "is of a totally different quality from the body of members of all other nations of the world. Bodies of the Gentiles are in vain. An even greater difference is in regard to the soul...A non-Jewish soul comes from three satanic spheres, while the Jewish soul stems from holiness."

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2014

    Bon article Mme Bousquet
    Il ne faut surtout pas oublier que:
    Comme Québécois accepter de manger hallal, cela veut dire que nous acceptons de nous soumettre a la charia islamique.

  • Archives de Vigile Répondre

    1 février 2014


    Nous sommes en pays capitaliste, pas chrétien ou démocratique.
    L'argent mène dans la sphère des corporations.
    Et les corporations sont souvent possédés ou contrôlés par des Juifs. Ils ont imposé leur dérogation pour la cacheroute.
    Je doute que cela date seulement depuis 1990.
    Le problème de nos politiciens, c'est que le premier régime qui a su imposer des lois pour le bien-être animal, c'est le régime nazi (interdiction de vivisection et de l'abattage rituel). D'où une émigration en masse vers les Amériques et la Palestine, encouragée par ce régime.

    Comme ce régime est honni, nos politiciens ne peuvent l'imiter et préfèrent empocher des contributions au Parti.
    Il y a une raison pour laquelle l'abattage rituel doit être accompli ou surveillé par un rabbin (cacher) ou un imam (hallal). C'est de s'assurer qu'aucun goy/kaffir n'empoisonne la viande. Un peu comme les accusations d'empoisonnement des puits par les Juifs. Nous savons tous qu'ils ne feraient jamais cela.

    Et bien sûr, nous pouvons les laisser fluorer notre eau sans problème en dehors de Montréal. Merci à Stephan Schwartz et Michael Levy d'être autant impliqués pour notre santé dentaire. Je lisais récemment que le vin rouge peut contenir le double de la concentration projetée en fluor de l'eau potable. Seagram possède plus de la moitié des vignes de la région de Bordeaux. On se souviendra que les Bronfman produisaient un whisky de contrebande avec de l'acide sulfurique et du caramel durant le temps de la Prohibition.
    Cette règle de surveillance rabbinique a un sens ... pour eux.
    En matière de terrorisme alimentaire, vous pouvez craindre beaucoup avec la main-d’œuvre immigrée. Paranoïaque, moi?
    Mais ne généralisons pas. L'abattage rituel dérange certains Juifs qui préfèrent se retourner vers le végétarisme.
    Voici Jonathan Safran Foer, auteur de If this is kosher


  • André Lemay Répondre

    1 février 2014

    Merci de partager avec nous vos connaissances et de façon si claire.
    Je me fais un devoir de faire suivre.
    André Lemay