Qui sont les tueurs en Syrie?

Suite sur les Robert Bourassa déclassifiés

D'ici et d'ailleurs

Tribune libre

Ce texte fait suite à celui de Robert Barberis-Gervais (1) portant sur les trahisons secrètes qu’un système gouvernemental d’État permet de garder via des lois douteuses, hors de la vue des médias et plus encore du su du public. Ce contrôle policier et juridiquement légalisé est une entorse évidente au processus de conscientisation des peuples les rendant aptes à gérer leurs besoins par eux-mêmes, leur libre-penser, donc, faisant délibérément obstacle à la possibilité de toute démocratisation réelle d’advenir.

Je me suis toujours demandé si l’expression dévalorisante de Pierre Elliot Trudeau, dit LE PET, lancée sur un ton pour le moins méprisant selon son style symptomatique, devant les médias à l’époque, portant sur le goût culinaire de Robert Bourassa en disant de ce premier ministre du Québec «… paraît qu’y mange rien que des hot-dogs celui-là, avant de penser à faire aut’ chose! »(2), n’était pas une boutade phallocratique d’intimidation de sa part sur son orientation sexuelle cachée? Fouillez-les?!...

Le pouvoir rend « dépendant » (ne serait-ce qu’au fric!), on le voit chaque jour avec les Couillardiens ultranéo-libéraux activés à la ruine du Trésor national de l’État québécois, et le glissement s’opère naturellement de toute cause socio-politique aux intérêts personnels et privés, peu importe que la conséquence soit un impact massif, collectif et catastrophique pour la population et une société dite de Droit. Actions criminelles ou justifiée par des lois tordues, contournées ou d’accommodements sans fin, contre un peuple ou la faillite économique de l’État. Le pire, même des intervenants potentiels assistent cois à ces abus de pouvoir passant sous le nez de leur juridiction de fonctionnaires, tels le pouvoir législatif et les milieux juridiques, soit par complicité, dépendance carriériste ou impuissance systémique dont la peur n’est pas le moindre des paramètres de conditionnement comportemental.

Pierre Bourgault, ami proche semble-t-il, disait qu’en pleine crise sociale, Robert Bourassa était à son meilleur, au sommet de sa forme et baignant dans l’huile : qu’il jouissait pleinement alors du pouvoir, comme au pic d’un « fix » (dose de drogue à son choc d’injection). À moins d’être authentiquement activiste politique, difficile de penser que le capital Cause ne fait pas place au capital politique, « bargaining power » ou simplistement, banalement, à l’intérêt personnel… à capital pulsionnel certain. Autrement dit, celui qui manipule et le manipulé sont les deux mâchoires du même piège entretenu d’instrumentalisation. Rapport de forces ou jeu ludico-politique à conséquences dramatiques pour les peuples.

Qui plus est, c’est étonnant que même poussés aux limites du supportable, des Kadhafi, el-Assad, Poutine, n’utilisent même pas tous leurs pouvoirs d’argent et médiatiques pour révéler à la face du monde entier (spécialement l’occidentalo-américain) les secrets dont ils sont complices ou témoins pour éveiller radicalement la conscience des peuples, une réelle dernière bonne action pour sauver leur peau et leur crédibilité face à l’ennemi en train de chercher à les exterminer.

Mystère de l’hommerie politico-humaine de domination complicitement perpétuée.

D’ailleurs, fixer 25 ans avant d’accéder à ces informations d’intérêt public et démocratique, c’est déjà tout un complot pour interdire le redressement du déficit électoral en contrôlant l'information, juridiquement tissé en arborescence anonymisante par le Gouvernement obscur, celui derrière les marionnettes du paraître officiel. En ce sens, Desmarais-Total et totalitariste est nettement LE dangereux et nuisible prédateur, agitateur dans l’ombre, par rapport à un PKP bâtisseur face aux peuples, la démocratie et la liberté d'expression. Que la direction de QS inverse cette réalité auprès de ses membres et cherche ainsi à les duper, y arrive pour la majorité, voilà qui fait frémir et qui devrait suffire à les faire fuir, du moins ceux qui ont vraiment à cœur la Cause indépendantiste et socialisante, pas que communautariste à la petite semaine (la clientèle cible de cet imposteur parti).

« Faire du Québec un pays », viser cette réussite pour vrai et le Vrai, c’est-à-dire l’enrichissement collectif et partagé, c’est pas garder le nez collé sur un service d’entraide groupusculaire à bénéfice restreint, temporaire et dans l’immédiat. C’est plutôt s'activer à l’enrichir ce Québec, provoquer l’indépendance par une conscience massive, avec l'ensemble des services publics, à l’échelle de l’État et au profit national de tous-toutes les Québécois-es.

Même à QS, « solidarité » ne devient ainsi que poudre aux yeux, abus de langage, division du vote pour quelques trotskystes idéologues millionnairisés régnants, Françoise David (la soeur complice fédéraliste d'Hélène, l'ultramontaine libéralo-couillardienne) et Amir Khadir (avec patrimoine paternel de minière multinationale) couchant dans le même lit en pratique que les Couillard/Charest et cabinets d’aisance de l’avocrassie privée à l’assaut démolitif de l’État québécois ; s’entretenant mutuellement par de petits pouvoirs personnels lucratifs via l’étau fédéralo-libéral d’austérité perpétué contre le Québec et la nation française. Et ce mur orange et orangiste dure depuis trop d'années contre le droit au peuple Québécois à son autodétermination, sa conscience nationale et sa libération!

Jésus ne court plus les rues, "cet anarchiste, le seul qui a réussi" disait André Malraux. Renverser un système pour le meilleur des humains et non le pire est d’une rareté plus angélique que son effondrement dramatique par surcontamination naturelle, planétairement en marche définitive et, paradoxalement, chaos si tant planifié par le Haut dont la phase « crise migratoire » est le dernier passage obligé majeur avant l’effondrement monétaire mondial - même Dieu et tous les Allah sont mis à profits de cette bassesse d’esprit. Le scientifique et honnête médecin Henri Laborit disait que le seul but de la vie était de maintenir sa structure. Le -1% de prédateurs sur cette Terre est arrivé à réduire ce but à maintenir un système monétaire au prix de toutes les pertes et destruction des nations, l'argent et le profit les plus sales et bitumineux devenus le but final et validé pour exterminer l’existence humaine. Tout un progrès pour l'univers!

Julian Assange (3), fondateur de Wikileaks, défenseur pratique (en praxis), non pas que théorique, des peuples et du droit à l’information, tel un Noam Chomsky en affrontation direct avec la gouvernance du complexe militaro-industriel, fait partie des rares activistes politiques qui éliminent ce temps d’attente d’une conscience universelle toujours décalée, en retard sur l’Histoire sous contrôle judiciarisé (ou déjudiciarisé selon l’intérêt recherché) par les prédateurs et leurs serviteurs associés, jusqu’au jour où plus rien ne sera viable ou redressable sur terre.

Malgré un muselage concerté du Gouvernement obscur et obscurantiste derrières les officiels, Assange a pu « déclassifier », et en publier plus sur les magouilles mondialistes dernièrement (4) – notons que plus de 18$ millions auraient été dépensés par le gouvernement britannique pour tenter de le déloger de l’ambassade d’Équateur à Londres où il est forcé à la réclusion à titre de réfugié depuis 3 ans - les médias ne sont pas attristés en propagande sur cet Enfant-Revendicateur de nos libertés inadvenues ou/et bafoués et en régression.

C’est déprimant qu’aucune ligue des droits humains ne manifeste même pas devant sa porte à chaque minute pour défendre à travers lui le sens moral et éthique de l’humanité qui reste debout. Mais comme La Presse et les Bouchardiens de service aplaventrés pro-Union Européenne et ultranéolibéralistes ont fait avec l’ex-bâtonnière au Québec, Lu Chan Khuong, on entretient le discrédit sur Assange, non par un vol supposé de pantalons de luxe, mais par une plus sale affaire, de viol, selon l’ampleur du drame requis pour taire et braquer contre tout bonificateur socio-politique de fait, une masse populaire déjà si médiacrassisée et analphabêtisée.

Vive l'indépendance, de coeur, de conscience, d'esprit et de nation!
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Sources :

1- Robert Bourassa, L’éteignoir : http://vigile.quebec/Robert-Bourasdsa-l-eteignoir

2- http://archives.radio-canada.ca/politique/provincial_territorial/clips/5256/
Elliott Trudeau, très proche de Maxime le sentencier démagogique versatile, son démon intérieur inlassable, eut aussi cette formule lors du bill omnibus - Loi de 1968-69 modifiant le droit pénal : « l'État n'a rien à faire dans les chambres à coucher de la nation. ». C’était le 21 décembre 1967 : morale libertaire politique adaptée et récupératrice de l’ère du temps pour ainsi dire : http://www.cbc.ca/player/Digital+Archives/Politics/Rights+and+Freedoms/Trudeau's+Omnibus+Bill+of+1969/ID/1815590962/

Par après, en octobre 1970, il suspendra tous les droits civils des Québécois par la loi des mesures de guerre ( on cherche encore les canons et l’armée des rebelles !?!), laissant l’armée et la police arrêter et emprisonner à la vas-comme-je-te-pousse n’importe quel citoyen, français essentiellement, brisant vie et familles. Maxime le sentencier, bâton de brigade fédéraste anti-démocratie-Québec à la bouche, fit dire à Trudeau, cette fois en vulgaire exhibitionniste : « Just watch me ! » : http://archives.radio-canada.ca/guerres_conflits/securite_nationale/clips/329/

Depuis, Harper et Couillard font plus et prépare de l’aussi sinon pire en cachette et à ciel ouvert avec toujours une médiacrassie complice et servile. Par leurs lois réduisant les libertés citoyennes par sécurité publique et nationale invoquée, le sentencier Maxime serait devenu transculturel multicairalisant, israélo-saoudien, fédéralo-libéral-orangiste, sa formule étant désormais : « L’État seul peut définir la chambre à coucher et son lieu pour y faire ce qu’elle veut de la nation, spécialement de cette maudite inassimilée québécoise-française de souche ! ». À suivre de très près…

Julian Assange :

3- http://fr.sputniknews.com/france/20150918/1018252561.html

4- http://fr.sputniknews.com/international/20150908/1018041969.html


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