«Stop aux fachos !» : à Toulouse, des militants anticapitalistes interrompent une crèche vivante

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L'extrême gauche antichrétienne attaque désormais les crèches !


Une cinquantaine de manifestants ont empêché la tenue d'une crèche vivante dans le centre-ville de Toulouse, ce 14 décembre. Le diocèse de Toulouse et plusieurs politiques de droite ont exprimé leur colère.


L'événement devait durer de 15h à 18h, mais il a finalement été annulé au bout d'une heure. Ce 14 décembre, place Saint-Georges, dans le centre-ville de Toulouse, une cinquantaine de militants se revendiquant «anticapitalistes» ont interrompu une crèche vivante, rapporte la Dépêche du Midi. Cette manifestation, qui mobilise une centaine de bénévoles, a lieu depuis sept ans dans la Ville Rose, sans incident jusqu'à présent.


«Les conditions de sécurité n’étaient plus acceptables»


Des manifestants ont entouré la place aux cris de «stop aux fachos», ou encore «nous sommes les anticapitalistes», ce qui a effrayé les enfants qui jouaient. Conséquence : les trois chœurs prévus n'ont pas chanté, les enfants sont descendus de l'estrade, l'âne et les moutons sont repartis dans leur ferme. Selon le journal local, les «anticapitalistes» auraient également cherché la confrontation.


«Certains ont essayé à plusieurs reprises de monter sur l’estrade, il y a eu des bousculades et nous avons décidé de mettre fin au spectacle car les conditions de sécurité n’étaient plus acceptables», explique à 20 Minutes Erwan Demolins, porte-parole de l’association, Vivre Noël Autrement, organisatrice de l'événement.


Robert Le Gall, archevêque de Toulouse, a réagi à cette interruption. Dans un communiqué, il décrit une «manifestation joyeuse durant laquelle des chants de Noël sont entonnés, des scènes de Nativité jouées par des enfants et des adultes, aidés par de multiples animaux». Le diocèse «déplore que le simple rappel de la naissance de Jésus et des valeurs qu'elle véhicule ne soit plus respecté dans notre pays et suscite même des actes de violences verbales et physiques de ceux qui s'érigent comme défenseurs de la liberté. J'invite chacun à défendre pacifiquement la liberté d'expression ainsi qu'à respecter l'histoire et les traditions de notre pays».


La classe politique s'indigne


De nombreuses personnalités politiques de droite ont fait part de leur indignation. «Honte aux manifestants qui ont interrompu et annulé la crèche vivante à Toulouse aux cris de "stop aux fachos" ! Les fachos, ce sont eux : ne laissons pas nos traditions être bafouées par le sectarisme idéologique d'une certaine gauche radicale», a écrit sur Twitter l'ancien candidat à la présidentielle Nicolas Dupont-Aignan. 


De son côté, l'ancienne ministre Nadine Morano (LR) estime que «la liberté est sans cesse bafouée dans notre pays jusqu’à faire peur à des enfants c’est minable, insupportable de voir ça en France». 


«Lamentable... L'extrême gauche abîme tout ce qui est beau», ajoute le maire de Béziers, Robert Ménard.