Incroyable que l'on subisse encore aujourd'hui cet affront de l'anglais par des Québécois de souche, on croirait rêver après tous les combats passés pour se faire respecter dans notre langue, chez nous. Comment est-ce possible que nous ayons laissé aller les choses au point qu'une grande partie de la population présentement au Québec ne soit au fait de ce qui s'est fait dans un passé pourtant très réçent pour se faire respecter dans sa propre langue chez nous ? Je regarde la situation et j'ai l'impression de revenir en arrière avec le désespoir qu'il ne reste plus assez de gens politisés pour comprendre ce que cela représente pour notre survie comme francophone en Amérique.
Écoutez ce passage à partir de 1:40.49, ça résume le fond de la pensée de ceux qui encore timidement aujourd'hui se battent pour notre langue, qui ne croit pas et ne croiront jamais dans le bilinguisme qui n'est imposé que pour mieux faire disparaître le français à terme. Car la business, le multicuturalisme et la globalisation des marchés, ça se passe en anglais.
https://www.onf.ca/film/acadie_acadie/
Comment se fait-il qu'aujourd'hui dans nos écoles CHEZ NOUS AU QUÉBEC, on n'enseigne pas à nos enfants notre histoire à partir de ces merveilleux documentaires de ces pionniers qui se sont battus pour faire vivre le fait français. Comment se fait-il que nous ayons démissionné comme peuple au point que notre système d'éducation ne soit pas à la fine pointe de ce qu'il devrait être pour affronter les défis que posent le monde d'aujourd'hui ? On nous sort toutes sortes de statistique qui veulent bien dire ce qu'ils veulent nous faire avaler, mais le fait demeure que notre société périclite depuis des décennies. Certains en profitent mais la très grande majorité n'est que du « cheap labor » pour soutenir les « patronneux FRANCOPHONES » qui sont bien en selle avec l'appui de nos élites au pouvoir.
https://www.onf.ca/cineastes/pierre-perrault/
https://www.onf.ca/cineastes/michel-brault/
Ces oeuvres et bien d'autres devraient être un passage obligé dans toutes nos écoles du Québec. Je me souviens, ça veux-tu dire encore quelque chose aujourd'hui ? Nos jeunes ne peuvent se souvenir rien de tout cela parce que nous ne leur avons transmis si peu de cette époque de la « grande noirceur » qui ne date pourtant pas de 200 ans. C'était hier ces années de misères pour les Canadiens français.
https://www.onf.ca/film/speak_white/
Où sont ces gens dans notre société d'aujourd'hui ? Où sont ces portes paroles qui ont une voix forte pour transmettre et faire perdurer ces combats qui nous ont maintenu en vie jusqu'à présent ? La liste semble très mince et nous n'avons pas aujourd'hui le luxe de blâmer qui que ce soit d'autres que nous même car nous sommes responsables de la sous-éducation de nos enfants en raison de notre inertie face à ceux qui veulent notre disparition depuis la conquête sur les plaines.
JE ME SOUVIENS PLUS OU SI PEU, speak white, c'était hier, car lorsque que j'ai commencé à travailler le BOSS y parlait pas français, et si je voulais demander quoi que ce soit, il fallait que je baragouine dans sa langue. On ne parlera pas de la paperasse exclusivement anglaise...question d'économie et de temps pour le tyran.
J'ai mal ! Vous ne pouvez pas savoir comment j'ai mal quand je regarde mon peuple disparaître tranquillement car il ne sait pas, il ne sait plus.
Pas de passé, pas de futur.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
1 commentaire
Francis Déry Répondre
9 mai 2018Ce n'est guère mieux en France. C'est même plus atroce.
Qui détruit une langue, détruit la mémoire d'un peuple, d'une culture.
Je respecte l'anglais. Pour une vraie littérature de réflexion. Un bel exemple : 1984. Qui contrôle le passé, contrôle le futur.
Contrôlons nous notre passé ?