Skripal : François Asselineau dénonce les expulsions de diplomates russes par l'Occident

Depuis Sarkozy, la France agit comme le larbin du monde anglo-américain

François Asselineau, président de l’UPR, a estimé sur le plateau de RT France que la décision des pays occidentaux d’expulser des diplomates russes constituait une violation de la convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques.



Invité sur le plateau de RT France le 27 mars, le président de l’Union populaire républicaine (UPR), François Asselineau, est revenu sur les expulsions coordonnées de diplomates russes décidées par de nombreux pays occidentaux suite à l'empoisonnement par un neurotoxique de l'ex-agent double russe Sergueï Skripal sur le sol britannique,





Dénonçant l’absence d’«une visite de médecins assermentés internationaux» pour examiner la victime, François Asselineau a notamment accusé les pays occidentaux de ne pas respecter la convention sur l’interdiction des armes chimiques : «Lorsqu’un Etat est soupçonné d’avoir utilisé des armes chimiques, celui qui le soupçonne doit lui demander des comptes ; cela doit passer par le conseil exécutif [de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques] ; ensuite l’Etat à dix jour pour lui répondre, c’est l’article 9 de la convention.»






On ne prend pas des mesures aussi graves avec la deuxième puissance nucléaire au monde




Le président de parti pro-Frexit s'est également indigné : «Le Royaume-Uni a décidé tout de suite que c’était la Russie [qui était responsable de l'empoisonnement], sans avoir de preuves.» Une accusation qu’il a mise en parallèle avec celle proférée par l’ancien secrétaire d’Etat américain Colin Powell à l'encontre les autorités irakiennes, soupçonnées de détenir des armes de destructions massives en 2003 sur la base d'éléments fallacieux. Des accusations sur lesquelles les Etats-Unis s'étaient basés pour envahir l'Irak, avec le soutien militaire notamment du Royaume-Uni. «On ne prend pas des mesures aussi graves avec la deuxième puissance nucléaire au monde», a ajouté François Asselineau à propos des expulsions de diplomates russes liées à l'actuelle affaire Skripal.






Je trouve honteux le parallèle implicite du ministre britannique entre Vladimir Poutine et Adolph Hitler [...] je demande au gouvernement français de dénoncer cette provocation




Enfin, le président de l’UPR a déploré la volonté de certains pays occidentaux (le Royaume-Uni et l'Islande) de boycotter diplomatiquement la Coupe du Monde de football qui aura lieu en Russie l'été prochain. Il a également marqué sa réprobation vis-à-vis de la dernière déclaration outrancière du ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson. Ce dernier avait comparé cet événement sportif... aux Jeux olympiques de Berlin de 1936. «Je trouve honteux le parallèle implicite du ministre britannique entre Vladimir Poutine et Aldoph Hitler [...] je demande au gouvernement français de dénoncer cette provocation», a-t-il conclu.