Sarkozy l'impudent

que notre premier retire la médaille qu'il a reçue de cet individu peu fréquentable et n'accepte de la porter que le jour où un digne représentant de la république française s'excusera des propos insultants tenus à l'égard de notre peuple.

Tribune libre

Sarko nous donne la chance de poser un acte de portée internationale
Saisissons-là.

Ainsi donc le nabot, "le gamin m'as-tu-vu" (dixit Ségolène Royal), le voyou qui insultait les banlieues de son nom propre, projeté sur les autres, poursuit le Québec de ses méchancetés subliminales qui font frémir tous les diplomates habitués à lire entre les lignes.
Qui plus est, il tient ces propos devant le représentant officiel de TOUS les québécois, qui malgré ses affinités politiques présentes a cru devoir se démarquer du fascisme larvé du personnage dont on connaît le style vaurien ("casse-toi pauv'con").
La France n'est pas ce raté infatué, même pas Paris dont on connaît pourtant le nombrilisme envahissant. Et c'est un ex-belge qui vous le dit.
Reste qu'on ne peut pas rester sans bouger, figés, gelés comme l'esclave du Ménon!
Nous devons en représailles, interdire l'accès à notre territoire à tout représentant officiel de l'hexagone et faire signer à tout français au pays ou y entrant une lettre dénonçant les propos tenus par celui qui les représente aussi ignominieusement.
Occasion pour nous de créer sur le champ un gouvernement provisoire qui édicterait cette "bulle" et poursuivrait son oeuvre en interdisant la commémoration de la bataille des plaines d'Abraham.
Qui exigerait aussi que notre premier retire la médaille qu'il a reçue de cet individu peu fréquentable et n'accepte de la porter que le jour où un digne représentant de la république française s'excusera des propos insultants tenus à l'égard de notre peuple.
Et qui dans la foulée annulerait les festivités humiliantes de Québec.
Jean-Paul Gilson
psychanalyste


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1 commentaire

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    5 février 2009

    Non, Sarkozy n'est pas la France, et Paris n'est pas la France. Mais, permettez au Québécois que je suis, de se demander si le vent n'est pas en train de tourner, et que les relations entre Français et Québécois ne seraient pas en train de changer...
    Pensons juste au traitement du 400e de Québec par la revue Paris Match, l'été dernier, et au refus de son directeur, de présenter des excuses pour le travail d'incompétents et d'idiots, carrément, que certains employés de la dite publication ont fait, en cette occasion. «Ce n'était pas bien grave», a dit à la télévision, en riant, le sympathique personnage. Bon, je sais bien qu'on parle de Paris Match, mais quand même!
    Est-ce que la France d'aujourd'hui se percevrait d'abord et avant tout, maintenant, comme un pays membre de l'Union Européenne, et que le peuple français s'intéresserait moins à ce qui se passe au Québec?
    Oh, bien sûr, ils apprécient les chanteurs et chanteuses originaires du Québec, comme Céline Dion et Garou (présent à la cérémonie de remise de médaille à Jean Charest par Sarko); mais de là à dire qu'il se sentent interpellés par le fait que nous allons (encore!) subir une humiliation aux mains du Rest of Canada, avec cette histoire de reconstitution de la bataille des Plaines d'Abraham, je ne sais pas.