Alors que l'attention de tous les indépendantistes est mobilisé vers le Congrès de la Convergence nationale, et ayant reçu des dizaines d'invitations pour que j'y participe, j'ai résolument pris la décision de décliner de toutes mes forces.
Dans une lettre par courriel que j'ai envoyé personnellement à Jocelyn Desjardins et Bernard Landry cette semaine, deux amis pour qui j'ai la plus haute estime, je leur demandais: « êtes-vous en capacité d'imaginer jusqu'à quel point ai-je perdu foi dans toutes formes de collaboration ou d'entente électorale entre les partis indépendantistes? Êtes-vous en capacité d'imaginer jusqu'à quel point mon « écœurement » est lourd à l'endroit de l'éléphant dans la pièce de verre qu'est devenu la plus grande nuisance à l'indépendance du Québec qu'est le PQ actuel?
Tant que ce parti existera ou qu'il ne vivra pas une transformation profonde, la cause de l'indépendance ne fera que reculer dans l'opinion publique tant et tellement le PQ fait un dommage irréparable à la cause par sa façon actuelle de gouverner et sa façon incohérente de s'y prendre pour montrer qu'il veut emmener le Québec vers le pays, alors que tous ces actes et décisions les plus fondamentales et importantes vont exactement dans le sens contraire.
Sincèrement je vous souhaite un immense succès à ce Congrès et ses suites et tant mieux si vous réussissez à me faire mentir. Et si cela devait arriver, je vais publiquement m'humilier et le reconnaître.
Mais je n'y crois tout simplement plus (je ne parle pas du pays, mais de toutes les tentatives d'alliances stratégiques tant que le PQ dans sa mouture présente est dans le portrait), j'en suis trop dégoûté.
Le PQ a fait une sacré belle job pour s'aliéner de telle manière un militant aussi farouche de l'indépendance que je le suis! »
Voilà ce qui m'anime intérieurement face à la question nationale présentement. J'ai acquis l'intime conviction que seul un ou de véritables miracles seront en mesure de réussir à faire travailler tous les indépendantistes ensemble et vers la même direction dans le but de remettre le projet d'indépendance sur les rails, et surtout lui faire regagner de la notoriété dans l'opinion publique.
Mais une telle chose ne pourra se faire qu'au prix d'un grand sacrifice que personne n'ose même imaginer l'impérative nécessité en ce moment...
Indépendance
Réussiront-ils à vaincre mon scepticisme?
Congrès de la Convergence nationale...
Tribune libre
Normand Perry126 articles
On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projet...
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On pourrait le décrire comme un grand passionné de communication, de philosophie, de politique, d'histoire, d'astronomie, de sciences, de marketing, de musique classique et d'opéra. Normand Perry mène une vie publique bien remplie, toujours avec des projets plein la tête et des rêves à réaliser.
Après avoir obtenu un premier diplôme universitaire en philosophie au milieu des années ’90, Normand Perry débute sa vie publique comme pamphlétaire, exprimant ses opinions librement, ces dernières étant publiées régulièrement dans les journaux régionaux, les quotidiens et divers sites Web.
Depuis avril 2004, il travaille chez [Soleil communication de marque->http://www.soleilcom.com/], agence de publicité montréalaise, où il est au développement des affaires, en veille stratégique et aux relations publiques.
Depuis juillet 2010, il s’est vu confié un projet radiophonique à [l’antenne de Radio Ville-Marie->http://www.radiovm.com/index.aspx] où il conçoit, réalise, anime et supervise le montage d’une émission portant sur l’orthodoxie chrétienne au Québec : [Voix Orthodoxes->http://www.voixorthodoxes.org/].
Sa plume va le conduire en politique active.
Après s’être fait connaître comme pamphlétaire à partir du début des années 2000 dans sa région du Suroît, il se fait remarquer, et on lui propose la présidence de circonscription au Parti Québecois dans Soulanges au début 2005. Suite à la démission inattendue de Bernard Landry en juin 2005 comme chef de cette formation politique, Normand Perry appuie d’emblée la candidature de Louis Bernard tout en s’opposant farouchement à l’élection d’André Boisclair. Lorsque ce dernier remporte la chefferie du PQ en novembre 2005, Normand Perry démissionne de sa présidence et quitte le PQ sur-le-champ.
A l’automne de la même année il se fait élire au conseil municipal à Les Coteaux dans la circonscription de Soulanges au Québec. Il se voit confier notamment les responsabilités du comité des loisirs, où conçoit et implante un programme de subvention à l’activité sportive pour les jeunes; il occupe la vice-présidence du HLM, il aussi responsable de la sécurité publique et participe activement à la fondation de la Régie inter municipale des Pompiers du Lac-St-François (fusion des services des incendies de Les Coteaux et St-Zotique).
Lors de la création du nouveau parti politique Québec solidaire en février 2006, il en devient membre et participe au congrès de fondation à Montréal. Il se porte candidat aux élections provinciales de mars 2007 pour cette formation politique dans la circonscription de Beauharnois.
Après ces quelques années en politique active, il poursuit son œuvre de réflexion pamphlétaire, notamment sur le [Blogue de Normand Perry->http://normandperry.blogspot.com/] tout comme sur Vigile et bien d’autres médias québécois
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3 commentaires
Serge Jean Répondre
26 mai 2013La rosée du matin c'est pour tous.....après une très longue sécheresse qui enferme, dualise, endort et tue; elle doit venir et elle viendra la rosée du matin de la libération, contre vents et marées.
Serge Jean
Archives de Vigile Répondre
26 mai 2013Alors que prend fin le congrès de la Convergence nationale que j'ai suivi à distance par Twitter et Facebook, je dois avouer que la moitié de mon scepticisme a été vaincu.
On viendra à bout de l’autre moitié de ce scepticisme par le sérieux que démontreront les trois formations indépendantistes QS, ON et PQ dans le suivi de leur engagement à collaborer en toute sincérité ensemble pour que la cause du pays prennent les devants sur les intérêts partisans de chacun d'entres-eux.
Ce qui freine chez-moi toute manifestation d'enthousiasme est l'absence de la chef du PQ à ce congrès lors de la conclusion. Pauline Marois a préférée déléguer Pascal Bérubé, et malgré quelques requêtes que j'ai fais à l'endroit du NMQ, je n'ai jamais pu savoir de qui venait à l'intérieur du PQ son engagement à collaborer sincèrement à la Convergence nationale.
Il va falloir que les bonnes intentions de ce jour deviennent de l'action concrète de parts et d'autres dans le suivi de ces travaux qui prennent fin aujourd'hui pour convaincre l'autre moitié de scepticisme chez-moi. Lorsque j'aurais été convaincu du sérieux de cette démarche, je vais alors monter à bord du train de la Convergence. Pas avant.
Chat échaudé craint l’eau froide, et la dernière fois a été de trop le 4 septembre 2012.
Archives de Vigile Répondre
26 mai 2013Moi, je le dis en des termes très simples, très clairs et très directs : il faut impérativement que Pauline Marois tire sa référence le plus tôt possible. Elle nuit à la cause et elle nuit à son parti. Y a que les fafans qui ne s'en aperçoivent pas. Marois out. Quand une équipe ne gagne pas dans le hockey, l'entraîneur est le premier à dégager. Le PQMarois s'en va vers un désastre annoncé, à moins d'un revirement de situation miraculeux. Après les élections, il sera trop tard.
Quant à la convergence, c'est bon que le société civile commence à parler d'indépendance. Il faut continuer.
Pierre Cloutier