Ainsi donc, l'«Opératïon 1759» organisée par le Réseau de Résistance du Québécois est un succès total. Il n'y aura pas de show de boucane «Budweiser» cet été, sur les plaines d'Abraham. Le party de la Défaite «Molson Dry» est annulé. La «Canadian Heritage» et le «Government of Canada» ont décidé de reculer. On a trouvé comme raison la sécurité publique, un prétexte connu d'avance et fort commode. Pour Monsieur Juneau, de la «National Battlefelds Commission», il faut attribuer l'échec de cette jolie fête aux «menaces de violence des séparatisssssssssses», Et le petit monsieur de se réfugier dans les plis de la démocratie canadienne.
Parions-en de leur «democracy». Il a du culot ce petit collaborateur de «Quebec City», lui qui proposait de fêter notre défaite. En effet, c'est là qu'elle nait la «canadian democracy», dans la guerre, le meurtre, le sang, le viol et le feu. Le socle de la «Canadian democracy», c'est la Conquête et rien d'autre. La violence suprême. Et ces gens-là osent nous donner des leçons de démocratie. Une farce sinistre! On sait ce qu'elle vaut votre «democracy», monsieur Juneau. Elle vaut ce que valent
les commandites du parti libéral dans lesquelles vous avez baigné jusqu'aux oreilles.
Votre «democracy», elle vaut rien. Comme le vaurien à Jean Pelletier dans ses mémoires. «On s'est fiché du comité du non... Quand on est en guerre, on vas-tu perdre le pays à cause d'une virgule dans la loi... Dans la guerre, on ne demande pas si les munitions sont payées, on les tire...». Votre «democracy», monsieur Juneau, elle vaut rien comme le vaurien à Chrétien. «On va déposer le projet de loi sur la clarté en décembre... les étudiants vont être en vacances et quand ça va s'étudier en janvier, il va faire trop froid pour que Bouchard sorte bien du monde sur la colline.» Votre «democracy», monsieur Juneau, on la connaît depuis toujours, depuis au moins octobre 70. La «democracy» du plus fort, du plus offrant. La «democracy» de l'argent. La «democracy» des boss. La «democracy» de la «Royal Bank of Canada», de la «Bank of Montreal», de «Power Corporation». La «democracy» de vos journaux pourris, de vos radios poubelles, de vos télévisions soumises et rampantes.
Et tous ces mensonges sont repris, en plus délirants encore, par un nommé Samson, qui sert de chroniqueur depuis au moins cent cinquante ans dans les journaux de la vieille capitale. Dans [un éditorial du Journal de Québec, le journaliste accuse de «terrorisme» les militants opposés à leur belle parade «Canadian Tire»->18013]. Des «terroristes», rien que ça! Mais les mots ont-ils encore un sens? «Terroristes» pour avoir voulu lancer des roches comme les enfants de l'Intifada! À ce que je sache, le droit de manifester est encore un droit démocratique dans ce presque pays, et les appels de ce monsieur à transformer le Québec en Ètat policier relèvent d'une maladie mentale dégénérative. «Il s'agit d'infractions criminelles et il est de la responsabilité des forces policières d'intervenir. Sinon les libertés de pensée et d'expression ne seront pas respectées et la majorité se retrouve, par la crainte, sous la botte d'une poignée de fanatiques. Seul le manque de colonne politique du Solliciteur général, Jacques Dupuis, devant le courant nationaliste, peut expliquer son inaction face au chantage exercé publiquement et aux menaces». On pourrait peut-être tout simplement les fusiller ces jeunes enragés du Réseau de Résistance. Avant, on pourrait les torturer, leur arracher les ongles ou leur passer les «chnolles» à l'électricité.
Elle est jolie votre «democracy» de scrou, Monsieur Samson, votre «democracy» de stool. Comme disait ma mère : «Y comprend rien, ni du cul ni d'la tête».
Et comme d'habitude, à la direction du PQ, on chie clans ses culottes. Encore une fois, les appareils bureaucratiques du PQ et du Bloc prennent leur distance. C'est une manie on dirait, une façon de vivre. Ces gens-là passent leur vie à se dissocier. lis ont condamné Bourgault injustement, ils ont condamné Parizeau injustement, ils ont condamné Michaud injustement et aujourd'hui, ils condamnent Patrick Bourgeois et les jeunes militants du Réseau de Résistance du Québécois qui ont sauvé l'honneur de notre peuple pendant que ces messieurs et ces mesdames dormaient au gaz dans des parlements surchauffés et déconnectés. Une honte! Comme toujours, ils finissent par mener la politique de nos ennemis. Par peur, par désir malsain de respectabilité, par mollesse congénitale, ils préfèrent la compagnie des radios égouts de Québec. Ils finissent par obéir aux ordres de tous les JJ Samson de ce pays. Ils finissent par se conformer aux politiques de la Gazette et de La Presse. Ils finissent par penser comme le National Post, le Globe and Mail, le Winnipeg Free Press, le Ottawa Citizen et autres journaux loyalistes. Ça manque singulièrement de grandeur, de sens de l'État et de jugement politique. Ça manque tout bêtement de sens de l'honneur. C'est pitoyable! On se demande même pourquoi on continue à vous défendre avec autant d'acharnement.
Résistance - Post mortem
Et ces gens-là osent nous donner des leçons de démocratie.
1759-2009 : la résistance
Pierre Falardeau17 articles
Je suis un homme d’un autre siècle. Je chauffe au bois. Je n’ai pas d’ordinateur. J’écris à la main, avec un crayon à mine ou une plume. En art, je crois à la simplicité. Je chasse à l’arc. Je me bats pour la liberté, la liberté sous toutes ses formes, la ...
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Je suis un homme d’un autre siècle. Je chauffe au bois. Je n’ai pas d’ordinateur. J’écris à la main, avec un crayon à mine ou une plume. En art, je crois à la simplicité. Je chasse à l’arc. Je me bats pour la liberté, la liberté sous toutes ses formes, la mienne, celle de mon peuple, celles de tous les peuples. Bref, je suis un primitif égaré.
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