C’est bien connu, le moins qu’on puisse dire c’est que le maire de Québec, Régis Labeaume, n’a pas la langue de bois. Il l’a encore démontré dans un entretien accordé à La Presse à la fin août sur un sujet pourtant brûlant d’actualité, à savoir l’immigration.
Régis Labeaume s’en prend d’abord à l’anglicisation de Montréal. De plus en plus, « le fossé entre Montréal et le reste du Québec se creuse » lance -t-il d’entrée de jeu. De plus en plus de Québécois ont l’impression en allant à Montréal de « débarquer sur une autre planète », ajoute-t-il. L’anglais, remarque Régis Labeaume, devient la norme à Montréal.
Mais le bouillant maire de la capitale nationale ne s’arrête pas là. En effet, il lance une attaque en règle contre les conséquences politiques désastreuses de l’immigration massive. « C’est statistique : les francophones ne feront éventuellement plus la différence dans l’élection d’un gouvernement. On s’aligne tranquillement là-dessus », argue-t-il.
En termes clairs, aux yeux de Régis Labeaume, d’ici quelques élections, les francophones ne parviendront même plus à élire les gouvernements dans le seul État en Amérique du Nord où ils sont majoritaires. En bout de ligne, l’immigration massive aura pour conséquence la dépossession politique des Québécois francophones.
Je ne peux que souscrire aux inquiétudes du maire de Québec qui ose dire tout haut ce que plusieurs Québécois pensent tout bas… Une invitation au gouvernement caquiste à réviser son seuil d’immigration à la baisse!
https://www.journaldequebec.com/2020/09/08/le-courage-de-regis-labeaume
Fin abrupte pour une préposée aux bénéficiaires en formation
Après avoir laissé son poste en CPE et répondu présente à l’appel pressant de François Legault pour suivre une formation accélérée comme préposée aux bénéficiaires pour aller prêter main-forte en CHSLD, Anny Portelance laisse tout tomber avant la fin de sa formation pratique, se disant « quasiment en choc post-traumatique de ce qu’[elle a vu] ».
À titre d’exemples, une préposée d'expérience lui a demandé de déplacer seule un résident paraplégique à l'aide d'un lève-personne. « La personne avait une trachéotomie, elle avait un gavage, elle avait une sonde urinaire... elle était branchée de partout! En plus de devoir mettre cette personne dans le lit et de lui faire sa toilette... C'est paniquant, tu ne peux pas assimiler tout ça en l'espace de cinq minutes »! Outre cet événement, Mme Portelance relate le fait que certains préposés ou infirmières placent la cloche d’appel hors de la portée des résidents « parce qu'ils ne veulent pas se faire achaler ».
Et, la cerise sur le sundae, comme Anny Portelance s’était engagée pour un an en CHSLD et qu’'elle n'a pas complété toute sa formation, la mère monoparentale doit maintenant remettre une partie de la bourse qu'elle a reçue du gouvernement, soit 6000$, ce qui fait craindre que certains autres stagiaires insatisfaits demeurent en poste parce qu'ils n'ont pas les moyens de remettre la bourse qu’ils ont reçue.
Bref, les « p’tites nouvelles » risquent d’avoir la vie dure si elles doivent vivre des situations aussi complexes et aussi inacceptables de la part du personnel en place…De quoi les décevoir eu égard au « Klondike » dont elles espéraient bénéficier!
Henri Marineau, Québec
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