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DRUMMONDVILLE – Pauline Marois refuse de s’engager à ne pas tenir de référendum dans le prochain mandat d’un gouvernement péquiste majoritaire.
Vertement critiquée pour avoir boudé les médias nationaux au Jour 1 de la campagne électorale, la première ministre sortante a changé de stratégie jeudi. La chef péquiste a entamé sa seconde journée de campagne en répondant durant plus de quarante minutes aux questions des journalistes, dérogeant à son agenda.
Il aura quand même fallu l’intervention du président de la Tribune de la presse du Parlement, Paul Journet, pour ce changement de cap. «J’entends bien ce que vous me dites. Vous aurez accès à moi par les questions et par les points de presse et normalement, il y aura une rencontre par jour», a convenu Mme Marois.
De passage à Drummondville pour présenter son candidat, l’ex-président de l’Ordre des ingénieurs du Québec Daniel Lebel, la chef péquiste a dû préciser sa position référendaire.
PAS DE RÉFÉRENDUM EN «CACHETTE»
«Il n’y a pas d’engagement à tenir un référendum, mais il n’y a pas non plus d’engagement à ne pas en tenir, je crois qu’il faut garder l’agenda ouvert et c’est ce que je propose aux Québécois», a-t-elle soutenu.
La première ministre sortante s’est toutefois faite rassurante. «Personne ne sera jamais pris par surprise sur cette question fondamentale qui concerne l’avenir du Québec, a-t-elle insisté.
Lorsque nous choisirons de tenir un référendum, il y aura des débats avec la population, on ne fera pas ça en cachette, on ne fera pas ça pendant la nuit et il faudra qu’il y ait un certain consensus».
Pauline Marois s’est engagée récemment à déposer un livre blanc sur l'avenir du Québec si elle est réélue. Elle veut convier la population à un vaste exercice de consultation qui portera notamment sur l'option indépendantiste.
Une commission semblable s’était tenue avant le référendum de 1995.
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