Le PQ a le vent dans les voiles

PSPP en avance comme meilleur premier ministre

L’école ne doit pas être la panacée à tous les problèmes de la société

Tribune libre

Même si la plupart des analystes attribuent la montée du chef du PQ dans les sondages à sa victoire lors des élections partielles dans Jean-Talon, je suis plutôt d’avis que la popularité de PSPP remonte à la croisade qu’il a menée eu égard à l’abolition du serment d’allégeance des députés au roi Charles III, une lutte qu’il a assumée avec courage, respect et détermination, et que la plupart des experts jugeaient perdue d’avance.

Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui un denier sondage le place en tête parmi les chefs de partis à titre de meilleur premier ministre devant François Legault qui, pour la première fois, se retrouve moins populaire que son parti.

Nonobstant les deux événements cités plus haut, PSPP est arrivé sur la scène politique en adoptant la transparence comme fer de lance. Dans cette foulée, le fait qu’il ait ressorti du placard la souveraineté du Québec au cours de la campagne électorale démontre à quel point PSPP fait preuve d’ouverture dans ses communications avec les médias et ses militants.

Le dernier sondage consacre, à mon sens, la popularité croissante de PSPP face à la descente d’un François Legault dont l’usure du pouvoir contribue de plus en plus à pâlir son étoile. De son côté, PSPP a redonné à la souveraineté ses lettres de noblesse. Reste à voir si le temps persistera à maintenir sa bonne étoile jusqu’au prochain scrutin...

L’école ne doit pas être la panacée à tous les problèmes de la société

Il fut un temps pas si lointain où l’enseignant devait gérer les inconduites d’un élève qui allait à l’encontre d’un règlement de l’école. Or, aujourd’hui, les temps ont changé, si bien que l’école est devenue la panacée à tous les problèmes de la société, une situation qui dénature le rôle de l’école au détriment d’une société impuissante devant l’ampleur des problèmes qu’elle génère.

Ainsi en est-il des relations entre les parents et leurs enfants qui vivent dans un monde otout leur est permis, où le «oui» est roi. Les parents ont capitulé devant leur rôle d’éducateur, et l’école a dû se substituer a l’autorité familiale. Et, de surcroît, les parents se rallient à leur enfant lorsque l’enseignant sanctionne l’élève fautif.

Et que dire des enfants accros aux médias sociaux et qui développent avec le temps des problèmes de concentration avec lesquels l’enseignant doit composer en classe, notamment lors d’un exercice portant sur l’écoute, un phénomène qui se répète avec les jeunes qui ont développé des attitudes de dépendances à la drogue.

Ces derniers jours, le premier ministre et le ministre de l’Éducation ont insisté sur l’importance primordiale des parents relativement aux saines habitudes de vie de leur (s) enfant (s). Tous les deux ont rappelé aux parents que l’éducation commence dès le tout jeune âge à la maison.

L’école a toujours été et est encore aujourd’hui le lieu du savoir, et toute entrave à cette noble mission doit être d’abord et avant tout combattue dans le milieu familial, à défaut de quoi c’est toute une génération d’élèves qui sera sacrifiée sur l’«autel» d’une société malade.


Henri Marineau, Québec


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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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