Tous les Québécois, qu’ils soient Francophones, Allophones ou Autochtones, doivent se présenter en grand nombre au spectacle gigantesque pour dénoncer la loi 103, qui aura lieu le 18 septembre au Centre Pierre-Charbonneau, à deux pas du métro Viau à 19h30. De nombreux grands artistes québécois, dont Michel Rivard, Daniel Boucher et Loco Locass, y seront présents. Et ce spectacle sera 100 % gratuit, avis à ceux qui veulent voir gratuitement le plus grand spectacle québécois de l’année. Rempli à craquer, l’ambiance au Centre Pierre-Charbonneau sera électrisante et intimidante.
15 000 Québécois passeront à l’histoire le 18 septembre prochain !!! C’est l’évènement de l’année à ne pas manquer.
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Les commentaires de la ministre nous révèlent l’indifférence des libéraux sur l’avenir du français, la langue maternelle de la majorité des Québécois et la langue officielle du Québec. Le français est avant tout un acquis historique que la société québécoise n’a cessé d’améliorer et de promouvoir au fil des siècles. En plus d’être le moyen de communication des Québécois, le français est le point d’ancrage de toute la diversité culturelle québécoise: la musique, le cinéma, le théâtre, l’humour, l’écriture, etc. Nous oublions souvent à quel point cette langue fait partie de notre culture, de notre mode de vie et de notre fierté.
Depuis l’ère trudeauiste, le français n’a cessé de perdre du terrain au Québec. Depuis le jugement de la Cour suprême en 1984, le Québec reçoit annuellement 30 000 Canadiens, provenant du reste du pays, ayant le droit d’envoyer leurs enfants à l’école anglaise. C’est comme si chaque année, une grosse ville anglophone naissait au Québec. Cela a anglicisé tout le système d’éducation primaire, secondaire et universitaire des régions de Montréal, de l’Outaouais, de la Montérégie et de l’Estrie. Tout le sud du Québec, l’endroit le plus peuplé de la province, s’anglicise d’année en année.
La loi 103 amplifiera l’anglicisation en cours au Québec en éliminant les 2 avantages de la loi 101 en réduisant le nombre de Francophones en anglicisant les allophones par les écoles passerelles et en réduisant le nombre de travailleurs francophones en augmentant le nombre de professeurs et d’employés dans les écoles et universités anglophones. Avec la loi 103, les écoles anglophones se multiplieront et la proportion de professeurs et d’employés anglophones en éducation augmentera. En anglicisant l’éducation primaire et secondaire, le gouvernement anglicisera davantage les secteurs collégiaux et universitaires. Avec une proportion plus importante de diplômés d’universités anglophones,la proportion de travailleurs anglophones augmentera rapidement et l’anglais deviendra la langue de communication dans le secteur de l'emploi.
Si 5000 enfants ont fréquenté les « écoles passerelles » entre 1997 et 2002, il faut s’attendre à ce que le nombre d’enfants bénéficiant des « écoles passerelles » double ou triple d’ici les prochaines années, car maintenant, avec la loi 103, non seulement le gouvernement québécois défend officiellement « les écoles passerelles », mais tous les Québécois connaissent le truc pour envoyer leurs enfants à l’école anglaise, car les médias ont beaucoup parlé de l’invalidation de la loi 104 par la Cour suprême. De plus, il ne faut pas oublier que l’anglomanie a pris de l’ampleur depuis l’élection du Parti libéral en 2003.
La ministre se trompe en disant qu’éliminer les « écoles passerelles » serait une décision radicale, car l’aspect le plus légitime de la loi 101 est de respecter les droits linguistiques des Anglophones. Charest trouve des excuses pour ne pas enlever aux riches le droit à l’école anglaise, car ces derniers sont les principaux donateurs de son parti et votent pour lui. Non seulement la ministre anglicise énormément le Québec par la loi 103, mais elle n’est pas cohérente et démocratique en accordant le droit à l’école anglaise seulement aux Québécois les mieux nantis !!!