LE QUÉBEC POURRAIT PROCLAMER SA SOUVERAINETÉ DE FAÇON DÉMOCRATIQUE SANS PROCÉDER PAR RÉFÉRENDUM OBLIGÉ.
L'histoire nous démontre que les nombreux changements imposés au peuple québécois depuis son existence l'ont toujours été par décisions unilatérales des autorités françaises, des forces armées et de la monarchie britannique. Depuis la passation des pouvoirs à Ottawa, la majorité canadienne anglaise a pris la relève. La nouvelle Constitution fut adoptée sans consultation populaire et malgré le refus unanime de l'Assemblée Nationale du Québec. La démocratie est absente dans toutes les décisions prises par Ottawa pour maintenir sa domination sur le Québec.
Depuis la découverte de la Nouvelle-France par Jacques Cartier en 1534 et jusqu'à ce jour, jamais personne n'a consulté ou obtenu un consensus du peuple québécois pour effectuer les nombreux changements au régime gouvernemental du pays de nos ancêtres, les colons français devenus canayens, canadiens français et finalement québécois au fil des ans.
Le territoire de la Nouvelle-France occupé par le Québec d'aujourd'hui est devenu une colonie française lorsque Samuel de Champlain, en 1608, fonda la ville de Québec. En 1612, il est nommé lieutenant du vice-roi en Nouvelle-France et devient le premier gouverneur du territoire régi selon les lois françaises.
En 1629, les Anglais ont pris possession de Québec qu'ils ont occupé pendant trois ans. Le traité de St-Germain-en-Laye restitue cette colonie à la France. Quelques années plus tard, en 1647, la France a créé le Conseil de Québec, chargé de l'ordre et la justice en Nouvelle-France. Ce dernier fut supprimé en 1663 et remplacé par le Conseil Souverain, premier appareil politique donné au Québec qui est élevé au statut de province française.
Après la conquête de Québec et Montréal par l'armée anglaise en 1759-60, la Nouvelle-France aurait été illégalement cédée à l'Angleterre par le traité de Paris en février 1763. En effet, selon une étude détaillée du droit français et européen faite en 2006 par l'avocat québécois, Me. Néron, le Roi de France Louis XV aurait outrepassé ses compétences légales en cédant unilatéralement ses propres sujets à un souverain étranger sans avoir obtenu leur consentement préalable. Les recherches de Me. Néron à Paris ont révélé que le Conseil d'État présidé par le Cardinal Richelieu, en 1628, avait décrété, bien avant la conquête, que les premiers colons de la Nouvelle-France et leurs descendants auraient à perpétuité la nationalité française. La majorité des Québécois auraient donc une double nationalité.
Le cadre administratif du territoire conquis est établi par proclamation royale le 7 octobre 1763 et la Province of Quebec est déclarée colonie anglaise. Seuls les Anglais protestants peuvent participer à la vie publique de la colonie administrée selon les lois anglaises.
Voulant s'assurer la loyauté des canayens devant l'imminence d'une insurrection des colons américains, le roi George lll a sanctionné le Quebec Act of 1774 qui établit une constitution pour la province et en agrandit le territoire jusqu'aux Grands-Lacs. On garantit la liberté de religion pour les catholiques qui peuvent aussi accéder à la fonction publique.
L'Angleterre a de nouveau changé la constitution en 1791 pour remplacer la Province of Quebec par deux nouvelles provinces, le Haut-Canada (Ontario) et le Bas-Canada (Québec),
sous l'autorité d'un Gouverneur général pour les deux provinces.
Après la rébellion des patriotes de 1837 et suite à la proposition de Lord Durham visant à assimiler les canadiens-français, la reine Victoria proclame l'Acte d'Union de 1840 qui réunit les deux nouvelles provinces que l'on appellera désormais Province of Canada, La langue française est bannie au parlement et aux organismes gouvernementaux. Les institutions en matière d'éducation et de droit civil français sont dissoutes. Ce n'est qu'en 1848 que le parlement britannique légalise de nouveau le français en Chambre et dans les documents officiels. Les Anglais n'avaient plus rien à craindre car c'est à cette époque qu'ils sont devenus majoritaires au Canada.
Lors de discussions tenues à Charlottetown et à Québec en 1864 les délégués, au nombre de 33 dont 29 anglophones et 4 francophones, surnommés les Pères de la Confédération, ont soumis 72 résolutions qui ont servi de base à la nouvelle Constitution de 1867. Le peuple n'a jamais été consulté.
Pendant ce temps, dans le but inavoué de consolider leur emprise sur le gouvernement, le gouverneur général Sir Edmund Head a convaincu la Reine Victoria de déménager le Parlement du Canada dans l'ancienne province anglophone du Haut-Canada, à la frontière du Bas-Canada. Le déménagement de Québec vers Ottawa eut lieu à l'automne 1865.
En décembre 1866, quelques-uns des plus influents Pères de la Confédération se rendirent à Londres pour présenter leur projet au Gouvernement anglais. L'acte de l'Amérique du Nord britannique, une loi votée uniquement par le Parlement britannique entra en vigueur le 1er juillet 1867. Le nouveau Dominion of Canada compte maintenant quatre provinces, l'Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. Aucune consultation populaire, référendum ou élection ne fut faite sur le thème. Personne au Canada n'avait été élu avec le mandat de changer la Constitution.
Les québécois ont subi plusieurs autres injustices par la suite. En décembre 1891, Ottawa a convaincu le Lieutenant-gouverneur du Québec de destituer le Premier ministre Honoré Mercier, nationaliste trop populaire au Québec et à l'étranger, sous prétexte que son parti aurait détourné des fonds provenant d'une subvention fédérale. Il sera acquitté ultérieurement de ces accusations.
En juillet 1917, la conscription est votée par le Premier ministre conservateur Robert Borden, malgré l'opposition farouche des députés et du peuple québécois. Le 12 octobre de la même année, il forme un gouvernement unioniste incorporant des députés libéraux anglophones. Les Québécois et Canadiens francophones sont exclus du cabinet fédéral pour la première fois. Le 2 avril 1918, l'armée est envoyée à Québec pour réprimer les manifestations anti-conscription, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Borden suspend ensuite l'habeas corpus.
En 1927, le Québec est dépouillé de son seul accès terrestre à l'océan Atlantique lorsque le Conseil Privé de Londres octroie le Labrador à la colonie de Terre-Neuve. Le but inavoué était de régler un litige impliquant une société qui avait construit une usine de pâtes et papiers au Labrador et qui avait déclaré faillite. L'Angleterre avait prêté 5 millions de dollars à cette société et les requérants dans la faillite ne pouvaient acquérir les biens de l'entreprise que s'ils étaient situés dans une colonie britannique plutôt que dans un pays souverain. Deux des cinq lords-juges du Conseil Privé étaient requérants dans cette faillite. Comme toujours, le gouvernement fédéral a ignoré les protestations du Québec suite à cette affaire scandaleuse.
En 1931, ce même Conseil Privé de Londres décide que la diffusion radiophonique relève dorénavant du fédéral et retire au Québec ce puissant outil de propagande et d'information.
Le Statut de Westminster (1931) permet au Dominion of Canada et aux provinces de faire désormais leurs propres lois dans leurs domaines respectifs mais seul le Parlement britannique peut changer la Constitution de 1867. Plusieurs provinces se sont jointes au Canada au fil des ans, sans consultations populaires, toujours selon des modifications constitutionnelles sanctionnées par la Couronne britannique.
En 1939, la Cour suprême a décidé que les Inuits du Québec sont de compétence fédérale.
Le 27 avril 1942, suite à un plébiscite pan-canadien, la conscription est imposée aux Québécois malgré que le Québec ait voté NON dans une proportion de 71,2%. En 1943, l'Assemblée Nationale du Québec vote une motion demandant la restitution du Labrador. Cette requête demeurera sans résultat.
En 1960, un vent de nationalisme souffle sur Québec; c'est le début de la Révolution tranquille. On assiste à la naissance du R.I.N. Au printemps 1963, le F.L.Q. et l'A.L.Q. font sauter leurs premières bombes. En avril 1963, Québec procède à la nationalisation de l'électricité. Lors de l'Expo 67, De Gaulle lance son fameux "Vive le Québec libre". René Lévesque fonde le Parti Québécois le 14 octobre 1968.
Le 7 septembre 1969, la loi des langues officielles votée par le gouvernement Trudeau reçoit la sanction royale; l'anglais et le français deviennent les langues officielles au Canada. La même année, malgré l'opposition de Québec, Ottawa décide de construire un nouvel aéroport de Montréal à Mirabel, affaiblissant Montréal comme table tournante du transport aérien qui fut éventuellement déménagée à Toronto. Des centaines de cultivateurs ont été expropriés et chassés de leurs terres. L'aérogare de Mirabel a depuis fermé ses portes.
En octobre 1969, le gouvernement de l'Union Nationale dirigé par Jean-Jacques Bertrand, dépose le projet de loi (Bill 63) visant à permettre à tous l'accès à l'école anglaise, provoquant un grave remous dans tout le Québec. Malgré les manifestations devant le parlement de Québec et l'opposition des libéraux René Lévesque et Yves Michaud, le gouvernement de l'Union Nationale, cherchant à se rallier le vote anglophone, adopte le Bill 63.
En avril 1970, quelques jours avant les élections provinciales où le Parti Québécois se présente pour la première fois, la très anglaise Royal Trust nous fait le Coup de la Brink's en transférant ses fonds de Montréal vers Toronto à bord de neuf camions blindés. Malgré ce coup d'éclat, le P.Q. obtient 7 sièges mais arrive second au suffrage populaire à l'élection du 29 avril. La Crise d'octobre 1970 amène Trudeau à décréter la Loi des mesures de guerre; l'habeas corpus est suspendu et l'armée canadienne prend le contrôle du Québec. Plusieurs nationalistes québécois bien connus sont arrêtés sans mandat.
En juin 1971, Trudeau soumet aux provinces un projet d'entente constitutionnelle qui ignore les revendications du Québec. Robert Bourassa refuse et Trudeau le traite de mangeur de hot-dogs. La même année, Ottawa adopte la loi sur le multiculturalisme qui vise à banaliser la culture française du peuple fondateur; les Québécois deviennent une ethnie parmi les autres.
La Loi 22 sur les langues officielles est adoptée par le gouvernement Bourassa en Juillet 1974. La langue de travail et de la fonction publique est le français qui devient aussi la seule langue officielle du Québec tout en reconnaissant les deux langues nationales. Ottawa a vite décidé que la Loi 22 ne s'applique pas à la fonction publique fédérale oeuvrant au Québec.
Le Parti Québécois de René Lévesque est porté au pouvoir le 15 novembre 1976. La Loi 101 est sanctionnée le 26 août 1977; le français devient la seule langue officielle du Québec et la seule permise dans l'affichage commercial. Alliance Québec, un groupe d'anglophones largement financé par Ottawa, conteste aussitôt la loi devant les tribunaux et la Sun Life déménage son siège social de Montréal à Toronto prétextant que la Loi 101 nuit à ses opérations internes. Le 1er Novembre 1979, le livre blanc sur la Souveraineté-Association est déposé à l'Assemblée Nationale. Le 13 décembre 1979, la Cour Suprême déclare inconstitutionnels trois chapitres de la Loi 101.
Le 15 avril 1980 voit le lancement de la campagne référendaire à l'Assemblée Nationale. A la Conférence de Vancouver, le concept de souveraineté-association préconisé par René Lévesque est rejeté par quatre provinces mais les délégués affirment que le statu quo constitutionnel est inacceptable. Ottawa a saboté la campagne référendaire en menant une campagne parallèle illégale. Trudeau a influencé le vote en promettant de renouveler le fédéralisme pour satisfaire les demandes du Québec. René Lévesque a perdu le référendum du 20 mai 1980, obtenant seulement 40,44% du vote. Le 16 septembre, une conférence des premiers ministres fédéral et provinciaux pour négocier une constitution ne donne aucun résultat. Trudeau a renié sa promesse.
En octobre 1980, Trudeau annonce son intention de rapatrier la Constitution du Canada avec ou sans le consentement des provinces, d'adopter une formule d'amendement et inclure une Charte canadienne des droits et liberté qui aurait préséance sur toute loi fédérale ou provinciale.
En septembre 1981, la Cour Suprême déclare légale la procédure de rapatriement de Trudeau mais qu'elle contrevient aux procédures normales de changements constitutionnels. Le valet de Trudeau, Jean Chrétien, durant la nuit des longs couteaux, à l'insu du Québec, négocie avec les provinces anglophones la nouvelle constitution qui diminue les pouvoirs du Québec sur la langue et l'éducation. Le 2 décembre 1981, la Chambre des Communes vote en faveur du rapatriement sans l'accord du Québec. Le 25 mars 1982, la Chambre des lords de Grande-Bretagne adopte le Canada Bill qui autorise le rapatriement de la constitution et le 17 avril 1982, la Reine d'Angleterre vient à Ottawa promulguer la nouvelle constitution. Seule la version anglaise a cours légal. Même si le Québec n'a pas signé la nouvelle constitution, il y est assujetti et perd tous ses droits réels garantis par la Constitution de 1867. Toute loi provinciale contraire à la nouvelle constitution peut être renversée par la Cour Suprême.
Le 26 juillet 1984, la Cour Suprême, s'appuyant sur la nouvelle Constitution de 1982, charcute de nouveau la Loi 101 en permettant aux parents venus des autres provinces et résidant au Québec d'inscrire leurs enfants à l'école publique anglaise.
Le 22 décembre 1986, l'article 58 de la Loi 101 qui fait du français la seule langue autorisée dans l'affichage commercial est déclaré inconstitutionnel par la Cour d'Appel. Le 19 décembre 1988, la Cour Suprême permet la prépondérance du français dans l'affichage commercial mais stipule qu'on ne peut interdire une autre langue.
En Janvier 1990, Ottawa diminue ses transferts aux provinces. Québec perd 220 millions en 1990-91 et 389 millions l'année suivante.
Le 23 juin 1990, l'Accord du Lac Meech , entente unanime de toutes les provinces qui octroyait au Québec ses cinq revendications pour signer la nouvelle Constitution, est devenu caduc parce que Terre-Neuve et le Manitoba ont renié leur entente et refusé de ratifier l'Accord avant la date limite
Le 20 juin 1991, l'Assemblée Nationale adopte la Loi 150 qui prévoit la tenue d'un nouveau référendum sur la souveraineté, au plus tard le 26 octobre 1992. Ottawa a aussitôt réuni les neuf provinces anglophones, les Territoires canadiens et des représentants de quatre groupes autochtones afin de concocter un projet d'accord constitutionnel, l'Accord de Charlottetown, un net recul par rapport à l'entente du Lac Meech. Malgré les réticences qu'il avait déjà manifestées, Robert Bourassa signe l'Accord et amende la Loi 150 pour que le référendum d'octobre 1992 porte sur les propositions de Charlottetown et non plus sur la souveraineté du Québec. C'est suite à cette décision que Jean Allaire et Mario Dumont ont fondé le Parti de l'action démocratique (ADQ).
Les 11 premiers ministres ont accepté de tenir un référendum pan-canadien sur l'Accord de Charlottetown au lieu de celui prévu par l'Assemblée nationale. Les ministres anglophones espéraient sans doute noyer le vote québécois, croyant que le reste du Canada voterait en faveur de l'Accord. Cette manoeuvre n'a pas donné les résultats anticipés car l'Accord fut rejeté par l'ensemble des canadiens. Le Canada anglais a jugé qu'on accordait au Québec des concessions inacceptables et les Québécois n'y voyaient rien qui puisse satisfaire leurs revendications historiques. Bien pris qui croyait prendre!
En 1994, le gouvernement libéral de Daniel Johnson (fils) accepte qu'Ottawa verse une somme de 517 millions pour la rénovation des infrastructures, ce qui constitue une intrusion directe dans une compétence provinciale.
En février 1995, Ottawa impose une nouvelle formule de transfert d'argent aux provinces. Québec est lourdement pénalisé. Une étude menée en 1996 révèle que le Québec a perdu 11 milliards en transferts fédéraux depuis 10 ans.
En juin 1995, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Mario Dumont s'entendent pour proposer aux Québécois un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec associée à un partenariat politique et économique avec le reste du Canada. L'Assemblée nationale adopte le décret référendaire qui fixe la date du scrutin le 30 octobre 1995.
On sait maintenant comment les fédéralistes sans scrupule ont bafoué la démocratie de façon éhontée. On connaît l'histoire du scandale des commandites ainsi que du love-in du 27 octobre organisé par Brian Tobin où Ottawa payait 90% des dépenses du voyage des canadians venus à Montréal nous dire qu'ils nous aimaient. Avec le concours de Postes Canada, le fédéral a retracé de potentiels électeurs pour le NON hors Québec. Un total de 11717 électeurs hors Québec ont voté le 30 octobre 1995, soit huit fois plus que lors de l'élection québécoise précédente. On se pose des questions sur la légitimité de ces électeurs. Le Canada a aussi violé ses propres règlements et mis sur pied une opération visant l'octroi précipité de la citoyenneté canadienne. Alors que le nombre annuel des naturalisations était en moyenne de 21733 entre 1988 et 1998, on constate qu'en 1994 et jusqu'en octobre 1995, années de l'élection du PQ et du référendum, il y a eu 40500 et 43850 naturalisations, soit plus du double de la moyenne annuelle. Il a même laissé entrer un certain Al Rauf Al-Jiddi, recherché par les États-Unis pour ses liens avec Al Qaeda. Finalement, le Directeur général des élections du Québec rapporte qu'on a laissé voter 50000 personnes qui ne détenaient pas la carte d'assurance maladie du Québec. Ce total de 102600 votes douteux en faveur du Non a fait la différence quand on sait que le OUI a perdu par quelque 54000 voix.
Le projet de loi C-20 concocté par MM Chrétien et , sanctionné le 29 juin 2000, met un obstacle quasi infranchissable à la tenue d'un référendum. Ottawa doit au préalable approuver la question, l'importance de la majorité des voix, le pourcentage des électeurs admissibles ayant voté et tous autres facteurs qu'Ottawa juge pertinent.
Comment pourrait-on justifier une obligation pour le Québec de procéder par voie de référendum avec une telle preuve d'ingérence malhonnête et subversive de la part d'Ottawa.
Depuis ce temps, le gouvernement fédéral continue de s'infiltrer dans les compétences provinciales et la Cour Suprême du Canada ne se gêne pas pour charcuter nos lois sur l'éducation et notre langue officielle, au profit des minorités anglophones et allophones, sans trop de protestations de la part de nos dirigeants. Les partis souverainistes ou autonomistes québécois semblent résignés et donnent l'impression qu'ils ont mis de côté leur raison d'être.
Il faut se rappeler que Québec n'a jamais consenti au rapatriement et aux changements apportés à la Constitution canadienne et n'a jamais signé d'entente à cet effet depuis 1982, quel que soit le parti au pouvoir.
Actuellement, il y a quatre partis qui se séparent le vote de ceux qui ont comme but commun de faire du Québec un pays, soit indépendant, autonome ou souverain, tenant compte des différents points de vue de chacun. Dans les circonstances, il sera difficile d'accéder au pouvoir s'il n'y a pas de fusion, coalition ou entente quelconque entre ces partis. Au dernières élections, en 2007, le PQ, l'ADQ et le QS ont obtenu ensemble 62.8% des votes et 62.3% des sièges alors que les libéraux ont formé un gouvernement avec seulement 33.1% des votes et 37.7% des sièges.
Un gouvernement formé d'une coalition des partis voulant changer démocratiquement le statut du Québec aurait la légitimité voulue, avec plus de 62% des sièges et des votes, pour procéder par le biais d'un vote majoritaire de l'Assemblée Nationale. La réaction du reste du Canada serait forte mais nous aurions certainement la reconnaissance des Nations Unies.
Le PQ qui fut le vaisseau amiral du mouvement souverainiste jusqu'en 1995, persiste à vouloir procéder par référendum lorsque le temps sera propice. Il n'a pas encore compris qu'il ne sera jamais possible de gagner un référendum contrôlé par Ottawa. Au parti de l'ADQ, on espère changer le gouvernement fédéral en confédération mais on semble ignorer que le reste du Canada a toujours refusé de faire des concessions au Québec, rejetant les accords du Lac Meech et de Charlottetown.
Le nouveau Parti Indépendantiste est le seul qui se dit prêt à déclarer l'indépendance du Québec par un vote de l'Assemblée Nationale s'il formait un gouvernement majoritaire suite à une élection. L'avantage de cette approche est que si l'on n'obtient pas une majorité suffisante lors d'une élection, on peut toujours recommencer à la prochaine élection.
Depuis un certain temps, je constate que plusieurs militants du PQ quittent le parti et critiquent l’attitude des dirigeants du parti à remettre à plus tard la réalisation du pays du Québec.
Avant les élections fédérales, j’avais suggéré au BQ et au PQ, en coopération avec le QS et l’ADQ, de faire de cette élection fédérale un référendum sur la souveraineté du Québec, ce qui n’aurait pas affecté leur statut sur la scène provinciale. Une élection référendaire est le seul moyen de trancher le nœud gordien qui nous maintient sous l’emprise du Canada anglais. La Loi C-20 de MM Chrétien et ne pourrait s’appliquer à une élection. C’est le seul moyen démocratique à notre disposition pour nous libérer de la domination anglaise et fonder notre propre pays où nous serons enfin maîtres chez nous comme l’aurait voulu Jean Lesage.
Nous avons tout ce qu’il nous faut pour réaliser notre rêve à l’abri des interventions fédérales et j’espère que nos politiciens écouteront enfin la voix du peuple. Les conditions gagnantes sont à notre portée, il suffit de les découvrir et les exploiter à bon escient. On trouve plusieurs raisons de faire la souveraineté dans les paragraphes précédents. Le temps est venu pour que nos leaders souverainistes sortent de leur hibernation et qu’ils réalisent qu’il faut agir avant que nous ne soyons devenus qu’une ethnie comme les autres dans le pays que nos ancêtres ont fondé.
***
Lionel Lemay
Laval, Qué.
16 mai 2011
Proclamer la souveraineté sans référendum
Comment pourrait-on justifier une obligation pour le Québec de procéder par voie de référendum avec une telle preuve d'ingérence malhonnête et subversive de la part d'Ottawa.
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11 commentaires
Archives de Vigile Répondre
22 mars 2017très interessant
Alain Raby Répondre
29 avril 2016http://vigile.quebec/Le-mouvement-declarationniste
Pour un débloquage politique
Le mouvement déclarationniste
Pour une suite de la révolution tranquille
Alain Raby
Tribune libre de Vigile
jeudi 17 décembre 2015
1 311 visites 16 messages
Attendu que la constitution canadienne de 1982 s’est concoctée en pleine nuit sans que le Québec y soit invitée et sans sa participation finale.
Attendu que le Québec n’a jamais signé cette constitution, ni le peuple, ni ses représentants.
Attendu que la formule d’amendement ne permet plus l’évolution politique du Québec.
Attendu que le Québec n’a vraiment pas besoin de " camisole de force " constitutionnelle
Il est proposé que l’Assemblée nationale du Québec prenne les mesures suivantes qui s’imposent :
1) Qu’ Elle invalide la constitution canadienne sur son territoire. Cette constitution s’avère impossible à réformer et conséquemment à y recevoir l’ adhésion du Québec
2) Qu’ Elle abolisse la monarchie britannique au Québec
3) Qu’ Elle adopte la première constitution provisoire du Québec ( le modèle de Daniel Turp est suggéré)
3) Qu’ Elle procède à la Déclaration unilatérale de l’indépendance du Québec (DUIQ)
4)Qu’ Elle proclame la République du Québec
5)Qu’ Elle fasse appel à une reconnaissance internationale et soumette son adhésion auprès des Nations Unies
6) Elle pourrait, plus tard, après avoir stabilisé la situation, encourager la tenue d’une constituante.
Ultimement le peuple québécois aura à se prononcer par référendum pour valider le nouveau régime politique. 50 % + 1 vote sera la norme pour gagner, l’inique loi de la clarté étant devenue nulle , non avenue et caduque depuis l’ adoption de la nouvelle constitution québécoise et la déclaration unilatérale de l’indépendance.
Une quinzaine d’états, au moins, à ma connaissance, ont procédé semblablement depuis 1991 pour obtenir leur indépendance nationale et ils ont été accepté aux Nations Unies.
Il n’y a, actuellement, aucun parti politique qui propose une telle avancée politique dont le processus se veut entièrement non-violent. C’est dommage. Compte tenu du fait que le mode de scrutin proportionnel n’existe pas et que nous ne voulons pas diviser les forces indépendantistes, nous faisons de cette stratégie politique, pour le moment, un mouvement, le MOUVEMENT DÉCLARATIONNISTE.
Liste des pays ayant déclaré leur indépendance sans référendum :
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1735364576691673&set=gm.627531357349381&type=3&theater
https://www.facebook.com/groups/declarationniste/?fref=ts
Archives de Vigile Répondre
22 mai 2011Si j'avais eu besoin d'être confortée dans mes certitudes, ce texte m'aurait largement suffi. J'y ai trouvé des raisons supplémentaires de vouloir participer à la naissance de notre pays. Il est plus que temps de mettre nos ambitions en pratique et de concrétiser ce projet?
Merci de nous offrir cette avenue, que, je l'avoue, je n'avais même pas envisagée.
Stéphane Russell Répondre
19 mai 2011C'est la plus grande force du mouvement indépendantiste que d'être un mouvement démocratique. Personnellement, je me dissocie de quelque position que ce soit qui consiste à obtenir un mandat d'indépendance sans respecter la règle fondamentale du 50%+1. En devenant comme notre adversaire, nous lui donnerions raison.
Et les priorités, qu'est-ce qu'on en fait? L'indépendance du Québec ne s'inscrit-elle pas au dessus de nos intérêts nationaux, dans un mouvement international de libération des peuples? Le Québec n'est-il pas ou n'a-t-il pas été un modèle pour bien des nations inféodées, comme l'Écosse, le Tibet ou l'Afrique du Sud de Mandela?
Par ses valeurs démocratiques exemplaires, par son statut au milieu des doyens de la démocratie - et même du républicanisme (1837) - dans le monde, notre patrie le Québec est un plus pour l'humanité.
Par opposition, la monarchie constitutionnelle canadienne, ce simulacre de démocratie imposé par la force et le sang par l'oligarchie, court à en perdre haleine pour fuir les démons de son héritage impérialiste: son passé et sa démesure.
Sans le pouvoir populaire, avec quoi combattrons-nous la mafia et les oligarques qui règnent présentement au Québec. et qui régneront encore dans le Canada démantelé qui s'en vient? Sans constitution digne de ce nom, nous pouvons en faire notre deuil. Nul ne parviendra à emmener une constitution de liberté par la voie de la manipulation, du mensonge, de la ruse et de la tromperie. Lorsqu'on sème des chardons, on ne récolte pas du bon blé d'inde.
Archives de Vigile Répondre
18 mai 2011Les fédéralistes n'en veulent pas de référendum,ce qui devrait les satisfairent
Le cri de guerre de Charest et de ses troupes fédéralistes du Canada est d'ailleurs c'est fini les référendum.
On n'en veut pas
On ne reconnaitras pas le résultat
On n'accepteras pas la question posée si elle ne vient pas de nous
On ne respecreras pas votre loi référendaire.
Donc ils ne sont pas prêt a reconnaitre les résultats en aucune circonstance sauf les leurs qui sont magouilles,manipulation,fraude référendaire et violation de la loi référendaire ,a changer les règles démocratique du 50 plus un pour s'avantager ,se réservant le droit de fixer le pourcentage nécessaire pour faire en sorte que la volonté des Québécois ne soit jamais reconnue.
Le référendum dans des conditions normales de démocratie n'est pas applicable face a genre de tactique car il devient impossible de le tenir dans ces conditions et inutile de le faire .
Apres une déclaration d'indépendance avec une majorité parlementaire , un référendum pourrait se tenir ensuite sans intervention étrangère et de magouille a grand coup de commandites , d'irrégularités et de violation de la loi référendaire comme nous en avons été témoin et que les fédéralistes n'hésiteront pas a refaire si jamais ils n'arrivaient pas as empêcher la tenue d'un autre référendum dans les meme conditions que celui qui as été tenu .
Un moment donné c'est bien beau de se battre les deux bras attaché dans le dos mais eux les fédéralistes n'ont pas l'intention de se battre de cette manière mais plutot dans les mêmes circonstances ên baffouant enrore la loi référendaire autant qu'ils vont le pouvoir et si miraculeusement ils perdaient ..ils en rajoutent en disant que jamais ils ne vont reconnaitre les résultats si cela ne fait pas leur affaire .
C'est tu assez clair ..grand Dieu laver vous les oreilles les gens du PQ.
Ils vous le disent dans votre face a répétition.
ça vas vous prendre encore combien de decennie pour comprendre ?
Allez vous finir par saisir ?
Je tiens a le répéter ,ils n'en veulent pas de référendum ,,ne veulent pas reconnaitre les résultats et encore moins la question posée et ils l'ont déja assez dit ,a moins d'être sourd il faut passer a autre chose pour débloquer la situation^et cesser de s'écraser devant leur extrémisme bouchée des deux bouts .
Non seulement ils annoncent d'avance qu'ils refuseront d'en reconnaitre les résultats si ce référendum n'est pas tenu selon les critères défini par le roc et d'Ottawa mais en plus ils n'en veulent pas.
Dans ces conditions ou les fédéralistes s'arrogent le droit de décider de la question et du pourcentage qui leur convient alors qu'ils ne veulent pas de référendum ,le Québec et son Assemblée Nationale n'as d'autre choix devant cette avenue fermé par les fédéralistes que de décider a une majorité parlementaire de tenir un référendum sur la constitution d'un Québec devenu indépendant suite a un vote de notre parlement .
Le parti Québécois en est rendu a vouloir administrer le fédéralisme dans leur cadre plutot que de leur dire ceci:
Puisque vous refuserez de reconnaitre l'exercice démocratique référendaire ,ses résultats ,la question, le pourcentage,de respecter la loi référendaire ,il est inutile d'en tenir un et nous n'avons d'autre choix qu'un vote parlementaire démocratique pour débloquer la situation.
Un référendum sur une constitution du Québec pourrait ensuite être tenu selon les règles démocratiquement reconnue mondialement du 50% plus un.
Continuer a se plier a leur diktats et leur exigences de plus en plus farfelues ne mèneras nul part sinon qu'as une perte de temps èt a un bloquage permanent sur notre avenir collectif comme peuple
C'est virtuelement devenu impossible de tenir un référendum quand les fédéralistes en rejettent d'avance les résultats qui selon leur dire ne seraient pas conforme a leur exigence ou la question n'est pas reconnu,le pourcentage du 50 plus un n'est pas reconnu et tout le reste.
Il n'y as pas 56 solutions face a leur mauvaise foi et c'est puisqu'ils se refusent a en reconnaitre la validité ,le seul choix pour débloquer la situation politique du Québec est une déclaration d'indépendance a la majorité parlementtaire pour tenir ensuite un référendum dans des conditions normales de démocratie ou la loi référendaires seras appliqué sans intervention et magouilles venant d'ottawa ,du roc et de leur partitionnistes fédéralistes .
En dehors de ce cadre ,on est condamner a tourné en rond a perpétuité selon leur bon vouloir .
Il faut etre extrêmement naif et de mauvaise foi pour croire qu'il vont accepter les règles du jeu .
Ils nous le disent en pleine face depuis des années.
Me semble qu'il y en as au PQ qui aime jouer leur jeu en faisant semblant de ne pas entendre ce que les fédéralistes et le roc leur disent clairement et sans ambiguité.
La seule réponse possible c'est ok ..assez les palabres et le dialogue de sourd ....vous avez fait votre choix vous êtes libre de le faire soit celui de refuser un exercice de démocratie a travers un référendum ,nous allons faire le seul choix démocratique qu'il nous reste comme peuple dans notre Asemblée Nationale.
Merci et bonsoir.
Puisque vous refusez d'en reconnaitre le résultat,le pourcentage et la question et de respecter les lois référendaires du Québec ,a défault nous n'avons d'autre choix que de soumettre a une majorité parlementaire notre projet de souveraineté nationale et ultéruerement un projet de constitution a notre nation .
Soyons objectif ..devant leur refus d'un processus référendaire transparent et démocratique existe t-il d'autre solution ?
A moins d'etre des poulles mouillés qui aiment se faire dire non et de soumettrent a tout les refus et diktats de fédéralistes il n'y as plus que cette option devant leur refus ,leur fermeture complète et leur intansigence.`
Si c'est juste le pouvoir pour aménager et administer le fédéralisme et tourner en rond que le Pq recherche du genre le bon gouvernement du cul de sac ...je ne suis pas intéresser a les suivrent dans ce chemin sans issue ou tout as déja été tenter et redit mille fois.
Il faut oser ,poser un geste fort et cesser de vouloir le pouvoir pour le pouvoir ,cesser les attermoiement ,les supplications pour se faire écouter et surtout cesser de gouverner le Québec selon les diktats et les ordres des fédéralistes .
Le Pq n'as pas as se metrre a quatre pattes pour continuer a administrer le fédéralisme pour les fédéralistes au Québec ..ce n'est pas leur option ,leur raison d'être .
On vas tu finir par en sortir de ce vortex fédéraliste ou des souverainiste succedent a des fédéralistes pour administrer le fédéralisme pour le plus grand bien des fédéralistes .
C'est le mouvement perpétuel de la roue sans fin des fédéraliste
Il faut casser cette roue ou des souverainistes doivent continuer as administre le fédéralisme au Québec et as défaul;t de leur refus du référendum ,le parti Québécois s'il est sincere doit poser un geste fort devant leur intransigence stérile et les placer devant le fait accompli par un votre parlementaire sur l'indépendance.
Le zigonnage prendras fin quand ils oseront poser un geste fort plutot que de se contenter du slogan du bon gouvernement qui vas continuer a tourner en rond en continuant a adminstrer le fédéralisme.
Comment veut tu avancer quand tu as peur de te lever comme parti pour mettre un pied devant l'autre qui vas t'amener vers ton objectif et que tu te contente des prérequis et des exigences des fédéralistes qui te dicte ton agenda politique selon leur option fédéraliste.
Il faut prendre l'initiative ,briser ce monopole fédéraliste de l'alternance fédéraliste de manière décicisive et cesser d'être a la remorque des fédéralistes , imposer notre option une foi élu comme les fédéralistes de Charest ,d'Ottawa et du Canada le font sans aucun compromis au lieu de toujours se prêter au jeu des Roger -bon -temps péquistes zézéyant du genre ...on est le bon gouvernement qui vas ménager et administrer le fédéralisdme au Québec pour vous en attendant la semaine des quatres Jeudi de la souveraineté.
Les Québécois veullent des gestes forts d'affirmation de leur gouvernement concernant la question nationale ,des décisions ,ils sont tannés du braillaige sans lendemain des péquistes ,qui braillent contre Ottawa mais qui ont peur de poser des gestes concrets pour solutionner ce blocage et qui continue de reléguer leur avenir au calendes grecque en leur disant qu'ils faut administrer sagement le Québec en bon gouvernement avec les batons fédéralistes du roc dans les roues.
En fait ce que les péquites proposent c'est de continuer a gérer une province dans le cadre de l'option fédéraliste plutot que de gouverner un pays en s'imaginant et en espérant que les fédéralistes vont dans un avenir tres lointain revenir a de meilleurs sentiment face a la question de l'avenir du peuple Québécois .
Les québécois vont rejeter cette facon de faire et tant qu'as être rejeter ..aussi bien crever l'abscès une fois élu et voter par une majorité parlementaire la souveraineté.
Les fédéralistes tu les laissent crier et tu les tassent avec leur option comme eux ils nous tassent actuellement .
Comme gouvernement qui défend la souveraineté qui est ton option politique ce n'est plus le fédéralisme qui doit être as a l'ordre du jour.
Actuellement a ce que je sache ce n'est pas la souveraineté qui est a l'ordre du jour chez les fédéralistes de Charest.
Pour Jean Charest c'est fini les référendums .
Bien pour nous autre aussi ça devrait être comme Charest c'est fini les référendums volés puisqu'ils n'en veulent pas et ne sont pas prêt a en respecter le fonctionnement.
Étant donné que les fédéralistes en veulent pas de référendum ,on doit les prendre au mot et procéder autrement mais démocratiquement.
C'est cela imposer son agenda .
Par une majorité parlementaire le choix seras définitif a savoir s'il y as un avenir politique oui ou non pour le parti Québécois et et surtout un avenir pour les québécois comme peuple ...a moins que hum! les fédéralistes acceptent et se mettent a redemander un référendum (hihi)
Un moment donné il vas falloir se brancher et provoquer le moment de la décision ou ce seras définitivement c'est oui ou c'est non .
Louis Blanchet Répondre
17 mai 2011à monsieur Lionel Lemay;
c,est à vous que devait s'adresser le message que j'ai involontairement dirigé vers monsieur Bousquet. Désolé.
Bravo pour la qualité de vos propos auxquels j'adhère entièrement.
Louis Blanchet Répondre
17 mai 2011Vous êtes chanceux monsieur Bousquet;
il y a quelques semaines, j'ai transmis une opinion sur ce même thème et vigile.net n'a pas cru bon ni eu la décence de me publier; pourtant avec ma photo et mon vrai nom! Que devais-je faire pour être publié? Sur les 10 articles et plus que j'ai transmis, seulement trois ont été publiés. Et pourtant, je les ai supporté financièrement. C'est pourkoi j'ai retiré ce site de mes favoris et je ne les subventionne plus!
Si je vous lis, c'est grâce à facebook...
Bravo quand même pour la qualité de vos opinions.
Éric Messier Répondre
17 mai 2011M. Lemay,
Brillante, brillante démonstration du bon sens.
Et en même temps, un frappant retour historique.
Il faut que beaucoup de gens le lisent et je vais faire ma part.
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2011M. Lemay
Votre synthèse historique est remarquable soyez-en remercié. Ça m'a rappelé mes cours d'histoire du Canada à l'Université de Montréal avec Maurice Séguin, Michel Brunet et les autres.
Oui, le Québec pourrait proclamer sa souveraineté de façon démocratique sans procéder par référendum."De façon démocratique" veut dire qu'un gouvernement élu à la majorité des députés peut procéder. Pas besoin d'avoir obtenu 50% et plus des votes: le 50% est une exigence du référendum qu'il ne faut pas imposer au Parlement où le parti qui a la majorité des sièges gouverne et fait appliquer son programme dont l'article un est la proclamation de la souveraineté.
C'est ce que pensaient René Lévesque,Jacques Parizxeau et Jacques-Yvan Morin en 1971 (voir mes articles sur Vigile en passant par la section "Auteurs" à mon nom) A cette décision de l'assemblée nationale qui exprime la volonté du peuple québécois, les hommes politiques précités ajoutaient un référendum sur la Constitution d'un Québec souverain.
Si le Parti québécois n'adopte pas cette position qui affirme clairement sa volonté de réaliser la souveraineté,
il peut s'attendre à se faire accuser d'attentisme (comme le fait Amir Khadir) ou de mollesse par rapport à la souveraineté. Et à ne pas ramasser tous les votes des 42% de la population qui disent vouloir que le Québec devienne un pays. (dernier et récent sondage Léger Marketing: samedi 14 mai 2011, réalisé après l'élection du 2 mai)
Ile ne pourront pas dire qu'on ne le leur a pas dit.
Comme votre idée d'une union des forces souverainistes pour ne pas fractionner le vote.
Salutations.
Robert Barberis-Gervais, 16 mai 2011
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2011Cher Monsieur Lemay,
Merci d'offrir au lectorat de Vigile cette révision de l'Histoire du Québec, par le biais de votre article "Proclamer la souveraineté sans référendum", si bien rédigé.
Il y a tant de questions qui demeurent sans réponse de la part des "grands partis", qu'il me semble un peu précipité de proclamer la souveraineté sans avoir obtenu de réponses concrètes à des questions incontournables.
Ma sempiternelle question offerte ici à titre d'exemple; nous commençons à savoir que le Canada est redevable au FMI, même si le montant est encore nébuleux. Dans l'avènement de la souveraineté, serons-nous tenus de garder le système monétaire et la devise canadiens, afin de rencontrer la partie de cette redevance que le Canada pourrait nous imputer? Serons-nous redevables, même si nous n'avons pas signé la constitution de 1982?
Il y a aussi la question de la reconnaissance des frontières, mais aussi, plus pressante quand on a connu la présence des tanks de l'armée canadienne lors de la promulgation de la loi sur les mesures de guerre de Monsieur Trudeau, qu'est celle de la défense de ces frontières lorsque Monsieur Harper reconduira cette loi. Vous ne doutez pas qu'il se tienne au-dessus de cette tentation...
Qui luttera contre l'armée canadienne? Vous? Moi? J'entends déjà la cacophonie de mes os qui grogne à la perspective de lever un réel bouclier...
Ne serait-il pas utile de connaître les véritables ennemis de la souveraineté québécoise, les ennemis actuels, et non d'alimenter le discours de ceux qui se bornent à les identifier du quolibet "anglais"? Faire l'indépendance ne veut-il pas dire s'affranchir des pouvoirs économiques qui nous assujettissent à la docilité? Souverains, serons-nous toujours sous la férule des Desmarais, Péladeau et autres Fava?
Alors que nous rendons officiel ce que nous sentons intrinsèquement comme appartenance déjà séculaire, c'est à dire, le pays du Québec, ne faudrait-il pas mettre d'abord les bases sur la table, comme le fait, sauf votre respect, Québec solidaire?
Merci de continuer à nous informer comme vous l'avez fait ici. Je crois sincèrement qu'aucun parti n'a fait, jusqu'à présent, le travail d'éducation populaire nécessaire à l'accession à la citoyenneté québécoise. Monsieur Khadir l'a, lui, compris, qui nous offre des très intéressantes capsules disponibles sur YouTube et sur la page Facebook du parti.
Au plaisir de vous lire de nouveau!
Lucie Mayer
Archives de Vigile Répondre
16 mai 2011L'ADQ est maintenant, fortement fédéraliste, M. Lemay. Ce parti ne peut donc pas entrer dans vos plans de souveraineté du Québec.