Les relations diplomatiques russo-américaines ayant passablement de plomb dans l’aile, notamment depuis les tensions exercées par Donald Trump sur Vladimir Poutine, se verront davantage tendues avec l’accroc diplomatique de Joe Biden qui, lors d’une entrevue, a répondu par l’affirmative à un journaliste lui demandant si M. Poutine était « un tueur », ce à quoi a répliqué Vladimir Poutine que « c’est celui qui le dit qui l’est ».
Une guéguerre de mots qui est loin d’être banale considérant la gravité du mot « tueur » particulièrement dans un climat où les deux puissances disaient vouloir coopérer sur des dossiers d’intérêt commun depuis le changement de gouvernement à Washington.
Malgré cet accroc provenant de Biden, Poutine a quand même proposé à son homologue « une discussion en direct » diffusée en ligne ou à la télévision dans les prochains jours, ce à quoi la porte-parole du président Biden, Jen Psaki, a fait savoir que M. Biden est « très occupé » ces jours-ci.
Rien pour rapprocher les deux parties mais tout pour attiser les tensions entre la Russie et les États-Unis. Ce n’est surement pas en adoptant une telle position désinvolte de la part de l’administration Biden que se produira quelque rapprochement entre les deux puissances mondiales.
DPJ : forcés à rester ou revenir au travail
Quel que soit le domaine de travail, il m’apparaît non-productif de forcer des employés à rester ou revenir au travail. C’est pourtant le cas de travailleurs sociaux et des agents de ressources humaines attitrés à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour la plupart à bout de forces et dont la charge de travail et le manque de soutien professionnel ont fait en sorte qu’ils ont décidé de quitter.
Selon le syndicat, le retour et la rétention «forcés» des employés à la DPJ vient d’une directive du ministre Lionel Carmant appuyée par l’arrêté ministériel lié à la COVID-19, afin d'éliminer complètement la liste d'attente du Centre jeunesse de Québec.
À mon sens, je suis porté à penser qu’il est inhumain de troquer la sécurité des enfants de la DPJ contre un retour forcé au travail. Cela équivaut à une forme de chantage psychologique qui n’a aucunement sa place dans de saines relations de travail avec un employeur
Si, et c’est ce qui semble être le cas, le CIUSSS de la Capitale-Nationale manque de personnel, ce n’est surement pas en usant d’une telle méthode coercitive qu’il arrivera à créer un climat propice au travail dans les DPJ, l’’employeur laissant présager qu’un employé qui désirerait travailler dans une DPJ risquerait de ne plus pouvoir en sortir s’il en manifeste l’intention.
Conséquemment, il appartient au CIUSSS d’embaucher les ressources nécessaires pour assurer un climat de travail sain… Peut-être que, dans de telles circonstances, la rétention du personnel serait accrue!
Henri Marineau, Québec
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