On peut lire, aujourd'hui dans le Devoir, page idées, un article d'un ancien diplomate canadien , qui, sous le couvert de l'entente canadienne avec l'Europe, tente de démontrer que les indépendances ne sont pas garante d'entente avec les autres pays, en utilisant celle de l'écosse afin d'arriver à ses fins.

Sous le titre de ; « Pourquoi signer des ententes avec l'union Européenne » il tente de démontrer que l'indépendance d'un pays, l'Écosse en particulier, et le Québec sous-entendu, n'est pas garante de l'acceptation de son entrée en Europe

Et il continue en traitant du cas «Écossais», toujours le Québec sous-entendu, en soulignant que «si le projet d'indépendance était rejeté, les « Écossais ne devraient pas être l'objet de représailles « ? » pour avoir exercé une action démocratique inaliénable», mais «gare à eux » si le «OUI » l'emporte , la tâche des indépendantistes sera de ne pas décevoir ceux qui ont cru qu'il n'y aurait que des avantages à choisir cette option.

Et, monsieur Paquet de continuer par d'autres mises en gare à peine voilées !
Trois questions se poseront alors,

1) sur la nationalité écossaise; Est-ce que la nouvelle nationalité écossaise éliminera la nationalité britannique et la nationalité européenne et

2) Établira-t-elle une banque centrale et une monnaie écossaise, ou choisira-t-on une monnaie étrangère, sans participation aux décisions qui déterminent sa valeur et /

3 : À ce chapitre les relations entre un éventuel pays écossais et L'UE sont très loin d'être prévisibles.

Et monsieur l'ancien diplomate canadien, continue de la même manière sans vraiment toucher à la question qu'il posait au début et dans le titre de son article en utilisant les mêmes arguments que ses anciens patrons d'Ottawa contre le Québec.

Et il continue en mettant en garde les concitoyennes et les concitoyens du nouveau pays, la prochaine étape du pays indépendant pourrait bien constituer un autre cran si elle venait confirmer un souhait exprimé récemment.

Question à ce monsieur , ancien diplomate canadien ; « Alors que l'Europe vient d'accepter dans ses rangs de nouveaux pays comme l'Ukraine, la Pologne , la Roumanie et d'autre pays » venus d'Europe, pourquoi l'Europe refuserait-elle de recevoir l'Écosse parmi ses États indépendants membres de l'Union Européenne ?

En terminant je cherche toujours la pertinence du propos de monsieur le diplomate sur son article à saveur canadienne anti- indépendance du Québec de langue française que nous voulons voir naître.

Constat: Les mêmes arguments sont utilisés par les adversaire de l'indépendance d'un État peu importe où il se situe dans notre vaste monde.