Pour des États généraux de l’indépendance

États généraux sur la souveraineté


Cap sur l’indépendance
Le réseau Cap sur l’indépendance, regroupant 23 mouvements citoyens, offre au président du Conseil de la souveraineté, Gérald Larose, sa collaboration pour définir le contenu et le fonctionnement des États généraux de l’indépendance.
Il propose au Conseil qui se réunit ce vendredi des mesures visant les objectifs suivants :

1) assurer un véritable débat citoyen en dehors des lignes partisanes ;
2) situer l’indépendance en regard des besoins et des projets qui préoccupent la population ;
3) obtenir un certain consensus respectant la diversité des composantes du mouvement indépendantiste.

Sur le premier point, le porte-parole de Cap sur l’indépendance, Gilbert Paquette, rappelle que « L’indépendance du Québec n’appartient à aucun parti. C’est le projet de tout un peuple qui a droit à sa liberté collective et à la maîtrise de ses affaires. La démarche des États généraux doit permettre l’expression et la critique des positions déjà établies par les partis et les mouvements. Tout doit être sur la table et tous doivent être invités. Pour ce faire, les États généraux doivent être préparés et convoqués par un comité formé de gens crédibles représentatifs des différents courants à l’extérieur des partis politiques, dans une optique résolument citoyenne.»
Deuxièmement, l’objectif principal des États généraux doit être de remettre l’indépendance au cœur du débat public en lien avec les questions concrètes qui préoccupent les citoyens tels le développement économique et l’emploi, l’indépendance énergétique et l’environnement, la démocratie et l’éthique citoyennes, la consolidation du Québec français et notre participation à une autre mondialisation. Pour cela, il faut cesser de dissocier « les vraies affaires » du contrôle de nos affaires. Il faut actualiser et pousser plus loin l’idée d’un projet de pays lié aux moyens qui nous manquent et que l’indépendance nous apportera », conclut Gilbert Paquette.
Troisièmement, quant à la démarche d’accession à l’indépendance, certains peuvent craindre que les États généraux accentuent les divisions. Il est cependant possible de dégager un consensus sur les principes, par exemple, celui selon lequel l’élection d’une majorité indépendantiste à l’Assemblée Nationale à la prochaine élection permettrait d’enclencher une démarche participative citoyenne pour résoudre la question nationale. Ces principes, accompagnées d’alternatives représentant la diversité des points de vue, auraient le mérite de ne pas ouvrir la stratégie sur la place publique tout en démontrant la faisabilité de l’indépendance. « Il faut voir les États généraux de l’indépendance comme une préparation à un exercice beaucoup plus large qui se fera dans un deuxième temps avec l’ensemble de la population », conclut le porte-parole.
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Le réseau Cap sur l'indépendance regroupe les principaux organismes non partisans voués à faire du Québec un pays :Aînés pour la souveraineté, Comité indépendantiste du Cégep du Vieux-Montréal, Comité souverainiste de l'UQÀM, Conseil de la souveraineté du Québec, Fondation Octobre 70, Intellectuels pour la souveraineté (IPSO), Jeunes patriotes du Québec, Libre marcheur, Ligue d’action nationale, Mars 2011 (Vigiles du samedi), Mouvement des étudiants souverainistes de l'Université de Montréal, Mouvement national des Québécois et des Québécoises, Mouvement progressiste pour l'indépendance du Québec, Mouvement souverainiste du Québec, Rassemblement pour l'indépendance nationale, Rassemblement pour un pays souverain, Réseau de Résistance des Québécois, Société nationale des Québécoises et Québécois des Laurentides, Société nationale des Québécoises et Québécois de Gaspésie/Îles-de-la-Madeleine, Société Saint-Jean-Baptiste de la Mauricie, Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal et Vigile.net.
Pour plus d’informations:
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