Au moment où Philippe Couillard est probablement en train de brasser les cartes en vue d’un remaniement ministériel pour le retour à l’Assemblée nationale, les spéculations vont bon train concernant un éventuel retour au cabinet de l’ex-ministre des Transports Robert Poëti, évincé cavalièrement du Conseil des ministres en janvier 2016.
Nul doute que le principal intéressé est prêt à accepter la tête ministère, lui pour qui « la vraie façon de changer les choses, [est] d’être dans la chaise de celui qui a le pouvoir de décider. » Or, de l’autre côté de la porte, là où les vraies affaires se brassent, la nomination de Robert Poëti à titre de ministre est loin de faire consensus, son passage « fracassant » aux Transports ayant laissé des relents d’arrière-goût dans les officines du PLQ.
À mes yeux, le député de Marguerite-Bourgeoys souffre du défaut de ses qualités, à savoir que son honnêteté cadre difficilement avec les us et coutumes de son parti pour qui « certains dossiers chauds » doivent être traités entre quatre murs et non pas au vu et au sus de la population, tel que M. Poëti l’a fait concernant les irrégularités dénoncées au moment de son passage aux Transports.
À mon point de vue, Robert Poëti incarne une épine dans le pied de Philippe Couillard qui doit décider de l’avenir de son député tout en demeurant à l’affût de son entourage plutôt frileux sur le tempérament fougueux du député de Marguerite-Bourgeoys…Un test révélateur sur le véritable leadership du premier ministre !
Détruisez ce sondage…
Invités à sa prononcer par sondage sur les mœurs de plusieurs personnalités publiques, notamment Jean Charest et Sam Hamad, les membres du PLQ devront faire le deuil des résultats de ce sondage, les libéraux ayant décidé de le passer à la déchiqueteuse, un coup de sonde éventé provenant des médias aurait forcé le parti à agir de la sorte. Et, pour ajouter à la mascarade, le porte-parole du PLQ, Maxime Roy, argue qu’il « n’a pas eu accès aux résultats ». Voilà pour la version officieuse.
En ce qui me concerne, j’ai de sérieux doutes concernant cette version des faits. J’ai plutôt l’impression que les résultats qui en sont ressortis contenaient des commentaires plutôt gênants, voire compromettants, au sujet de Mm Charest et Hamad, et qu’ils risquaient de faire remonter une odeur putride émanant des pratiques pour le moins douteuses des deux principaux intéressés en matière d’éthique professionnelle.
En termes clairs, la base du PLQ, en l’occurrence ses membres, a placé une « patate chaude » entre les mains des libéraux qui n’avaient guère d’autre choix que de détruire les résultats de ce sondage, faute d’arguments pour les contredire.
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