PKP n'exclut pas un référendum dans un premier mandat

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Pierre Karl Péladeau n'exclut pas de tenir un référendum dans le premier mandat d'un gouvernement du Parti québécois qu'il dirigerait.


«Non, ce n'est pas exclu du tout, bien au contraire», a affirmé dimanche l'aspirant chef péquiste.


S'il est sacré chef du PQ, les Québécois ne saurons toutefois pas tout de suite son plan précis pour accéder à l'indépendance. «Lorsque nous allons nous présenter en 2018, nous aurons une très bonne idée de la démarche», s'est-il contenté de dire, en marge du conseil national qui se tient cette fin de semaine à Laval.


Selon le député de Saint-Jérôme, les militants péquistes ne sont pas préoccupés de la date et de la mécanique pour faire du Québec un pays. Il estime que son discours est en phase avec les partisans du PQ.


Mais un flou artistique autour de la démarche d'accession à la souveraineté pourrait être dommageable pour le PQ, selon la candidate Martine Ouellet. «Les risques, c'est d'arriver avec les mêmes résultats qu'on a eu le 7 avril».


La députée de Vachon est très claire: elle propose de réaliser l'indépendance dans un premier mandat d'un gouvernement péquiste. «Ce qui nous donne sept ans au total pour réaliser l'indépendance. Mon moment jugé opportun, c'est à l'intérieur du premier mandat», insiste-t-elle.


Bernard Drainville, qui ne souhaitait pas de référendum d'ici 2023, n'exclut plus désormais la possibilité de consulter la population sur l'avenir du Québec dans un premier mandat.


Alexandre Cloutier estime pour sa part qu'on doit mettre le citoyen au coeur du processus. Il propose qu'un référendum ne puisse se faire sans l'appui d'au moins un million de Québécois ayant apposé leur signature dans un registre officiel. «Je vous réitère la nécessité de revoir l'article premier. On doit adopter une nouvelle démarche, ça doit devenir un mouvement populaire et non pas juste une décision gouvernementale», a-t-il plaidé.


Pierre Céré suggère une forme de souveraineté-association. Légitimé par les élections, un gouvernement péquiste qu'il dirigerait entamerait des négociations avec Ottawa.


Les militants ne veulent pas lier les mains du prochain chef. Une motion réitérant l'article 1 du programme du PQ, qui affirme que l'objectif premier est de réaliser l’indépendance du Québec à la suite d’une consultation de la population par référendum tenu au moment jugé approprié par le gouvernement, a été retiré des débats samedi.




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