Philippe Couillard tente de clouer le cercueil du projet d'exploitation des hydrocarbures sur l'île d'Anticosti.
À la Conférence sur les changements climatiques à Paris, la COP 21, samedi, le premier ministre a condamné le projet et s'en est vigoureusement dissocié, même si des entreprises sont actuellement en phase d'exploration des ressources sur l'île du fleuve Saint-Laurent. Ce projet pourrait rapporter une manne possible de 650 millions par an pour l'État pendant 75 ans.
«S'il vous plaît, arrêtez de dire que je suis le promoteur d'Anticosti, cela fait plusieurs fois que je dis que ce n'est pas mon projet, je suis tanné», a-t-il lancé dans une conférence de presse, sur un ton irrité.
Il répondait à une question d'une journaliste sur la cohérence de son gouvernement, qui vante sur la scène internationale ses efforts en matière d'environnement, tout en laissant des projets économiques liés aux hydrocarbures suivre leur cours.
Il a rappelé que le projet d'exploitation des hydrocarbures à Anticosti avait été lancé par le précédent gouvernement péquiste de Pauline Marois.
«J'aurais préféré ne pas trouver ce projet sur mon bureau» à son arrivée au pouvoir en avril 2014, a-t-il ajouté.
À l'industrie québécoise naissante des hydrocarbures, il a lancé un message sans équivoque: elle ne pourra compter sur lui pour l'encourager.
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