Le père Noël a de la compétition de la part de notre premier ministre. Avec le petit papa Couillard qui prépare ses élections, Noël va durer par delà la Saint-Valentin, par delà Pâques, par delà la Saint-Jean (qui ne l’intéresse pas), jusqu’au Noël du campeur. Que dis-je ? Toute la rentrée 2018 sera une continuation de cet interminable « Noël » qui commence tout juste.
Entendez-vous le grelot des promesses vides ? Le bruit du train électrique que vous n’aurez jamais ? Le bruit des augmentations de prestations aux assistés sociaux qui n’en verront jamais la couleur ?
Améliorer les logements sociaux pour 286 millions $ : ça fait 30 ans qu’on nous chante ça ! Renforcer la sécurité alimentaire... quand les écoles et les hôpitaux offrent de la cochonnerie dans leurs machines distributrices ?
Niaiseries
Le petit papa Couillard veut aussi se rendre populaire en punissant des délits que le grand public n’aime pas. À ce sujet, il a publié un catalogue de niaiseries.
On vise l’automobiliste sans doute pour plaire aux écolos ou aux cyclistes. Texto au volant ? Amende allant jusqu’à 600 $.
On parle de l’alcool au volant même si très bientôt ce sera la fumée (inhalée légalement par nos yeux vitreux) qui ralentira les esprits.
On va punir celui qui ne déneige pas sa vitre arrière lorsque de petits affairistes masquent la leur en permanence avec de la publicité.
Cosmétique
L’anglophile ministre Fortin va élargir le corridor réservé aux cyclistes qui, du moins dans le sud-ouest, préfèrent souvent la rue à la piste qui leur est réservée.
Pas un mot au sujet des chauffeurs qui roulent avec des phares éteints à la tombée du soir.
Quelque 300 000 véhicules arborent des plaques d’immatriculation masquées (illégalement) par des encadrements de concessionnaires – pas un mot là-dessus.
Multiplier les voitures banalisées pour faire respecter le code déjà existant, voilà qui aurait été de la bonne politique... mais avec le petit papa Couillard, on est dans le cosmétique.