Liberté, Fraternité, égalité ! O paroles doctes
_ Pour les ventres pleins que l'opulence ravigote,
_ Pour les mal nantis asservis par une minorité despote,
_ Pour les tribuns que le pouvoir pelote,
_ Pour les pieuvres apatrides qui nos ailes ligotent.
Liberté s'écrièrent sur l'autel majestueux les Zélotes
_ Jamais de chaines ne vainquirent de patriotes
_ Hélas, pour les coeurs que ravage le doute
_ Les membres engourdis plus de route.
La noirceur du néant au tournant approche
_ Eteignant au passage les lanternes fantôches,
_ Les lumières serviles, les fantômes de Batoche.
Nul n'arrête le Temps que le fer,
_ L'amour de la patrie, le sacrifice ultime de chair.
Le Temps passé ô terre fertile,
_ Tes enfants chez eux vivront l'exil
_ Point de retour, déjà étrangers au rêve futile,
_ Ressassant les souvenirs, locataires dociles.
_ Le maître insatiable le glaive affile.
Ô peuples irrésolus à défier le Temps
_ Un destin guère indulgent
_ De vos enfants toujours et inexorablement
_ Tributs de sang attend.
Penser, dire, croire, pouvoir est-ce suffisant.
_ Une pierre tombale déserte tous ces peuples attend.
_ Le cours de l'Histoire n'est pas une foire
_ Après un méandre toujours un estuaire
_ Lui qui s'arrête le Temps enterre ... à jamais
Ô peuples irrésolus à défier le Temps
Pensées pour un peuple en mal de devenir
Stolac
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