Après le «fiasco» de l’ex-ministre Yves Bolduc, le chef péquiste n’en peut visiblement plus des réponses que le ministre Blais se contente d’offrir en chambre à son vis-à-vis et porte-parole de l’opposition officielle.
«Nous allons d’improvisation en improvisation», a déploré M. Péladeau, qui presse M. Blais «à y réfléchir un peu» et à avoir plus de «décence à l’endroit de cette noble enceinte qu’est l’Assemblée nationale».
Le PQ veut des réponses
«Alexandre pose des questions légitimes, a ajouté le chef du PQ [...] Qu’il réponde aux questions posées par les citoyens, les citoyennes, plutôt que de faire le clown.»
Lors de son discours inaugural, a rappelé M. Péladeau, M. Couillard avait déclaré que l’éducation serait «la priorité». Or depuis les derniers mois, étudiants, parents, directeurs d’écoles et enseignants sont les premiers témoins des compressions imposées par le gouvernement, dénonce M. Péladeau.
Le ministre de l’Éducation avait aussi promis de dévoiler sa réforme du système scolaire dès septembre, ce qui n’a toujours pas été fait. En conséquence, le ministre Blais a dû présenter mercredi un projet de loi pour bloquer la tenue d’une autre élection scolaire partielle. Les députés péquistes ont décidé de voter contre en guise de protestation envers ce qu’ils considèrent être, encore une fois, de l’improvisation.
La CAQ en remet
«Je pense que M. Blais fait le clown effectivement: il fait n’importe quoi, dans le fond, pour faire du temps», a commenté de son côté le député caquiste Jean-François Roberge, qui a déjà traité le ministre de l’Éducation de «marionnette».
La CAQ comprend toutefois mal pourquoi le PQ a voté contre la suspension des élections scolaires partielles, alors que l'été dernier, Nicole Léger avait accusé le ministre Blais d’avoir «dormi au gaz» en laissant une élection scolaire partielle avoir lieu à Québec.
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