Pauline Marois «rides again»!

Tribune libre 2008

Pauline Marois «rides again»! Après avoir appuyé la mauvaise «réforme sur
l'éducation» et semoncé comme une maîtresse d'école Bernard Landry, Joseph
Facal et M. Lisée, la voilà de nouveau partie pour la gloire, éphémère,
devons-nous convenir. Ainsi on peut lire ce matin qu'elle veut, elle ne se
contente pas de souhaiter, que les élèves sortent de l'école et ou du
collège, bilingues, soit pour Mme la chef du PQ, français/anglais, rien de
moins. Par ses remarques, on a l'impression qu'elle veut éloigner, d'elle
et du PQ, ses électeurs et ses électrices.
Avant-hier c'était la réforme de
l'éducation qu'elle appuyait malgré ses énormes défauts, défauts dénoncés
par des Professeurs et des Parents. Demain ce sera quoi? Elle songe
peut-être à appuyer une réforme du mode de scrutin à l'italienne afin de
prendre le pouvoir pour ne rien faire de plus que ce que son parti et le
nôtre n'a fait lorsqu'il était au pouvoir.
Au lieu de réprimander ses
anciens confrères, membres du parti qu'elle dirige, on souhaiterait qu'elle
s'exprime davantage sur les moyens qu'elle prendra pour faire
l'indépendance lorsqu'elle sera à la tête du gouvernement du Québec; si
jamais elle y arrive.
Ce n'est certainement pas avec ses dernières
déclarations qu'elle y arrivera surtout si elle se permet d'analyser les
réactions des indépendantistes.
Profitons donc de quelques moments pour
l'inviter à cesser d'essayer de plaire à ses ennemis. Celles et ceux qui
éliront son parti ne sont pas les ennemis de notre idéal. Ce sont des
indépendantistes, surtout des Canadiens-français québécois, puisque ce sont
eux et elles qui ont décidé au début des années «1960» de se donner un pays
indépendant de langue française en terre des Amérique, qui éliront ses
députés et lui permettront de diriger le gouvernement du Québec. Elle doit
donc comprendre qu'elle a tout à perdre en s'attaquant aux membres de son
parti et en appuyant des politiques allant à l'encontre de la philosophie
des indépendantistes, ses «seuls électeurs». Elle doit bien saisir qu'elle
ne gagnera rien en appuyant sa démarche sur ses jeunes «suiveux» de la
commission jeunesse qui ne cherchent qu'à lui plaire et à prendre un espace
public que l'expérience et la sagesse leur interdisent.
On doit donc
l'inviter à réfléchir (est-ce trop prétentieux de le faire?) et à analyser
les événements avant de s'exprimer sur certains sujets, comme le bilinguisme
français/anglais qu'elle propose à ses concitoyens de langue française et
cet autre sur la réforme de l'éducation. S'il le faut, qu'elle se libère de
ses présents conseillers pour s'en adjoindre d'autres pouvant évaluer les
sujets et les événements. Elle retrouvera peut-être, ainsi, les électrices
et les électeurs qui s'apprêtent à lui faire faux bond lors la prochaine
élection.
En attendant elle pourra peut-être prendre connaissance des
«mémoires» qui suggèrent que les jeunes Québécoises et les Québécois
devraient pouvoir faire l'apprentissage en temps opportun, d'au moins deux
langues étrangères, parmi les huit langues les plus importantes parlées
dans le monde, aucune d'elles cependant ne devant être «obligatoire».
En
terminant, puis-je me permettre de lui suggérer de se défaire, (devrais-je
dire de se débarrasser?) de son complexe «d'infériorité linguistique» en
prenant quelques cours d'anglais, si elle croit que cela nuit à sa carrière
et au poste qu'elle occupe, mais qu'en aucun cas elle ne devrait proposer
que son peuple ne devienne bilingue
«français/anglais», puisque cette démarche ne ferait que précéder la mort
de notre langue en terre du Canada et des Amériques.
Nous ne lui en
voudrions pas cependant de faire cette démarche auprès de ses concitoyennes
et concitoyens de langue anglaise, pour lesquels cette démarche serait
excellente, leur permettant de jouir des qualités de la plus belle langue
parlée dans le monde.
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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