Pendant une quarantaine d’années en politique, Pauline Marois aura été à la tête de nombreux ministères, notamment l’Éducation et la Santé, sera parvenue à devenir chef du Parti Québécois (PQ) pour finalement accéder, en tant que première femme, au prestigieux poste de première ministre du Québec.
Mais à quel prix? Pour faire sa place malgré tout dans ce club sélect qu’elle qualifie de Boys Club, le prix à payer aura été pour elle, entre autres, de devoir faire ses preuves constamment, travailler plus fort que les autres, accepter de sacrifier sa vie privée en faisant oublier qu'elle était une femme et une mère de famille, et en vivant avec la crainte constante de se faire tasser. Or, aux dires de me Marois, encore aujourd'hui, les femmes souffrent du syndrome de l'imposteur. La politique demeure un univers construit par les hommes, pour les hommes, où les femmes se sentent souvent en terrain miné.
Par ailleurs, si on lui demande de quelle réalisation à son actif elle est la plus fière, celle que l’on surnomme affectueusement « la mère des CPE n'hésite pas et nomme la création des Centres de la petite enfance (CPE) à 5 $ par jour dans le gouvernement Bouchard., La travailleuse sociale en elle, qui rêvait de « changer le monde » dit ressentir des frissons chaque fois qu'elle aborde ce sujet, tellement ce projet a joué à ses yeux un rôle-clé pour faire avancer la cause des femmes, contribuant à faire reculer la pauvreté chez les enfants et à hausser sensiblement le taux de participation des femmes au marché du travail, assurant de ce fait leur indépendance financière.
Pauline Marois a littéralement fracassé le plafond de verre qui, jusqu’à son accession à titre de première ministre, n’avait jamais été atteint par aucune autre femme au Québec. Pour y arriver, il lui aura fallu une détermination sans borne et des années d’un travail acharné, notamment pour la cause des femmes en politique… Merci à vous, Mme Marois, d’avoir contribué grandement à accroître le nombre de femmes qui s’impliquent aujourd’hui en politique et qui siègent même au conseil des ministres.
Comment réagiront les anti-masques aux nouvelles mesures?
Parmi les nouvelles mesures sanitaires annoncées par François Legault eu égard aux manifestations extérieures figure l’obligation de porter un masque lors de ces manifestations. En termes clairs, les manifestants anti-masques devront obligatoirement porter le masque. Des anti-masques masqués!
Tout un paradoxe, voire une aberration, auxquels sont confrontés les « récalcitrants ». Mais comment réagiront-ils à ces nouvelles mesures? La percevront-ils comme une provocation? Et, dans l’hypothèse où ils ne s’y soumettent pas, quels seront les pouvoirs des forces policières envers ces cas de désobéissance lors d’une manifestation de 500 personnes par exemple? Comment faire pour distribuer les amendes à toutes ces personnes, si amende il y a? Toutes des questions auxquelles je ne peux actuellement apporter de réponses.
À mon avis, le gouvernement sait très bien que cette mesure est inapplicable et mise sur un « changement d’attitude » de la part des anti-masques et sur leur « collaboration » à l’effort de solidarité pour sauver des vies, ce qui en soi est fort louable. Mais malheureusement, la réalité risque d’être bien différente!
Quoi qu’il en soit, la mesure a été annoncée officiellement par le premier ministre. Reste à savoir quelle sera la réaction des anti-masques… Une histoire à suivre!
Henri Marineau, Québec
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