Nonobstant le rôle dominant joué par Paul Gérin-Lajoie eu égard aux relations internationales du Québec où il a agi comme précurseur dans ce champ de compétences, il m’apparaît que le père de la création du ministère de l’Éducation aura été l'un des plus grands artisans des transformations apportées au système d'éducation québécois.
À une époque où plus de la moitié des adultes du Québec ne sont pas allés plus loin que la sixième année à l'école, il entreprend d'élargir et, surtout, de démocratiser l'enseignement sut tout le territoire du Québec. Pour ce faire, il crée la commission Parent dont le but est d'établir un véritable ministère de l'Éducation et de rapatrier le plus rapidement possible toutes les responsabilités en matière d'enseignement.
Non seulement aura-t-il permis à plusieurs générations de jeunes québécoises et québécois de fréquenter l’école gratuitement jusqu’à la fin de leurs études secondaires, mais il aura aussi facilité à plusieurs d’entre eux l’atteinte des Cégeps et des Universités grâce à l’instauration d’un système de prêts et bourses.
Paul Gérin-Lajoie était profondément imprégné d’une passion viscérale pour l’éducation qu’il a rapidement adoptée comme cheval de bataille dès son entrée en poste à titre de premier ministre de l’Éducation.
Aujourd’hui, on ne peut aborder l’éducation au Québec sans référer à lui et, à ce titre, ce grand Québécois aura contribué grandement à l’éducation de centaines de milliers de Québécois qui lui doivent respect et reconnaissance.
Merci à vous, M. Gérin-Lajoie!
Henri Marineau, Québec
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé