J’ai me suis déjà exprimé sur les interprétations farfelues que fait sur Vigile l’équipe, toujours la même, des ‘’oui-mais’’. Quelqu’un m’a dit : ‘’Vous prenez vraiment tous les Québecois pour des niais et des imbéciles’’. Déformer mes paroles à ce point me fait pitié. Un autre m’a dit de m’attaquer plutôt au P.L.Q. (aux fédéralistes) plutôt qu’au P.Q. Qui d’après vous est le plus dangereux pour notre peuple, le P.Q. ou le P.L.Q. ? Je vous le donne en mille, le P.Q.
Tout le monde sait que le P.L.Q. veut continuer à nous faire ramper devant le fédéral. On le sait et on milite contre eux. Le P.Q. par contre se prétend indépendantiste, occasionnellement, quand ça gronde un peu trop à la base. Le P.Q. a été fondé pour faire l’indépendance du Québec mais, comme je le disais dans mon texte précédent, depuis M. Parizeau, on a mis cette option fondamentale sous le tapis. Si vous possédez les sens de l’ouïe, de la vue et de la compréhension, il est évident que le P.Q. a relégué la souveraineté dans la filière 13 en attendant que le peuple la demande.
Qui doit-on combattre en priorité, un ennemi qu’on connaît de longue date ou celui qui se dit notre ami mais qui nous trompe, nous trahit ? Qui est le plus dangereux ? Ce n’est pas la première fois qu’on me dit que je me trompe de cible. Je ne suis tout de même pas pour encenser celui qui fait semblant. Ça crève les yeux pourtant. Plus on se gargarise avec le P.Q. plus on retarde l’accession du Québec au niveau d’un pays. Il faut tout de même se rendre à l’évidence. Je sais que pour certain couper le cordon ombilical d’avec le P.Q. est une action douloureuse, surtout ceux qui militent pour lui depuis l’époque de René Lévesque, mais il faut se réveiller, il n’y en a plus de Lévesque ou de Parizeau au P.Q.. C’est fini, c’est du passé. Une chose est toutefois dommage, c’est qu’il y a plusieurs personnalités au P.Q. qui sont intéressantes mais personne qui met ses culottes pour expliquer l’indépendance au peuple. Contrairement à ce qu’un farceur m’a dit, je ne prends pas les québécois pour des imbéciles, au contraire, si on leur explique pourquoi on doit avoir l’indépendance, ils vont comprendre, sauf qu’au P.Q. il ne semble y avoir personne qui veuille ou ose le faire, ça ne serait peut-être pas immédiatement rentable électoralement. On fait quoi alors, on colle au P.Q. et on regarde le train passer ?
Ivan Parent
On regarde le train passer ?
Tribune libre 2008
Ivan Parent403 articles
Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net
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9 commentaires
Archives de Vigile Répondre
17 août 2008M. Parent
Je trouverais plus sage de former un comité au sein du PQ pour le stimuler et débattre à l'interne et non sur la place publique. Vous ne détenez pas la vérité, pas plus que celui qui est en face de vous. La force d'un groupe se fait dans la dualité, dans l'égalité des rapports et dans les compromis.
La dualité (double en soi) n'égale pas duel(combat fratricide) mais bien une coalition contre un adversaire commun. Vos adversaires sont les nôtres et la clientèle visée aussi. Si vous devenez nos adversaires vous créez une diversion, le doute et vous ne faites que torpiller les efforts communs dans les négociations avec l'adversaire commun. C'est la réalité du peuple québécois isolée, qui ne peut que compter sur ses forces internes pour s'en sortir.
Je ne suis pas contre de nouveaux partis politiques, je suis contre les formations qui ont un but commun et qui se divise pour le défendre, surtout en démolissant l'autre comme vous le faites; c'est juste donner des munitions à l'adversaire commun. Je n'y vois aucun avantage ni avancement pour nous rallier tout le monde...et je suis très surprise et indignée de vous voir vous dévoiler et vous donner à l'autre(fédéralistes) aussi gratuitement.
Archives de Vigile Répondre
17 août 2008Vous dites : «on colle au P.Q. et on regarde le train passer»
Pas tout à fait exact. Le PQ est sur le quai de la gare avec la population qui veut regarder le train passer, pour le moment. Ce n'est pas le PQ qui regarde le train passer, c'est la population qui est divisée et qui attend le messie et qui est rébarbative à faire le moindre effort par peur de l'inconnu et qui se contente de belles promesses du conquérant. C'est sur ce bloquage qu'il faut travailler, et ensembles SVP. Se diviser comme vous le faites ne fait que ralentir le train pour qu'on le regarde passer plus longtemps.
Vaut mieux être avec la population que contre elle pour la convaincre qu'il ne faut plus se contenter de regarder. Le PQ se repositionne pour diriger le train souverainiste et diriger le train fédéraliste vers une autre direction : le Canada.
Pour se faire il faut se comporter en souverain en ayant une constitution, tout en démontrant aux québécois que c'est possible et salutaire pour notre survie et sans «crier au loup» comme vous le faites, ce qui fait fuir au lieu de rassembler.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
16 août 2008Monsieur Parent,
L'astuce que vous suggère toujours M. B., est un syllogisme vicieux. Pour saboter le parti maintenant prêt à prendre le pouvoir, il tente de le discréditer par un mensonge: abolir le référendum.
La réalité est que Mme Marois n'a que réalisé la condition qu'elle avait posée au parti, assommé depuis 1995,qui venait de la plébisciter, peut-être par défaut. Pour ne pas se soustraire à l'appel de ses partisans, elle avait posé comme condition de ne pas s'obliger à un référ. durant un premier mandat ou quelque chose de similaire. Elle n'a pris personne par surprise et les membres qui ont soutenu sa proposition n'avaient pas d'arme sur la tête. S.v.p. en finirons-nous avec cette mélopée issue de forces occultes? Le temps est urgent pour l'alliance de tous les humains de bonne volonté. L'avons-nous dit?
Archives de Vigile Répondre
15 août 2008Monsieur Parent,
Vous perdez votre temps à démontrer aux intervenants sur ce forum que le PQ n'est pas indépendant.
Ils voient ce qui arrive; ils lisent ce qui est à lire; ils contatent ce que Pauline a fait avec l'article I du programme de son propre parti sans en consulter les membres; ils se résignent devant ce qui crêvent les yeux, mais ils ne veulent pas admettre, malgré les faits, que le PQ a opéré, depuis des décennies, un détournement politique.
Pierre B.
Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre
15 août 2008M. Parent,
La redondance qu’on a reprochée à des acharnés qui faisaient le jeu de l’ennemi consiste à redire comme mantra que le PQ n’est pas indépendantiste.
Inutile d’ironiser tout le temps sur notre intelligence, notre compréhension de votre prose, notre ouie, notre vue, notre cordon ombilical (paternalisme), nos culottes (infantilisme niais) : partez du point de vue que notre neurone peut vous recevoir 10/10 sans redites et sans colibets (oui-mais).
Décision d’affaires : On fait quoi? On fait un froid calcul en vue de l’efficacité, sans émotivité ou esprit revanchard.
Vous l’avez lue, bien sûr, la « Nécessaire alliance » de Gilbert Paquette. Cet ancien ministre sous Lévesque ne fait pas d’états d’âme à cause de son statut de pionnier de la cause indépendantiste. Il ne sent pas le besoin de « couper quelque cordon que ce soit » ni de dénoncer les chefs en série même s’il est aussi impatient que nous de voir advenir le pays. Mais, cartésien, il observe la conjoncture, constate que de bondir sur les murs en un mouvement brownien ne fait qu’affaiblir les troupes. Il considère que la stratégie utile en période de coup de force fédéral est de frapper à l’unisson. Il comprend qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’entrevoir le problème et par conséquent ne demande pas aux différentes factions de la cause de se fusionner sous un chef. Il suggère une alliance stratégique de tous ceux que visent le même but de façon à s’enlever au moins l’actuel risque de disparition sous le rouleau compresseur du ROC assimilateur en marche accélérée. Par le moyen de l’alliance stratégique, si on peut au moins endiguer l’urgence que tout le monde constate, on pourra ensuite s’arrêter calmement pour établir un plan concerté qui évitera les déchirements fratricides actuellement alimentés par des forces occultes.
M. Parent, si vous jouissez d’une influence sur un cercle d’amis, vous pouvez l’utiliser pour favoriser cette alliance qui ne requiert pas la création de nouvelles structures ou de nouveaux partis. Suffit de bonne volonté, d’écoute de penseurs comme cet auteur ou autres, qui peuvent catalyser la convergence des forces vers la cause plutôt que vers d’éventuels messies qui ne seront jamais que des êtres humains. Un mot d’ordre et dans chaque circonscription, les indépendantistes élisent le candidat indépendantiste le plus rapproché de la victoire électorale. Le parti majoritaire forme le gouv et on se rallie à lui pour préparer le référendum gagnant.
Archives de Vigile Répondre
15 août 2008à M. René P.
Ne tentez pas d'expliquer à M. Bousquet qu'il faut bouger, il est automatiquement contre toute action, dans l'immobilisme du P.Q. comme quelques autres du groupe des "oui mais..." Il préfère croupir dans les illusions d'un P.Q. indépendantiste: refus total de constater l'inertie de ce parti. C'est pourtant évident. Si vous ne me croyez pas, regardez tous les textes qui préconisent l'action pour arriver à l'indépendance, vous allez toujours voir un commentaire déprimant de M.Bousquet.
Bien sûr que "regarder passer le train" des fédéralistes n'est pas souhaitable mais ce sera le cas si tout le monde s'engonce dans cette inaction, et se repose dans une fausse sécurité péquiste.
Ivan Parent
Archives de Vigile Répondre
14 août 2008a M.Gilles Bousquet
Doit-on voter pour défaire le gouvernement Charest ou plutôt voter pour un parti qui veut faire l'indépendance du Québec? En ce qui me concerne, je crois que l'on doit voter pour ce que l'on veut et non pour ce que l'on ne veut pas.
Archives de Vigile Répondre
14 août 2008Si le PQ ne change pas sa façon de faire, il ne reprendra JAMAIS le pouvoir.
Il doit être indépendantiste, avant quoi que ce soit d'autre.
C'est sa raison d'être, sans cette raison d'être, le PQ n'est rien du tout.
Archives de Vigile Répondre
14 août 2008M. Parent pose la question : « On fait quoi alors, on colle au P.Q. et on regarde le train passer ?»
Quel train M. Parent ? Le train de l'assimilation anglophone ? Le train du très provincial PLQ qui va continuer au même train si un parti moins provincialiste ne lui succède pas bientôt ? Ça va prendre un parti très solide pour débarquer M. Charest de là, ce chauffeur et son équipe, d'ici un an ou deux. Aucun parti ne me semble plus capable de le faire que le PQ...rien de plus reine de moins, rien de personnel. J'aimerais même mieux voir l'ADQ que le PLQ au pouvoir, il est plus versé vers l'autonomie du Québec, au moins.
Vous faites confiance à M. Parizeau. Son épouse est membre du PQ et siège à notre Assemblée nationale pour le PQ. Si elle d'autres députés ou membres influents du PQ quittaient pour le PI, on pourrait y penser aussi mais ce n'est pas le cas. M. Parizeau aurait blâmé publiquement le PQ s'il pensait qu'il était très mal dirigé et se serait joint au PI ou à Québec solidaire.
Ne vous découragez pas trop vite. Il faut s'acharner, pas contre le PQ mais pour arriver à changer notre statut de province canadienne. Nous pourrions bien ne pas être la première province à quitter le Canada. Nous avons Terre-Neuve et l'Alberta qui semblent tentés de quitter. La première pour se confédérer avec l'Angleterre et l'autre avec les États-Unis qui y dirient déjà tout dans le pétrole et ce qui s'y rattache.
Nous, ce serait principalement pour des raisons linguistiques et de culture vu que nous sommes encore bénéficiaires de la péréquation