Lorsque M. Couillard nous promettait un redressement économique ainsi qu'une relance de celle-ci, je crois qu'il était demeuré un peu trop longtemps au soleil. On nous a annoncé dernièrement des coupes drastiques et sauvages de 172 millions de dollars dans le monde universitaire; les libéraux n'utilisent plus le couteau mais bien la hache. Les étudiants, les corps professoraux ainsi que le domaine de la recherche se voient littéralement reconduire à la charrette de bois; rien de moins. On appelle cela: l'évangile du progrès et de la relance économique selon les apôtres libéraux. D'après les observateurs, c'est la lie économique du peuple, on refuse donc de boire ces paroles!.

Non mais, quelqu'un est-il capable d'écrire une thèse sur une meilleure compréhension de l'économie québécoise de 2014 et plus, selon Philippe Couillard dans son officine?

Les libéraux nous semblent aussi mêlés qu'un jeu de cartes, les solutions sont toujours à court terme. Pourtant, la qualité d'une solution ne se juge-t-elle pas par sa durée? Les libéraux, portés par la bêtise, devraient pourtant savoir cela! Devant le tollé de contestations, M. Bolduc, le ministre de l'Éducation faussement pugnace et roi des lazzis, viendra nous prononcer, sans probité, des discours aussi profonds qu'une flaque d'eau pour dynamiser l'élan de la bêtise et surtout démontrer l'innocuité des décisions du gouvernement en place.

Bref, les libéraux nous jouent une partition musicale complètement, mais complètement différente de celle promise dans leur campagne. Décidément, les libéraux prennent des allures d'un parti mal fagoté à la logique miteuse qui rêve au califat.